Séance 1 du défi fou :
les bases
Les bases du travail à pied : instaurer la confiance et le respect
Ce samedi là, tout a commencé avec Olivo et Byhalia qui n’ont pas voulu changer de pré, gentiment, alors que JF les menait tranquillement au licol, ensemble…
Et pour cause : à l’entrée du pré se trouvait d’entreposés, de gros rouleaux de tuyaux de drainage blancs ! (arghhh quelle horreur !! me direz vous aussi !)
Olivo, bien connu pour son manque caractérisé de courage, a transmit sa peur à Byhalia, qui a, elle aussi décidé, que c’était plus prudent de retourner dans le pré initial !!
Sacrés chevaux !!
Je vous aime mes dadous !
Anne-Sophie et moi, avons donc équipé nos deux revendicateurs d’un licol de travail adapté, d’une corde nous laissant de la marge d’évolution et de sécurité.
Elle a choisi Olivo, puisque c’était son compagnon des derniers championnats de France d’équifeel, et moi j’ai pris la pouliche, qui n’a jusque là, pas tellement été manipulée (juste le strict minimum, pour faire les soins courants en situation de confort et de sécurité).
Chacune a répété ses gammes de travail à pied, au sol, avec son cheval, avant d’aller « jouer » vers les piles de tuyaux blancs effrayants !
Les bases du travail à pied : le « mener » ou conduite en main
La pouliche n’ayant que peu de connaissances, je me suis exclusivement concentrée sur l’apprentissage du ‘mener’, et la légèreté de ses actions, ainsi que sa vivacité à trouver la bonne réponse.
L’action de « mener » correspond à conduire son cheval en main, en complète sécurité. Pour cela, la bonne place du cheval se situe sur le côté, et non dans notre dos, sans toutefois, envahir notre espace personnel en nous montant sur les pieds ! Cette méthode requiert une totale disponibilité mentale des deux pratiquants, afin de se concentrer sur les objectifs à atteindre. Pour plus d’informations, consulter l’article sur « 10 points essentiels pour conduire son cheval ».
Une fois ma jument à sa place, en avant et en ordre, réceptive à la moindre de mes suggestions, et respectant mon espace, je peux envisager d’aller m’approcher du problème en question, sans pour autant me focaliser dessus.
C’est là, tout l’art de l’exercice, qui consiste à faire accepter quelque objet ou situation inquiétante, comme zone de confort pour le cheval, en se concentrant sur autre chose !
Mon objectif reste donc de perfectionner l’apprentissage du mener, en divers endroits et différentes situations. Je me promène ainsi, entre prairies, cour, chemins, hangars et matériels agricoles avec Byhalia. La pouliche se prête au jeu de bonne grâce mais sans encore trouver vraiment le confort dans les arrêts. Cela viendra avec le temps et la répétition de ce type d’exercice.
Elle est venue s’immobiliser à proximité des tuyaux sans même les regarder, focalisée qu’elle était sur mes demandes variées mais répétées, et son désir d’y répondre.
Les bases de la réussite : le temps et la patience
Suite à son comportement exemplaire sur ce premier « test » je l’ai emmené dans le bon pré, et je l’ai relâchée sans rien lui demander d’autre.
Il faut garder à l’esprit que les meilleures séances sont souvent les plus courtes !
Qu’il est préférable de faire plein de micro séances de quelques minutes, plutôt qu’une seule, longue et fastidieuse pour l’équidé.
Rappelez vous que pour aller ‘vite’ il faut d’abord aller ‘lentement’ !
Le mot de la fin, juste pour dire que c’est simplement super chouette de toucher à nouveau à l’éducation de mes loulous !! Ça BOOSTE, et ça fait du bien !! 🙂
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3 Responses to Mener en main : mise en pratique !