Le défi équifeel… compte rendu n°1

Publié le 6 mars 2014 par Gaëlle Dobignard

Premier bilan de notre défi fou

Rappel du défi : Faire progresser un couple à distance en vue d’un bon classement aux championnats de France –> Le défi fou de Cheval-facile

Analyse du couple à coacher

Cela m’a pris quelques heures à visionner et analyser point par point les quelques vidéos que Natalia m’avait fournies, afin de faire connaissance plus amplement avec ce couple que je n’ai jamais vu évoluer en réel. C’est un challenge vraiment intéressant et passionnant, ainsi qu’une remise en question permanente.

Natalia m’avait aussi rédigé un rapport de ses points forts et faibles concernant les différents tests d’équifeel, et le comportement de Roméo, ainsi que le sien, lors des compétitions.

Après plusieurs échanges par mail, j’ai pu cerner globalement les difficultés rencontrées, et les principales actions à mettre en œuvre rapidement pour tenter d’y remédier.

Le coaching à distance

Roméo et Natalia à l'entraînement équifeel

Roméo et Natalia en plein travail.

Natalia travaille donc sur plusieurs aspects différents en même temps, ce qui permet de ne lasser personne, et de ne pas trop répéter inlassablement le même exercice. Et cela semble convenir aussi à Roméo qui devient plus présent dans la connexion, sans pour autant être trop envahissant, bien que le chemin à parcourir soit encore long.

Le travail à distance (par correspondance) nécessite que l’élève soit très réceptif, attentionné, et organisé pour gérer seul les séances avec son équidé. C’est un critère important pour envisager progression et réussite.

Actuellement Natalia perfectionne les exercices des coaching en ligne sur les pivots, et sur le saut à la longe, ainsi qu’un travail sur la conduite en main, en particulier du côté droit. Les conseils et directives supplémentaires sont fournis par mail avec fiches techniques, ou enregistrements audio personnalisés.

Compte rendu

Afin de rendre ces comptes rendus bien plus authentiques, ils sont écrits par Natalia elle-même, qui est la plus qualifiée pour nous relater les progrès qu’elle constate ou ressent, et ce qu’elle peut observer dans les changements sur Roméo.

Séance du dimanche 2 mars 2014 :
Dans la semaine, Gaëlle m’a envoyé notre première fiche technique : le changement d’œil. Je débute donc la séance par un stick to me (conduite en main). En effet, en plus de l’exercice sur le changement d’œil, nous avons un gros travail à faire sur le respect de l’espace personnel. Roméo me colle et son nez m’envahit sans cesse. Afin d’obtenir des progrès, je me fixe des objectifs simples et précis :
– Des départs légers et connectés
– Un espace personnel respecté (agir avec ma gestuelle pour repousser ses attaques)
Puis, nous nous plaçons sur la ligne centrale de la carrière et nous travaillons les changements d’œil.
Dans les séances suivantes, nous continuerons le travail de mener en main et m’appliquerai à faire respecter mon espace personnel. Être ferme et s’y tenir à la maison pour ne pas être débordée en concours.
A chaque séance, nous continuons l’apprentissage du pivot (mouvement des antérieurs autour des postérieurs). Maintenant, je demande plusieurs pas à la suite dans les deux sens. Roméo ne fuit plus dans le mouvement, il est plus attentif à mes demandes. Les postérieurs bougent de temps en temps, mais tout en restant dans la zone du cerceau.

Le mot du coach

Les premières vidéos reçues montrent un bon travail avec pas mal de rigueur.

Il y a toujours des choses à améliorer, mais le couple à déjà fait beaucoup de progrès en très peu de temps, et ça c’est juste SUPER !

Vidéo du travail sur le pivot :

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Coaching en ligne : La conduite à distance pour le saut à la longe

Publié le 4 mars 2014 par Gaëlle Dobignard

Pour écouter l’enregistrement du podcast vous pouvez :

l’écouter directement sur le blog, en cliquant sur le bouton « play » ci dessous,
le télécharger en cliquant sur « télécharger »,
le télécharger en faisant un clic droit ici, puis « enregistrer sous ».

Podcast: Play in new window | Download

Voici une vidéo de Roméo et Natalia sur l’exercice d’équifeel, intitulé le saut à la longe.

Le principe est le suivant : Une zone centrale réservée au piéton, de laquelle ce dernier n’a pas le droit de sortir. Un obstacle situé à 4 m de la zone, qu’il faut faire franchir à l’équidé dans les deux sens.

Pour plus d’information sur cette discipline fédérale et en savoir un peu plus sur les différents tests proposés : règlement ÉQUIFEEL

Transcription texte de l’enregistrement :

Bonjour et bienvenue dans ce 3ème épisode de la série « coaching en ligne », où je vais aborder aujourd’hui la notion de conduite à distance. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à mettre en pause cet enregistrement, et à visionner la vidéo de Natalia et Roméo, afin de prendre connaissance de la séance que je vais commenter.

{…}

Il y a 3 choses à régler principalement qui sont les suivantes :

ton positionnement dans l’espace (tu bouges trop tes pieds partout… d’où les risques de sortie de zone)
ton efficacité à distance : Roméo doit être aussi réceptif sur une corde de 3m que sur la corde de 7m
la gestion de cette grande corde de 7m qui n’est visiblement pas suffisamment acquise.

