Il est de ces livres que l’on se rappelle avoir aimé, lorsque l’on était enfant ou adolescent, et que l’on conseillait vivement à ses amis. La Cavalcade des Blogs de ce mois ci, était alors pour moi l’occasion de me replonger dans la fabuleuse histoire du merveilleux cheval mongol de James Aldridge. L’âge aidant et la mémoire flanchant, cela procure l’avantage fantastique de re-découvrir l’histoire en entier, ce qui m’a rendu cette lecture encore plus passionnante ! 🙂
James Aldridge
Écrivain et journaliste australien, né en 1918 et décédé en février de cette année à Londres où il vivait depuis plus de 70 ans. Auteur d’une trentaine de romans, de genres divers souvent accessibles aux enfants. Pour en savoir davantage sur l’auteur, cliquer ICI.
C’est le cas de ce livre dont j’ai choisi de vous parler aujourd’hui : le merveilleux cheval mongol, édité en 1974 à Londres sous le nom originel de The marvellous Mongolian ; traduit en français trois ans plus tard.
Le merveilleux cheval mongol
Petit bouquin facile à lire, je l’ai dévoré en 24h ce we, pressée de connaître l’issue de l’intrigue ! 🙂
Baryut, un jeune mongol découvre, dans les montagnes reculées de son pays, un troupeau de Tahk, chevaux sauvages locaux. Il s’agit en fait des fameux chevaux ‘préhistoriques’ de Prjevalski, à la couleur et forme unique en leur genre. Le monde scientifique zoologique s’empare alors de la nouvelle et d’une partie des équidés pour les confier à des réserves où ils seront étudiés en vue de reproduction future. C’est ainsi que le jeune et fougueux étalon en charge du groupe se retrouve pourchassé et capturé, bien malgré lui, pour rejoindre l’Angleterre et ses étendues verdoyantes, fort différentes de son biotope naturel.
Pour Kitty, écolière britannique vivant dans la réserve gérée par son grand-père, l’arrivé de cet animal sauvage est un véritable questionnement. Se laissera-t-il amadouer par la ponette shetland apprivoisée de la jeune fille ? Ne tentera-t-il pas de la blesser ou de la tuer, de l’emmener de force avec lui dans une vallée isolée ?
C’est à travers un échange de correspondance écrite entre Baryut et Kitty, que nous découvrons l’histoire dans ses moindres détails, jusqu’au dénouement final (plus ou moins heureux selon les points de vue de chacun). Échanges qui déboucheront également sur une belle amitié par delà les frontières culturelles.
Les points positifs :
- facile à lire
- l’intrigue est prenante et très bien construite
- accessible tout public
- format poche
Les points négatifs :
- Sur la version (un peu vieille) que je possède l’image de couverture ne correspond pas du tout au cheval sauvage, et c’est bien dommage !
Aller plus loin…
Pour ceux que le cheval sauvage de Mongolie intéresse voici quelques pistes pour en croiser en France en semi-liberté, avec des programmes de réintroduction dans leur habitat naturel d’origine :
Se procurer le livre :
Dans n’importe quelle librairie ou par le biais d’internet.
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Merci…
… à Emmanuel du blog Jardin et chevaux, de nous avoir proposé ce thème sympa sur la lecture et nos ouvrages préférés, à partager dans le cadre de la Cavalcade des Blogs de novembre. 🙂