Tome 2 : comment j’ai acheté deux poneys, dont je n’avais pas du tout besoin !!
Rappel de l’histoire : j’accompagne mon meilleur ami pour l’acquisition d’un cheval, et je croise le chemin d’un bébé shetland dans un pré…
Jean-Claude, le marchand de chevaux, ne s’y trompe pas, et voit bien l’intérêt que je porte au poulain plein de poils. Il me dit même, que : « si j’achète la ponette que j’ai montée le matin, il fait un geste commercial sur la boule de poils, et que j’aurais pour trois fois rien ; que c’est une affaire à saisir, et que les animaux seraient bien chez moi. »
Oui certes, mais après ??? Ce n’est pas moi qui suis venue acheter un cheval, et encore moins deux !!
Nicolas ne trouve rien à son goût de la journée, malgré les nombreux animaux vus. Nous sommes de retour aux écuries, et je suis retournée voir Ulysse, la ponette essayée le matin…
Et c’est là, tout l’art d’un bon marchand, qui, en quelques mots a su me convaincre que ces deux équidés étaient fait pour moi, et que je ne regretterais pas de les avoir choisis et achetés.
Pourquoi pas, mais pour quoi faire ?? J’ai, à l’époque, déjà 3 grands poneys, et besoin de quelqu’un pour les monter avec moi… Ce n’est pas raisonnable…
Et puis qu’est-ce que je vais faire de la boule de poils ?? Suis bien trop grande et trop lourde pour monter dessus plus tard… Mais il est craquant tout de même, ce petit truc rigolo. Oui, mais ça sert à quoi d’avoir un truc rigolo dans son pré ??
Et bien je vous le demande… si vous avez la réponse, moi je ne l’ai toujours pas !!!
Mais cela fait maintenant plus de 20 ans,
que la boule de poils me suit partout !!
Parce que le marchand a fait correctement son travail, ce jour là, j’ai acquis deux poneys avec lesquels j’ai pris énormément de plaisir ; deux poneys qui me convenaient parfaitement, il ne s’était pas trompé !
Ce n’était sans doute pas raisonnable à l’époque, car effectivement, je n’en n’avais pas besoin, et que je passais tous mes salaires d’étudiante dans les soins de mes équidés. J’ai ensuite vendu l’une des deux autres ponettes, pour me consacrer aux nouveaux arrivants.
Je remercie Jean-Claude F. mon marchand, car sans lui, et sans la boule de poils, je ne serais sans doute, pas ici à vous raconter cette histoire !
Où acheter son cheval ou son poney ?
Si je peux me permettre de vous donner un conseil : achetez vos équidés chez un vrai marchand, reconnu comme tel.
Cela vous évitera bien des surprises et bien des déboires, surtout si vous n’êtes pas un professionnel du milieu équestre. Vous aurez normalement une garantie ou une période d’essai sur l’animal, ce qui vous permet de vous rétracter, s’il ne vous convient pas vraiment.
Un bon professionnel, n’a aucun intérêt à voir revenir un cheval qui ne « convient pas », dans ses écuries, car c’est une perte de temps, d’argent et de crédibilité.
Encore une fois je m’éloigne de mon histoire, mais ce détour me paraissait indispensable, ayant vu trop souvent, des particuliers acquérir n’importe quoi et n’importe comment, pour se rendre compte peu de temps après, que le poney boiterait à vie, que le cheval tousse chroniquement à l’effort, que l’animal n’est absolument pas adapté au niveau de l’enfant, etc.
Maintenant, vous l’avez compris, j’ai, ce jour là, décidé d’acheter les deux poneys.
Deux poneys avec lesquels j’ai appris beaucoup, et dont je vais prochainement vous raconter les autres « aventures » !
Pour la petite histoire, Nicolas a trouvé, quelques temps après, une jeune jument (chez un marchand peu scrupuleux), et elle a présenté rapidement des vrais problèmes de santé. On n’échappe pas à la règle !
À VOUS D’AGIR MAINTENANT :
Cela vous est-il déjà arrivé d’acheter un cheval à tort ?
Ou bien, comme moi, d’en acheter alors que ce n’était pas prévu ?
Alors racontez nous votre histoire dans les commentaires !