Les points positifs à retenir sur cette séquence vidéo :

Roméo est attentif à tes demandes, et ne fait pas d’erreurs
Roméo saute de bon coeur, le problème n’est donc pas en lien avec ces capacités sportives

Les étapes à appliquer pour progresser sur cet exercice à distance :

1- Reprendre tout d’abord les bases du travail sur le cercle, et la conduite au bout de la corde de 3,70m.

pouvoir envoyer Roméo à un endroit bien précis à distance (pas nécessairement un obstacle à chaque fois)
pouvoir récupérer rapidement l’attention une fois la difficulté franchie, et le poney face à toi.
Et tout cela, sans bouger tes pieds !! (pour t’aider tu peux t’assoir sur un bidon, ou mettre un cerceau au sol)

2- Ensuite faire la même chose en augmentant progressivement la distance, en fonction des résultats obtenus à l’étape précédente bien sûr.

manipuler la corde de 7m et se familiariser avec cette longueur difficile à apprivoiser au début !
Envoyer Roméo de plus en plus loin, derrière un plot par exemple : à 4m, puis 5 puis 6m.
Et toujours sans bouger tes pieds, pour augmenter ton espace personnel, et ta capacité à contrôler le poney à distance.
tu peux t’aider au départ d’une chambrière avec une longue mèche qui permet d’être crédible sans bouger les pieds !

3- Une fois toutes les étapes acquises et faciles, reprendre l’exercice initial pour observer les changements

Tu devrais maintenant pouvoir réaliser le saut à la longe avec beaucoup plus de réussite que jusqu’à maintenant !

Nous attendons avec impatience tes premiers comptes rendus sur ta progression dans cet exercice là et les changements de comportement de Roméo également, devant tes nouvelles attitudes.

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Merci

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Chevaux ou équitation ?

Publié le 3 mars 2014 par Gaëlle Dobignard

Cet article participe à la quatrième édition du festival La Cavalcade des Blogs, organisé ce mois-ci par Amandine, du blog Le journal de Taylor et Vinci.

Le thème est : La naissance d’une passion

Et voici ma contribution

Passion des chevaux ou passion de l’équitation ?

Me concernant c’est très clair, puisque je suis à la base, attirée par tous les animaux, et en particulier les félins et les équins. Issue d’une famille non équitante et habitant en ville, personne n’a jamais su dire d’où provenait ces passions… Mais elles existent belles et bien, et envahissaient mon esprit d’enfant et d’adolescente.

La naissance d’une passion

complice des équins

J’ai tout juste 6 ans lorsque je rapporte de l’école, un papier mentionnant des cours d’équitation dans un centre aéré, les mercredis. Je me revois dire à mes parents que c’est ça que je souhaite faire, sans savoir dire pourquoi j’ai envie d’essayer cette activité là. On me répond que c’est compliqué, car je pratique déjà la musique (comprendre : une expérience musicale peu concluante) les mercredis, et il semble difficile de cumuler. Je me rappelle dire que je préfère arrêter les cours de musique (d’ailleurs je n’ai jamais aimé cela…) et aller voir les chevaux !

Après un moment (quelques jours) qui m’a semblé interminable, c’est d’accord pour un essai le mercredi suivant ! Je ne pense plus qu’à cela, m’imaginant déjà chevauchant un animal à travers la campagne ! Une fois sur place, nous ne sommes qu’une poignée d’enfants à vouloir essayer (4 ou 5 de mémoire). Les chevaux et grands poneys, sont tout prêts, et nous attendent dans l’écurie. Cela sent bon le cuir, le cheval, la paille, le foin et je m’imprègne de cette odeur dont je ne me suis jamais lassée !

Le premier contact

Mon compagnon pour cette première leçon, s’appelle Kerga. C’est un gros hongre placide de type grand poney trapu (demi trait ou apparenté), mais il fait petit comparé aux autres. Les poneys que nous connaissons aujourd’hui dans tous les centres équestres, étaient très rares à cette époque, et j’ai pratiqué 2 années à cheval avant de découvrir les joies de l’équitation sur poneys.

Ce regard qui en dit long

Kerga fait son travail de cheval d’instruction en me promenant sur son dos, bien gentiment dans le manège, tout comme ses camarades. En fait, je ne suis pas très rassurée sur cette grosse bête que je n’ai même pas appris à connaître auparavant… Je le caresse tout en faisant des tours de piste et en m’appliquant à faire les exercices demandés par la monitrice. Ce n’est pas facile et j’ai peur de tomber ! Lorsqu’il faut envisager d’essayer l’allure du trot, je me dégonfle littéralement dans un premier temps, pour observer ce que vont faire les autres. Puis je me lance, je me fais secouer dans tous les sens, c’est inconfortable au possible, mais je m’accroche et je n’ai plus peur, Kerga est devenu mon ami, bien malgré lui, et malgré moi aussi !

J’ai attrapé le virus des chevaux…

De retour chez moi, je refuse de me laver les mains… elles sentent bon le cheval (= l’odeur d’écurie et de fumier) et j’aimerai m’endormir en m’enivrant encore de ces senteurs si délicates. Pas facile alors d’être parents, je présume !

