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Acheter son premier cheval : les 7 erreurs à éviter !

Posted by on 18 septembre 2014
des poneys au pré

Poneys à vendre.. que valent-ils ?

Tôt ou tard, tout passionné fini par franchir le cap et acquérir son premier cheval ou poney…

Il s’agit alors d’un acte important qui engage le cavalier pour de nombreuses années d’une part, et pour une vraie responsabilité d’autre part : la responsabilité d’assurer décemment le confort et la longévité de son nouveau compagnon, être vivant et sensible qui ne s’abandonne pas dans le fonds d’un pré, ou pire d’un box, une fois l’euphorie des premiers moments passée…

Cet article vient répondre à la question de Laure, une lectrice de Cheval-facile, qui souhaite (enfin) franchir le pas et devenir « propriétaire » d’un équidé.

Je n’aime pas le terme « propriétaire » raison pour laquelle je le mets entre guillemets, mais là n’est pas le sujet aujourd’hui… Autant nous pouvons effectivement détenir physiquement et économiquement un animal, autant nous ne posséderons jamais ses sentiments, ses émotions et son amitié en échange d’un simple chèque ou d’un billet de banque. 😉 …

Revenons à nos moutons poneys, et voyons comment éviter les principales erreurs commises par la très grande majorité de « propriétaires » lors de cette première acquisition.

 

Les 7 erreurs à éviter lors de l’achat de son premier cheval :

  • Craquer sur le premier !
  • Ne pas être accompagné
  • Négliger la visite vétérinaire
  • Les bonnes affaires
  • Sauver un cheval de l’abattoir
  • Ne prendre aucun renseignement
  • Se contenter d’une seule visite

 

Je reprends brièvement chaque point pour quelques précisions qui me semblent utiles et importantes pour avoir vu bon nombre de personnes les négliger… et se tromper parfois lourdement.

1- Craquer sur le premier cheval !

Le coup de foudre lors de la première visite (ou pire sur la première annonce internet) n’est que très très rarement réaliste et véridique… L’humain a tellement envie de quelque chose, qu’il devient pressé et  perd toute objectivité sur le sujet… Qui plus est, cela ressemble parfois à un caprice…

Revenons donc un peu les pieds sur terre, et la tête à nos affaires, pour considérer les choses autrement : Je conseille vivement de voir plusieurs équidés, avant de décider d’un achat. Quand je dis plusieurs, cela signifie qu’il faut prendre son temps (je sais, c’est très dur pour un humain, mais c’est nécessaire pour la relation épanouie qui suivra cette acquisition réfléchie), et faire de nombreuses visites, afin de voir et d’essayer un maximum d’animaux.

L’un d’eux retiendra forcément votre attention plus que les autres. Cela ne s’explique pas toujours, mais les émotions et les sentiments sont des choses vraies avec lesquelles on ne triche pas.

Ayez simplement le courage (oui, parfois il en faut beaucoup) d’attendre pour rencontrer le partenaire idéal qui vous fait vibrer ; vous n’en serez que plus satisfait et comblé par la suite 🙂

 

2- Ne pas être accompagné

Ne jamais aller voir un animal seul(e)…. c’est la base de toute visite. Deux avis valent mieux qu’un, trois encore plus… et qui plus est si les avis complémentaires émanent de personnes de métier (et de confiance) tels qu’enseignant, cavalier, éleveur ou vétérinaire.

visite vétérinaire d'un cheval

Seul le vétérinaire est à même de pratiquer un examen complet et approfondi

Cela n’étant pas toujours évident, il faut se faire accompagner de n’importe quelle connaissance capable de faire photos et vidéo de l’animal en toute objectivité. Images que vous pourrez par la suite montrer aux personnes que vous jugez compétentes pour vous donner un avis réaliste sur l’animal visité.

3- Négliger la visite vétérinaire

La visite vétérinaire d’achat que le vendeur se doit de proposer au futur acquéreur n’a pas grande valeur, puisqu’elle sera réalisée par le praticien habituel de l’écurie. Attention je n’insinue pas par là que tout le monde fraude ou triche… mais certains oui, et même ouvertement…

Alors pour se prémunir de tout cela, rien ne vaut une vraie visite d’achat (complète avec radios des pieds pour éviter les nombreuses déconvenues futures), faite par un autre vétérinaire (idéalement celui de votre club, ou celui que vous connaissez déjà).

