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Les poneys de Sandrine la menent vers Forez

le cheval Forez et les enfants
Posted by on 9 février 2016

Aujourd’hui cest à nouveau, une belle histoire équestre racontée avec passion et ferveur par Sandrine, l’heureuse propriétaire de Forez, un vieux cheval de selle qui n’avait plus guère d’avenir, et Luna, une chipie sans nom qui n’a peur de rien ! Vous l’avez compris, c’est donc Sandrine qui s’exprime dans le « je » de ce récit.

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Rencontre avec les chevaux

Sandrine en compagnie d'un jeune poulet de race brahma

J’aime tous les animaux !! pas que les chevaux !

Je n’avais pas 5 ans que je disais déjà à mes parents vouloir un cheval ! Nous n’en n’avions pas les moyens, à tous points de vue. Interne très jeune, je ne revenais à la maison que pour les vacances. C’est au lycée que je rencontre Cyril, qui deviendra mon mari quelques années plus tard. Il s’est dès lors promis de mettre tout en oeuvre afin de réaliser ce rêve cher à mon coeur.

A cette époque nous vivions en appartement au 3 ème étage dans un quartier aujourd’hui tristement célèbre sur Nice, pour sa délinquance actuelle. Nous avons d’abord quitté Nice pour Avignon, puis emménagé vers le centre de la France espérant ainsi obtenir un peu de terrain pour quelques animaux.

Grâce à des relations professionnelles, j’intègre une association d’attelage au sein de laquelle je vais apprendre le rôle du groom (équipier) et pratiquer durant 3 ans. Cette discipline me plaît vraiment car c’est une autre approche du cheval.

Ce qui m’attire le plus chez les équidés c’est la confiance et l’amour, ces liens uniques qui se créent entre le cheval et nous, humain. J’ai toujours eu une préférence pour les activités d’extérieur comme le TREC, mettant en avant la complicité du couple.

La passion et le désir d’avoir un petit équidé à aimer

deviennent de plus en plus forts.

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L’arrivée du premier poney

poney

Turquoise, arrivée chez nous en septembre 2008

Nous avons eu une première et douloureuse expérience avec Turquoise : une gentille petite ponette shetland vendue avec son matériel d’attelage. Quelle bonne idée pour débuter !

Mais voilà, le malheur est survenu 2 mois après l’acquisition de l’animal, alors âgé seulement de 2 ans : Turquoise est retrouvée sans vie dans le pré derrière la maison… Ce fut le gros drame à la maison et un choc pour toute la famille, ainsi  qu’une inévitable remise en question générale…

  • Qu’avions nous fait ou pas fait ?
  • Que s’est-il passé exactement ?
  • Étions nous responsables de son décès ?
  • Le destin en avait peut être simplement décidé ainsi, et rien n’était à faire…

Nous ne le sauront jamais et la cicatrice ne se refermera jamais non plus.

Toujours difficile d’accepter la réalité dans ces cas là… quelle qu’elle soit.

Luna la rebelle !

Luna ponette attelée est arrivée chez nous en 2009

Luna ponette attelée est arrivée chez nous en 2009

Cyril gardant sa promesse en tête et ma passion toujours présente, un an plus tard, pour la St Valentin, est arrivée Luna, une petite sauvageonne mais si mignonne, qu’elle est de suite adoptée par toute la famille.

Luna grandi devenant à la fois une agréable partenaire d’attelage et une gentille jument sous la selle de ma fille, qui passionnée d’équitation la monte de temps en temps tenue en longe.

Rapidement j’en ai un peu marre de faire les balades à pied alors qu’Océane chevauche Luna ! Elles progressent toutes les 2 et j’aimerais bien avoir un cheval pour les accompagner et faire des promenades ensemble. Malheureusement nous n’avons pas les moyens (tant financiers que matériels) d’accueillir un cheval, je n’ose donc pas en parler…wlEmoticon-smile.png

… et puis je m’amuse déjà tellement en attelage avec Luna,

que c’est déjà merveilleux.

 

À la rencontre de Forez…

Cyril de son côté, écume les annonces tous les jours et fini par tomber sur « un vieux cheval facile a monter, idéal pour débutant » ; il faut dire que je n’ai pas un bon niveau en équitation,  juste de la passion, et quelques expériences de jeunesse.

C’est ainsi que nous voilà partis pour 3h de route à travers la Sologne, à la rencontre de Forez, un bel alezan de 22 ans. Son propriétaire me propose de l’essayer : il est doux gentil, je peux facilement le mettre aux 3 allures, et je me sens à l’aise avec lui. Océane alors âgée de 7 ans le monte avec une grande aisance également. L’animal semble bien pour un cheval de cet âge mais il est surtout maigre.

Je n’y connais pas grand-chose ; je vois seulement l’occasion tant attendue de pouvoir assouvir un rêve d’enfant et je m’imagine déjà en balade, ma fille à mes côtés, sur Luna.

De purs moments de bonheur en perspective !

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Le propriétaire de Forez, compréhensif, nous propose de livrer le cheval au printemps afin que nous puissions organiser et préparer son arrivée, d’ici là.

Le mois de mai est enfin là : c’est la date ultime que nous attendons tous ! Le camion se gare devant la maison ; Forez est toujours aussi beau à mes yeux. Il est maigre.

Est-t-il plus maigre que lors de notre visite ?

Je ne saurai le dire.

cheval alezan

Forez (arrivé à la maison en 2015) avec Océane

Sur le moment, cela ne me préoccupe pas trop, me disant que les chevaux comme les hommes, il y en a des « gros » et des plus « sveltes ». En Sologne Forez avait un grand champ qu’il partageait avec un jeune cheval, il devait donc avoir tout ce dont il avait besoin.

Je monte une ou 2 fois Forez, mais rapidement Luna qui est jalouse, se dévoile compliquée à gérer en compagnie du cheval. Je suis régulièrement obligée de les séparer dans des champs différents afin d’obtenir un calme tout relatif et de pouvoir la remettre aussi un peu au travail. Luna montre son véritable tempérament, et affirme son caractère bien trempé autant vis à vis de Forez, que des membres de la famille.

L’été est rude (fortes chaleurs dépassant les 40° durant plusieurs jours, pas de pluie, plus d’herbe…) et Forez maigri. Mais mon œil de novice ne s’aperçoit de rien ; je ne vois que Mon cheval que j’aime. Je le brosse, lui parle, l’emmène en promenade, le plus souvent à pied, pour faire connaissance ; c’est tellement mieux que sous la selle !

Pour le moment, je ne veux plus le monter je le trouve maigre et fatigué…. Nos sorties en main sont bénéfiques pour nous deux : une marche active et tonique pour les muscles, des pauses pour brouter de l’herbe, se faire plaisir et se ressourcer tous les deux ! C’est bon pour le physique et bon pour le moral aussi !

promenade à cheval

Lors de l’une de nos premières promenades !

Il nous aura fallu pas moins de 10 ans pour faire entrer dans nos vies

ces premiers poneys puis ce vieux cheval qui n’attendait qu’un peu d’attention.

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5 Responses to Les poneys de Sandrine la menent vers Forez

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