Je me suis rapidement rendu compte que j’aime autant être juchée sur le dos de l’animal qu’à côté de lui à le brosser, le curer, ou encore l’emmener brouter. Quelques années plus tard, alors que mes camarades rêvaient de compétitions et de grands prix de sauts d’obstacles, j’imaginai mon futur cheval ou poney un peu différemment, car je voulai qu’il me comprenne sans bride, sans selle et sans artifice…

Galops de découverte

Nos rêves nous permettent d’avancer

Ce rêve à pu devenir réalité car la passion du cheval m’a guidée jusque là, m’incitant sans cesse à rechercher de meilleures solutions pour communiquer avec eux. Sans cette passion, et cette intuition au fonds de mon coeur, j’aurai sans doute laissé tomber, car ce qui était (et est encore aujourd’hui) enseigné dans la plupart des clubs hippiques, ne me convenait pas et ne m’apportait pas de profonde satisfaction.

En qualité d’enseignante, j’ai tenté de faire découvrir un maximum d’aspects équestres à mes élèves, pour leur donner le goût de la passion du cheval, plus que celle de l’équitation. Et je suis heureuse aujourd’hui, lorsque je peux transmettre quelques valeurs que j’ai apprises, et qui simplifient la vie !

À présent j’ai d’autres rêves qui me poussent vers l’avant, encore et toujours.

Et vous ?

Quelle est votre passion?

Les chevaux ou l’équitation ?

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Le défi de Cheval-facile…

Publié le 25 février 2014 par Gaëlle Dobignard

Le défi fou…

5 mois pour le réussir…

Pour ce défi, j’ai choisi une lectrice du blog (Natalia), propriétaire de son poney (Roméo) , pratiquant avec lui la discipline de l’équifeel, et souhaitant participer aux Championnats de France de juillet 2014.

Je souhaitais avant tout autre chose, coacher pour ce défi, un couple où je ne connaissais, ni l’humain, ni l’équidé, ce qui rend le challenge, bien plus piquant et intéressant ! Mais bien plus compliqué aussi !

L’équifeel, est une activité proposée par la FFE (Fédération Équestre Française) qui se pratique au sol, et où le piéton se doit de faire exécuter certains exercices à son cheval, en choisissant à l’avance un contrat de points allant de 10 à 20, selon la difficulté. Certains tests sont même réalisés en liberté, ce qui implique une bonne harmonie du couple, et une complicité à toutes épreuves !

Natalia et Roméo à l’entraînement au travail à pied.

Le but du défi :

Tout d’abord, redonner à Natalia, confiance en elle, car elle est vite dépassée par l’énergie débordante de Roméo, lors d’un concours.
Leur permettre de se perfectionner sur les différents tests, grâce à un coaching à distance durant ces 5 mois, et tenter de fixer ces nouveaux acquis pour s’en servir en compétition.
Prouver que le coaching à distance est possible et tout à fait réalisable aujourd’hui, en particulier grâce à la vidéo qui permet de retranscrire les erreurs et les progrès.
Si Natalia réussi à gérer et canaliser le comportement de Roméo, mon objectif est un podium, pour ce couple en 2014…

Les inconvénients :

Il me faut apprendre à connaître mes élèves assez vite, en fonction des comptes rendus détaillés établis par Natalia, en vue d’exposer leurs points faibles et leurs points forts.

Je dois visionner quelques vidéos attentivement, pour cerner les principaux thèmes de travail à aborder en priorité. Ce travail initial est assez prenant, car je ne les ai jamais vu travailler en réel !!

Si je me trompe sur mon diagnostic de départ, nous perdrons un temps précieux, pour rien …

Les avantages :

Cela permet à Natalia d’avoir un coach personnel durant les mois à venir, jusque sa participation aux Championnats, et de ne plus se sentir seule et désemparée, lorsqu’elle ne parvient pas à réaliser un exercice avec Roméo.

Cela me permet de me positionner comme intervenant à distance, et de juger en temps réel mes éventuelles erreurs d’appréciation.

Natalia utilise mes consignes de travail et mes conseils à son rythme, et me relate ses progrès au fur et à mesure, pour que je puisse réajuster si besoin les exercices.

Je ne me déplace pas et travaille à domicile, pour ainsi dire, aux heures qui me conviennent le mieux.

Portrait de Roméo (vu par Natalia) :

Roméo le poney du défi !

Roméo, poney B d’1m20, élevé au biberon suite à la mort de sa mère. Il est né en mai 2005. Il aura donc 9 ans en mai 2014.
Roméo n’est pas un poney grégaire, il se détache facilement de ses congénères car il est très proche de l’homme. Il envahit souvent l’espace personnel s’il n’a aucune limite imposée.

Dans le travail, il aime apprendre de nouvelles choses et les séances doivent être variées pour ne pas engendrer de lassitude. Physiquement, il est plus à l’aise dans ses allures, cette énergie dynamise nos séances de travail. Son objet fétiche ? Son ballon ! Qu’il adore trimbaler dans tout le pré.

Auto portrait de Natalia :

Jeune fille et son poney, les pieds dans un étang

Natalia et son amour de Roméo, les pieds dans l’eau.

