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Un sevrage pas comme les autres

Posted by on 8 novembre 2013

Élever des chevaux ou poneys c’est chouette et c’est sympa.

Il y a maman et son rejeton avec lequel on s’amuse durant les mois d’été !

Idanha et sa pouliche Dikwa. (avril 2013)

Idanha et sa pouliche Dikwa. (avril 2013)

Puis vient le dur moment du sevrage, pour diverses raisons que nous ne traiterons pas ici (jument perdant de l’état, poulain délaissant la mère, remise au travail, ou simplement par convention, etc.), qu’il faut gérer au mieux des intérêts de tout le monde.

  • Idéalement il est préférable de laisser le ‘poulichon’ avec son groupe de compagnons habituels, et déplacer la mère.
  • Idéalement il est préférable d’avoir la mère sous la main, pour les éventuels soins, et la surveillance des mamelles.
  • Idéalement la séparation sera physique de plusieurs km, afin qu’ils ne puissent s’entendre, et que les appels du petit ne provoquent pas en permanence une montée de lait sur la poulinière.
  • Idéalement il faudrait que cela dure au moins 3 semaines (au minimum)
  • Idéalement il y a plein de choses……..
  • Idéalement il faudrait laisser faire la nature, ce serait encore mieux…

Mais la réalité nous impose parfois des choix bien différents, avec lesquels il faut composer…

C’est le cas cette année, où je me retrouve, avec tout mon petit monde autour de la maison, et qu’il faut envisager le sevrage de la pouliche 2013, Dikwa de son petit nom, dans des conditions pas vraiment optimum.

Chayanta et Caf' et Crem" (les poulains 2012). Au fonds Dikwa et sa mère, puis le vieux Twist.

Chayanta et Caf’ et Crem’ (les poulains 2012). Au fonds Dikwa et sa mère, puis le vieux Twist.

La pouliche reste donc avec ses deux copains (poulains de l’année dernière), et le vieux Twist, qui surveille toute cette marmaille d’un air de vieux sage aguerri. Tout le monde s’entend parfaitement bien, y compris pour la distribution des compléments alimentaires.

La mère est mise à l’écurie, dans la stabulation* des shetlands, avec un volontaire pour lui tenir compagnie qui est Poye Poye, et qui se serait bien passé de cette corvée !

Même si elles ne peuvent se voir, la mère et la fille ne sont séparées que de quelques dizaines de mètres et c’est bien peu. Les hennissements vont bon train les premiers jours (et premières nuits aussi) et c’est assez déchirant de les entendre ainsi. Idanha (la poulinière) présente dès le lendemain des mamelles conséquentes et gonflées, mais pas exagérément non plus.

Et là, je dis merci au vieux remède de mémé, qui marche toujours aussi bien, et qui ne coûte presque rien !!

Deux bottes de persil achetées la veille, vont faire l’affaire pour tarir la jument sans autre traitement. Préparé en décoction, pour l’appliquer sur les mamelles d’une part, et l’administrer dans une mini ration de mash d’autre part, et le tour est joué, les mamelles dégonflent peu à peu !

Trois jours plus tard, nous pouvons remettre la jument au pré de l’autre côté de la maison, avec le copain Poye, qui là, trouve cela très très rigolo, puisqu’il  peut s’exprimer librement sur le terrain.

Nous poursuivons les applications et administration de persil quotidiennement, et tout va bien pour le moment ! Ce n’était pourtant pas gagné au départ…

Alors moi, je dis que les remèdes des anciens, ils sont bons pour nous, nos animaux et la planète, et ça, ça n’a pas de prix !

LEXIQUE :

STABULATION : endroit couvert assez vaste pour y rentrer un certain nombre de poneys et chevaux, en liberté.

Si vous aussi vous connaissez des remèdes de grand mère (ou de grand père d’ailleurs) efficaces, partagez vos recettes ci dessous !

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