Cet article participe à la quatrième édition du festival La Cavalcade des Blogs, organisé ce mois-ci par Amandine, du blog Le journal de Taylor et Vinci.
Le thème est : La naissance d’une passion
Et voici ma contribution
Passion des chevaux ou passion de l’équitation ?
Me concernant c’est très clair, puisque je suis à la base, attirée par tous les animaux, et en particulier les félins et les équins. Issue d’une famille non équitante et habitant en ville, personne n’a jamais su dire d’où provenait ces passions… Mais elles existent belles et bien, et envahissaient mon esprit d’enfant et d’adolescente.
La naissance d’une passion
J’ai tout juste 6 ans lorsque je rapporte de l’école, un papier mentionnant des cours d’équitation dans un centre aéré, les mercredis. Je me revois dire à mes parents que c’est ça que je souhaite faire, sans savoir dire pourquoi j’ai envie d’essayer cette activité là. On me répond que c’est compliqué, car je pratique déjà la musique (comprendre : une expérience musicale peu concluante) les mercredis, et il semble difficile de cumuler. Je me rappelle dire que je préfère arrêter les cours de musique (d’ailleurs je n’ai jamais aimé cela…) et aller voir les chevaux !
Après un moment (quelques jours) qui m’a semblé interminable, c’est d’accord pour un essai le mercredi suivant ! Je ne pense plus qu’à cela, m’imaginant déjà chevauchant un animal à travers la campagne ! Une fois sur place, nous ne sommes qu’une poignée d’enfants à vouloir essayer (4 ou 5 de mémoire). Les chevaux et grands poneys, sont tout prêts, et nous attendent dans l’écurie. Cela sent bon le cuir, le cheval, la paille, le foin et je m’imprègne de cette odeur dont je ne me suis jamais lassée !
Le premier contact
Mon compagnon pour cette première leçon, s’appelle Kerga. C’est un gros hongre placide de type grand poney trapu (demi trait ou apparenté), mais il fait petit comparé aux autres. Les poneys que nous connaissons aujourd’hui dans tous les centres équestres, étaient très rares à cette époque, et j’ai pratiqué 2 années à cheval avant de découvrir les joies de l’équitation sur poneys.
Kerga fait son travail de cheval d’instruction en me promenant sur son dos, bien gentiment dans le manège, tout comme ses camarades. En fait, je ne suis pas très rassurée sur cette grosse bête que je n’ai même pas appris à connaître auparavant… Je le caresse tout en faisant des tours de piste et en m’appliquant à faire les exercices demandés par la monitrice. Ce n’est pas facile et j’ai peur de tomber ! Lorsqu’il faut envisager d’essayer l’allure du trot, je me dégonfle littéralement dans un premier temps, pour observer ce que vont faire les autres. Puis je me lance, je me fais secouer dans tous les sens, c’est inconfortable au possible, mais je m’accroche et je n’ai plus peur, Kerga est devenu mon ami, bien malgré lui, et malgré moi aussi !
J’ai attrapé le virus des chevaux…
De retour chez moi, je refuse de me laver les mains… elles sentent bon le cheval (= l’odeur d’écurie et de fumier) et j’aimerai m’endormir en m’enivrant encore de ces senteurs si délicates. Pas facile alors d’être parents, je présume !
Je me suis rapidement rendu compte que j’aime autant être juchée sur le dos de l’animal qu’à côté de lui à le brosser, le curer, ou encore l’emmener brouter. Quelques années plus tard, alors que mes camarades rêvaient de compétitions et de grands prix de sauts d’obstacles, j’imaginai mon futur cheval ou poney un peu différemment, car je voulai qu’il me comprenne sans bride, sans selle et sans artifice…
Nos rêves nous permettent d’avancer
Ce rêve à pu devenir réalité car la passion du cheval m’a guidée jusque là, m’incitant sans cesse à rechercher de meilleures solutions pour communiquer avec eux. Sans cette passion, et cette intuition au fonds de mon coeur, j’aurai sans doute laissé tomber, car ce qui était (et est encore aujourd’hui) enseigné dans la plupart des clubs hippiques, ne me convenait pas et ne m’apportait pas de profonde satisfaction.
En qualité d’enseignante, j’ai tenté de faire découvrir un maximum d’aspects équestres à mes élèves, pour leur donner le goût de la passion du cheval, plus que celle de l’équitation. Et je suis heureuse aujourd’hui, lorsque je peux transmettre quelques valeurs que j’ai apprises, et qui simplifient la vie !
À présent j’ai d’autres rêves qui me poussent vers l’avant, encore et toujours.
Et vous ?
Quelle est votre passion?
Les chevaux ou l’équitation ?
10 Responses to Chevaux ou équitation ?