J’ai 25 ans. J’ai commencé l’équitation en centre équestre mais la peur de monter à cheval m’empêchait de profiter pleinement de l’animal. Inscrite sur un forum de shetland, je voulais moi aussi travailler à pied avec mon poney. J’ai donc acheté Roméo. Puis, en découvrant l’équitation éthologique puis l’equifeel, j’avais enfin découvert une discipline qui me correspondait. J’ai débuté dans un centre équestre, mais rapidement j’ai poursuivi les entraînements de mon côté, souvent seule. J’ai déjà participé à trois championnats de France avec Roméo, dont une 3ème place du podium en 2011.
Mon auto-portrait ? Je suis organisée et planifie mes entraînements pour chaque séance … un grain de sable qui enraye la machine et c’est la panique ! Les concours créent un stress néfaste pour notre travail et notre relation. Une perte de contrôle me déstabilise rapidement et les idées se brouillent : la longe, le stick, …

Natalia et Roméo ont un blog où sont relatées toutes leurs aventures et le travail fait ensemble au fil des jours : La gazette d’un petit poney

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Horse Agility, niveau débutant

Publié le 22 février 2014 par Gaëlle Dobignard

Le parcours débutant = level starter d’horse agility

In extrémis, pour cause de météo déplorable, nous avons pu participer au concours de niveau Starter en Horse Agility, de Janvier/février, dont la clôture était le samedi 15/02/2014.

Du coup c’était tout de même un peu stressant, car nous n’avions pas pu travailler les poneys et chevaux comme nous l’aurions souhaité, pour présenter quelque chose de plus propre… L’essentiel n’est-il pas de participer ?? Alors nous avons participé, du mieux que nous avons pu !

Pour mémoire, le parcours de niveau débutant (=starter) était expliqué dans un article dédié, début janvier. C’est donc sur ce parcours qu’il fallait travailler et présenter les équidés.

Les difficultés rencontrées ?

Pour Olivo, cheval déjà bien éduqué et travaillé au sol, peu de difficulté, si ce n’est de faire attention à ses pieds lors du reculer par dessus la barre !

Pour les poulains, il a fallu d’abord, apprendre à reculer, puis à enchaîner plusieurs pas ! Le problème s’est également posé de lever les pieds par dessus la barre !! Peu à peu, il y a de l’amélioration, mais nous avons fait tellement peu de séances préalables, qu’il serait malvenu de leur en vouloir…

Il fallait aussi apprendre à Caf’ à sauter, ce qu’il a découvert seulement la veille du parcours… il perd donc beaucoup de points sur l’obstacle puisqu’il l’enjambe sans réellement le sauter !

Quoi qu’il en soit, on s’est bien amusé, et les équidés se prennent également au jeu à chaque fois ! Nous avons jonglé entre les averses pour filmer les parcours et les faire valider avant l’heure limite.

Vraiment hâte de faire le suivant !!

Les résultats et les vidéos :

Olivo marque 99 points sur 100 et se classe second. Il y a 28 participants et de nombreux ex-aequo. Nous avons obtenu le niveau supérieur, donc prochain parcours à disputer sur le « level first » !! –> nouveau challenge, c’est chouette !

Byhalia, pour son second parcours, est beaucoup plus en avant, et se prête volontiers au jeu. Les reculers sont encore hésitants mais cela s’affinera avec le temps, elle n’a pas encore 3 ans.

Au classement, elle est 12ème, avec 97 points (toujours sur 100), et accède également au niveau supérieur à partir de maintenant ! Le travail est récompensé.

Consulter les résultats de l’épreuve ‘chevaux’.

Quant à Caf’ et Crem’ c’était son premier parcours, puisqu’il entre dans l’année de ses 2 ans, et peut donc officiellement participer aussi !

Le jour du parcours était sa 5ème séance de travail à pied, et j’avoue que je suis impressionnée par sa capacité à apprendre, et à restituer sans rabâcher. Il est vraiment très agréable à côtoyer comme poney !

Il y a 11 participants en catégorie Poney, et Caf’ se classe 5ème avec 93 points. Voir les résultats de tous les participants.

Et vous ? avez vous envie de participer aussi ??

Laissez vos commentaires ci-dessous, pour partagez vos impressions !

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Comment choisir un licol & comment mettre un licol ?

Publié le 19 février 2014 par Gaëlle Dobignard

Bien choisir le licol pour son cheval ou poney

La taille de l’animal

Comme pour bon nombre de matériels, il existe différentes tailles et formes de licols :

mini = mini shetland (pour les minis comme son nom l’indique)
pony = poney ou shetland (petite tête)
cob = grand poney de taille C ou D
Full = cheval, ce qui couvre la plus grande majorité des utilisateurs
X-full = cheval de trait (ou cheval ayant une grosse tête)

Attention tous les fabricants ne mettent cependant pas la même étiquette de taille, il faut parfois convertir ! (ce serait plus simple, j’en conviens, mais je n’y suis pour rien !!)

on trouve aussi les licols d’élevage :

Foal pony = pour les poulains poneys
Foal = pour les poulains
Pour les poulains de type trait, un licol pour shetland fait bien l’affaire, ou les licols poney de marque Cottage Craft qui sont très résistants et multi réglables !