Évidement cela a un coût me direz-vous ! Mais il suffit de l’intégrer dans le budget global disponible pour l’achat de l’animal…

Rappelez-vous qu’il vaut mieux prévenir que guérir (surtout que parfois ça ne se guérit pas…)

4- Les bonnes affaires

Les bonnes affaires sont rares et souvent réservées aux professionnels ayant l’expérience pour comparer et analyser en un clin d’œil, les défauts et qualités sans même voir l’animal en mouvement.

Pour plus de sûreté, il est donc préférable de s’enlever cette belle idée reçue de la tête, cela évitera là aussi de nombreuses désillusions.

Je dirais même plus : se méfier des bonnes affaires, qui souvent (mais pas toujours) cachent quelque chose que l’on ne découvre que bien plus tard, une fois le bel équidé arrivé à demeure, et passé le délai de rétractation…

Garder à l’esprit également que les très bons chevaux ou poneys, ne sont en général pas à vendre… ou rarement. Or il y en a plein les sites de petites annonces… Mystère…

5- Sauver un cheval de l’abattoir

Tout aussi louable que cela puisse paraitre, il n’en demeure pas moins que certains vendeurs usent (abusent) de ce prétexte pour toucher la corde sensible des futurs « propriétaires ».

Si l’animal est destiné à la boucherie par son actuel détenteur, c’est visiblement qu’il ne vaut malheureusement pas grand chose, et ne ferra sans doute pas votre bonheur serein par la suite.

Gardez à l’esprit que pour être destiné à la filière viande, l’animal en question doit être plutôt gras… sinon il n’entre pas dans le circuit ! Le vendeur d’un cheval un peu maigre ou peu en état vous disant qu’il va partir à la boucherie : à court terme c’est un menteur, car l’animal n’intéressera ainsi ni bouchers ni abattoirs…

Dans le même ordre d’idée (puisque c’est leur destination finale) éviter également les réformés des courses qui sont des animaux massacrés à tout points de vue : métabolique, physique, psychique et j’en passe. A moins d’être millionnaire et de vouloir sauver tous les animaux de la planète, fuyez cette filière là…

6- Ne prendre aucun renseignement

Écouter attentivement le vendeur, prendre des notes de tout ce qu’il vous dit, pour contrôler que tout est cohérent (je me répète, mais encore une fois, à deux c’est mieux…), puis faire des recherches sur le passé de l’animal afin de voir si tous les éléments corroborent entre eux.

connaître le comportement du cheval

Quel est le comportement de cet animal avec ses congénères ?

Ne pas hésiter à contacter l’ancien propriétaire de l’animal, pour obtenir plus d’informations antérieures.

Vérifier que tous les documents officiels (français) de l’animal sont en règle, sinon cela vous coutera de l’argent plus tard, d’une manière ou d’une autre. Contrôler les vaccinations obligatoires dans notre pays (par conséquent la grippe), ainsi que les différents visa vétérinaires présents sur le livret de l’équidé.

Si l’animal a déjà eu une carrière sportive, il est possible de le voir sur internet pour s’assurer de la pertinence des informations données par le vendeur.

Pour résumer, il faut s’intéresser un peu à chaque animal visité, et faire quelques recherches de son côté, pour être bien certain de connaître au moins les grandes lignes du passé de votre peut-être futur compagnon. Un peu de curiosité ne nuit pas !! 😉

7- Se contenter d’une seule visite

On ne peut pas (malheureusement) être pleinement objectif sur une seule visite et/ou essai. L’idéal reste de pouvoir prendre l’équidé en question à l’essai, mais malheureusement cela est rarement proposé, pour des raisons évidentes d’assurance et de responsabilité, de prise de risque, etc.

Par conséquent, garder à l’esprit que si la personne accepte de vous laisser l’animal à l’essai, c’est déjà gage qu’il n’y a pas (ou peu) de tromperie. Avec un marchand d’équidés, c’est en général plus facile pour les périodes d’essai, car ce dernier ne vous laissera à l’essai qu’un animal pouvant vous convenir… son intérêt est de vous vendre un animal, pas de venir le changer, l’échanger, etc…

Si cela n’est pas possible, retourner plusieurs fois voir le même animal, à des jours et heures différentes, afin de vous forger une opinion la plus réaliste possible.

 Pour conclure :

Pas facile de faire un bon premier achat sans être bien accompagné pour cela par un professionnel compétent et de confiance, ayant bien cerné vos souhaits et attentes, et connaissant parfaitement votre niveau équestre.

 

 

 Et pour vous, comment c’est donc passé cette première acquisition ??

 

28 Responses to Acheter son premier cheval : les 7 erreurs à éviter !

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