Licol poulain : cliquer pour agrandir

Les licols spécifiques pour poulains, ont parfois (pas toujours) la spécificité de trois réglages permettant de suivre la croissance de la tête, au fils des jours et des mois suivant la naissance. C’est un atout considérable, si l’on ne veut pas acheter un licol tous les 2 mois !!

On trouve facilement, dans le commerce, les tailles cob et full, on commence à trouver des tailles pony, et un peu plus rarement les tailles X-full.

Les matériaux utilisés sur un licol

le cuir : préférer un cuir huilé ou gras, qui sera souvent de meilleure qualité.
le nylon : pour un bon maintient du licol, une double voire une triple épaisseur est recommandée, sinon le licol n’a aucune tenue et s’emmêle sur lui-même.
Le BioThane offre des coloris flashy pour ceux qui aiment

le biothane est une matière synthétique colorée qui recouvre une âme en nylon. Très utilisé en endurance, car il ne craint ni l’eau ni la sueur. Existe aussi en béta (peu connu) c’est un biothane ayant l’aspect et le toucher du cuir, et des coloris un peu moins flashy.
en cordelette : utile pour le travail, mais pas pour l’écurie ou l’attache. Rechercher du 6mm de diamètre, en corde pré-étirée.

Dans tous les matériaux on trouve des qualités diverses et variées, et faire le bon choix, n’est pas toujours aisé !

Il en va de même pour les boucles, qui selon l’alliage de métaux seront plus au moins solides, et rouilleront plus ou moins vite. Certains métaux ne rouillent pas (inox, laiton) mais augmentent considérablement le prix d’achat.

La qualité

Elle ne dépend pas uniquement de la marque (et donc du prix), il faut donc être vigilant sur ce que l’on achète. J’ai de très vieux licols depuis plus de 25 ans qui sont de marque cottage craft, et malgré les années, me rendent toujours service aujourd’hui !

Il y avait fut un temps, de très bons licols en nylon, doublés de cuir fin, qui duraient également longtemps, mais que l’on ne trouve malheureusement plus dans le commerce.

Les copies de matériaux synthétiques autre que ceux réalisés en pur biothane (marque déposée), sont souvent cassants en hiver et ont une durée de vie assez brève (exemple : arden, norton), hormis les produits de la marque ZILCO qui propose également une gamme variée de sangles de très bonne qualité. Tous les produits de la marque Podium sont en vrai Biothane, ainsi que ceux de la sellerie en ligne Cavalier de sport.

Un licol en cordelette (dit licol éthologique, dans le langage courant français) de bonne qualité se repère à sa texture moins souple que les autres, sans pour autant être rigide. Vous pouvez en trouver à la source, sur le site de P. Parelli, ou également chez ce fabricant allemand chez qui je me fournis depuis plusieurs années.

La gamme Cottage Craft à prix réduits

Le prix

Les premiers prix sont aux alentours de 5/6€ et de qualité moindre et peuvent aller au dessus de 60/70€ pour du matériel en cuir, surpiqué, avec une bouclerie de qualité. Cela va donc dépendre principalement de votre budget et de l’utilisation précise du matériel. Un bon licol en corde vaut environ 25 €, les tarifs en dessous représentent de la gamme moyenne à faible.

La nomenclature du licol

Pour vous aider à reconnaître toutes les parties composant un licol, je vous ai fait un petit schéma ci-dessous.

nomenclature du licol : cliquez sur l’image pour agrandir

Comment savoir si le licol est bien ajusté à votre cheval ou poney ?

Tout d’abord la muserolle ne doit pas être trop serrée, pour que cela soit confortable pour l’animal.

tête de poney, avec repères pour les apophyses zygomatique

Points de repères pour ajuster le licol

Les montants ne doivent jamais frôler les yeux. La longueur de ceux-ci n’étant pas réglables, on ajuste l’emplacement de la muserolle grâce au bouclage de la têtière.

Le bon réglage veut que la muserolle soit sous l’apophyse zygomatique, à environ 2cm ou 2 doigts pour un cheval et 1cm pour un shetland (cliquer sur l’image ci contre pour l’agrandir). En aucun cas la muserolle ou les boucles ne doivent se positionner sur cette partie osseuse, sous peine de provoquer des plaies par frottement. La sous-gorge doit permettre de passer la main sans quoi elle risque d’entraver la respiration.

Insuffisamment ajusté, le licol peut s’enlever par simple frottement de la tête contre un mur ou une barre d’attache ! Soyez donc vigilants…

Comment bien mettre un licol à son cheval ?

Voici en image, avec les explications, la méthode la plus pratique pour ajuster un licol sur la tête. Ici il s’agit d’un licol en corde, mais c’est exactement la même procédure pour un licol d’écurie normal.

transcription texte de la vidéo :

Comment mettre un licol de travail ? C’est exactement la même chose qu’un licol d’écurie. On a la muserolle, une têtière, et au lieu d’avoir une boucle métallique, on a un petit anneau en corde. On enlève le licol d’écurie et on le met autour de l’encolure. Je me saisi dans la main gauche de la muserolle, et de la têtière. Avec la main droite je prends mon cheval par la tête, et j’emmène la main gauche par en dessous de manière à récupérer dans la main droite la têtière. J’aide mon cheval à mettre son nez dans la muserolle, en le caressant comme ceci avec le licol, de façon à l’ajuster correctement sur sa tête. Puis je glisse le pendant de la têtière à l’intérieur du petit anneau, avant de faire un tour complet autour de celui ci pour faire le noeud, d’avant en arrière pour que le pendant se retrouve loin de l’oeil.

( Je touche une petite commission si vous passez par les liens Amazon pour commander ; cela m’aide à entretenir ce blog, alors merci si vous le faites ! Je ne me permettrai jamais de recommander du matériel que je n’ai pas testé, ou qui ne me convient pas.)

Et vous quel(s) licol(s) avez vous choisi(s) pour votre cheval/poney ??

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Licol d’écurie VS licol éthologique…

Publié le 18 février 2014 par Gaëlle Dobignard

Licol plat VS licol en corde…

Pourquoi ce titre ?

Pour éclaircir la notion et l’utilité de chacun de ces matériels indispensables au cavalier, meneur, ou toute personne manipulant régulièrement les équidés.

Pour expliquer la différence entre chacun d’eux, et surtout pour dire que « éthologique » n’est absolument pas le terme indiqué pour cela !!!!

–> Mais comme tout le monde en France à décidé d’user de cette terminologie à toutes les sauces, il faut bien faire avec, tout en essayant de rétablir la vérité, lorsque nous en avons conscience…

Le licol d’écurie

Cheval avec licol d'écurie en cuir huilé.

Poney avec licol d’écurie en cuir gras.

Il est souvent plat, en nylon ou en cuir, voire en matériaux synthétiques modernes tels que le biothane (marque déposée) ou ses copies.

Le fait d’être large (plat) procure une zone confortable au contact du cheval, en cas de tension, ou d’utilisation prolongée.

Ce licol est utile au quotidien pour manipuler les chevaux bien éduqués, qui suivent et bougent sans problème, autour de nous.

Il est rapide à mettre si le bouclage est de qualité, et c’est un gain de temps lorsque l’on a beaucoup d’équidés à sortir/rentrer, etc.

Poney à l’attache avec licol d’écurie en nylon doublé.

Il est également utilisé lors des transports, surtout si l’animal doit y être attaché.

Il s’utilise communément avec une longe d’écurie d’environ 2m de long, avec ou sans mousqueton. L’intérêt du mousqueton n’existe que si vous avez régulièrement besoin de séparer le licol de la longe (comme pour préparer un poney à l’attelage, en lui enfilant le harnais), sinon peu, voire pas d’intérêt, c’est souvent ce qui lâche en premier.

Selon moi, un licol d’écurie pratique est un licol, qui se tient de lui même (donc doublé voire triplé en épaisseur) et dont la boucle est facile à utiliser si l’on a qu’une seule main de disponible, toujours pour le gain de temps dans les manipulations quotidiennes.

Pour quelques idées et conseils sur le choix d’un licol

Le licol de travail

C’est un outil de travail et d’éducation.

Réalisé en corde marine pré étirée de 6 voire 7 mm de diamètre, qui ne casse pas (contrairement à presque tous les licols d’écurie du commerce), ce licol ne s’utilise pas n’importe comment ! Les licols confectionnés à peu cher en cordelette molle non étirée sont peu pratiques (difficiles à enfiler, ils s’emmêlent, et sont trop souples ou élastique), ainsi que leur opposés en corde épaisse et rigide qui sont peu confortables et s’adaptent difficilement à la morphologie de la tête.

Licol dit éthologique en cordelette pré étirée 6mm

Généralement associé à une corde marine de presque 4 m de long, l’ensemble est un outil d’éducation, pour apprendre à communiquer correctement avec les équidés. Le fait d’être en corde d’un certain diamètre, permet par une action fine et précise sur la tête du cheval, d’obtenir rapidement les réponses désirées.

Il se fixe par un nœud sur le côté qui se fait et se défait rapidement, dans la mesure ou il est fait comme il faut !

On évite de laisser un cheval attaché avec ce matériel sans surveillance, car comme dit précédemment, il est incassable, s’il est de qualité… De même on ne le laisse pas sur la tête de l’animal seul, pour les même raisons, évidentes de sécurité.

Ce licol en cordelette, peut également servir à monter, sous réserve que le cheval ou poney y soit habitué, et qu’il connaisse les codes de conduite préalable (cela ferra l’objet d’un autre article). Contrairement à ce que peuvent penser certaines personnes, ce matériel ne sert pas à atteler… car il n’y a aucun frein de livré avec !! Or le frein est indispensable en attelage pour la sécurité de tous : un animal, même bien éduqué, devra avoir une embouchure sur son filet, un accident étant trop vite arrivé.

Pour ma part, j’utilise ce licol là au quotidien, sur des animaux à l’éducation, et dont les codes ne sont pas encore bien mis en place. Je m’en sers aussi presque systématiquement lorsque je travaille au sol ou monté, avec mes chevaux ou poneys.

Voici quelques conseils sur le bon choix de matériel « éthologique », et les boutiques sérieuses ou se les procurer.

pouliche au débourrage conduite en licol en corde.

En conclusion

Les deux matériels sont utiles et indispensables mais l’un ne remplacera jamais l’autre !

Tout homme de cheval (ou femme, d’ailleurs !!) se doit de posséder les deux dans sa sellerie pour répondre au mieux de toutes les circonstances se présentant à lui (elle).

À venir, un article complémentaire sur les licols…

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Pur-sang

Publié le 16 février 2014 par Gaëlle Dobignard

Une histoire comme on en rêve tous…

Cheval d’une vie…

Il y a plusieurs années déjà, il m’est arrivé quelque chose d’extraordinaire. J’écris extraordinaire, car cela l’est vraiment, et que je pense sincèrement que ce genre d’aventure n’arrive qu’une seule fois dans une vie de cavalier… quand encore elle arrive.

Depuis longtemps, j’achetais des chevaux et poneys, pour leurs qualités mentales et physiques, mais je n’avais encore jamais acquis un animal sans raison particulière, jusqu’à ce jour là…

Je m’étais déplacée pour une vente aux enchères comprenant quelques animaux et du matériel agricole. Aucun des équidés ne convenait à mon cahier des charges, et je restais uniquement pour tenter de toucher quelques outils de travail à prix raisonnable. Arrivée très en avance, j’ai du attendre une bonne heure avant l’adjudication, où je suis retournée voir les chevaux dans l’écurie.

J’ai alors pris conscience que l’animal du milieu ne se laissait jamais approcher et restait dans le fonds de son box dès qu’une personne se présentait devant lui. Or je me souvenais clairement lui avoir caressé les naseaux, lors de ma visite initiale. Curieux. Je suis allée face au box, et il est venu à nouveau, présentant son nez entre les barreaux pour que je le touche. Bizarre. J’ai repris mon poste d’observation à l’entrée de l’écurie, et j’ai fait ainsi plusieurs tests, pour réaliser que ce pur-sang venait systématiquement aux grilles de son box à chaque fois que je me déplaçais… Pourquoi ?

La complicité entre nous deux est naturelle.

Pourquoi cet animal si farouche s’intéressait-il à moi ? Pourquoi refusait-il le contact avec l’humain, et recherchait-il ma présence et mon contact ? J’avais conscience qu’il essayait de me faire passer un message, mais il m’était difficile de comprendre lequel… Si ce n’est qu’il m’avait choisie. Sauf que je n’ai jamais voulu de pur-sang, que ce soit à titre personnel ou professionnel, car ce sont des animaux délicats, souvent fragiles, et à ne pas mettre entre toutes les mains. En plus de cela, il n’avait pas dû être beaucoup nourri, car à 4 ans, il ressemblait plus à une carte postale qu’à un cheval, surtout de face.

Allez savoir pourquoi, j’ai acquis ce pur-sang ! Quelque chose me disait au fonds de moi, qu’il fallait le faire. Il y avait trop de signes pour les ignorer ! Pour une bouchée de pain, je suis devenue (l’heureuse) propriétaire d’Olivo (c’est son nom), un cheval quasi sauvage, puisqu’il n’était pas du tout manipulé, et n’avait jamais eu le moindre le licol sur la tête !! De mon entourage, personne n’a compris cet achat. J’ai d’ailleurs mis longtemps aussi à comprendre, je l’avoue… Pendant de nombreux mois, j’ai douté, car l’animal était plus que compliqué, et refusait le contact humain la plupart du temps. Vis à vis de moi il n’a cependant jamais eu de comportement inapproprié, mais le fait de le voir réagir violemment avec d’autres personnes commençait à me faire peur aussi.

cheval et sa cavalière en pleine harmonie

Je pense et tu agis, nous ne faisons alors plus qu’un.

Puis peu à peu j’ai pris sur moi, et je l’ai laissé me guider. Olivo est devenu mon maître, m’ouvrant le chemin vers une nouvelle voie, une vie tournée vers le ressenti, les sensations et les émotions. Je suivais alors une formation en équitation comportementale, qui soudain a pris un tout autre sens, une autre dimension, bien moins théorique et tellement plus réelle !

La relation fusionnelle que j’entretenais avec cet animal étonnait tout le monde. Moi qui ne montais que sur des poneys, je me retrouvais perchée sur un cheval qui avait été conçu pour courir sur les hippodromes !

Olivo m’a appris la patience, la sagesse, le respect et l’amour qu’un cheval peut donner à son cavalier lorsqu’il l’a lui même choisi. Grâce à lui, j’ai dépassé mes craintes et mes angoisses, et nous avons réalisé de belles performances ensemble.

Olivo est un cheval exceptionnel, un pur-sang doté d’une extrême sensibilité, qui m’a offert la possibilité de me découvrir, d’apprendre à mieux me connaître, pour révéler les points forts et les meilleurs aspects de ma personnalité.

Tout l’amour qui se lit dans ton regard m’émerveille toujours !

Je suis pleinement consciente que j’ai eu une chance immense de croiser la route de cet animal hors du commun à mes yeux. Avec un cheval aussi fin, on ne triche pas, on ne ment pas, car il est le reflet exact de notre état d’âme du moment.

Pur-sang je te remercie !

Olivo, cheval d’une vie.

Cet article participe au festival « La croisée des Blogs« , organisé par Arnaud du blog Terre de repos, dont le thème est : « ce qui à boosté mon cheminement« .

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Soutien à la compagnie Equinoctis

Publié le 10 février 2014 par Gaëlle Dobignard

Sabrina et sa jument lors d’un tournage à Mâcon.

EQUINOCTIS est une troupe de théâtre équestre et musical, ou le cheval est là pour démontrer qu’avec une seconde chance dans la vie, il est possible de faire de grandes choses. Sabrina Sow travaille avec des animaux qui ont eu un mauvais départ dans la vie, et qui n’avaient que peu d’espoir de survie s’ils n’étaient pas « tombés » entre ses mains.

Par ces actions, la compagnie souhaite montrer que tout le monde à droit à une seconde chance, animaux comme humains, en se produisant dans les quartiers défavorisés et en utilisant ce médiateur extraordinaire qu’est le CHEVAL, pour transmettre ce message.

Le chapiteau après la tempête…

Or en décembre, la tempête a ravagé le dôme en structure métallique que la troupe venait d’acquérir pour leurs représentations. En quelques temps, ce sont des mois voire des années d’efforts réduits à néant, des artistes au chômage technique et des chevaux qui se demandent ce qu’ils vont devenir.

Pour remettre le chapiteau sur pied il faut compter environ 15 000€ selon les premiers devis. C’est plus du double de la souscription que Sabrina à lancé sur le site « My Major Company« . Or le temps est maintenant compté, car si la somme de 6000€ n’est pas réunie avant le 26 février, l’argent versé sera rendu aux différents contributeurs, et la troupe Equinoctis ne touchera aucune aide de ce côté là.

Vous pouvez les aider de plusieurs façons :

– par un « don » sur la souscription lancée en ligne (en échange de quoi, vous pouvez obtenir des places de spectacles, stages, etc)

– par une action physique sur le terrain (bricolage) si vous habitez en Saône et Loire. Vous pouvez alors contacter directement la compagnie.

– en relayant cette information sur vos réseaux sociaux pour diffuser le projet au plus grand nombre.

(crédit photo et vidéo : equinotis)

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Le salon Cheval Passion d’Avignon

Publié le 9 février 2014 par Gaëlle Dobignard

En Janvier, comme tous les ans depuis presque 30 ans, c’est le festival équestre en Avignon de Cheval Passion.

Voilà longtemps que je voulais m’y rendre et y assister pour voir ce que ce salon avait de si particulier. Cette année, j’ai eu l’occasion et la possibilité d’aller passer quelques jours en Provence à cette époque (15 au 19 janvier), et j’en ai donc profité pour découvrir Cheval Passion, et vous rapporter mon point de vue (strictement personnel, il va de soi)

De nombreuses aires d’évolution, un programme un peu succinct.

Des enrênements parfois un peu contraignants.

Tout d’abord, beaucoup d’espaces de travail (carrière ou rond), et peu d’animations sur ces espaces, ce qui est dommage au final, car regarder des chevaux se détendre de l’enfermement en box, ça va bien 5 minutes, ensuite c’est vite lassant ! Par contre à partir de 14h il y a des animations partout en même temps, il faut donc choisir ou courir… De plus les informations sont difficiles à dénicher, il faut questionner les cavaliers directement, car le programme est très évasif, tant sur les lieux de démonstrations que sur les horaires précis. Vraiment dommage, sauf si le but est de s’entraîner physiquement à arpenter les allées en tout sens. D’autant que la météo peu clémente et humide ne rendait rien agréable au fil des jours. La persévérance aidant j’ai pu tout de même assister à quelques épreuves sportives (équitation camargue et western) dont je vous parlerais dans un prochain article.

Les spectacles équestres

Midi et soir, au Cabaret équestre et à la Bodega (deux halls distincts), se produisent différents artistes avec leurs chevaux et poneys, durant les repas. Nous y avons assisté un soir, afin de dîner en observant les numéros proposés sur la scène. En dehors de quelques rarissimes exceptions, le spectacle est fort décevant pour un public averti, et même non averti. Beaucoup trop de prestations en liberté, avec des chevaux insuffisamment éduqués, peu voire pas connectés avec leur partenaire, regardant avec insistance la sortie, voire cherchant comment déjouer les aides qui les repoussaient à la porte. Bref, rien qui ne fait vraiment rêver, tout au contraire. Sans parler de l’envie de tout ces « artistes » de faire réaliser une croupade, un cabrer ou un pas espagnol à son compagnon,

Spectacle du cabaret équestre

à grand renfort de coup de stick. Des animaux souvent en défense et tellement coincés dans leurs rênes fixes que les surfaix se retrouvent sur le garrot et les coudes… Et dans les prestations en selle, de type dressage ou carrousel, rien d’extraordinaire non plus, des équidés manquant d’entrain, pas en avant, avec des cavaliers qui grattent de l’éperon durant toute la prestation, et des embouchures à branches souvent mal réglées.

Inutile de préciser que l’on n’y a pas assisté une seconde fois ! Pour résumer, j’ai retenu que si l’on a des bottes ou des mini chaps qui montent au dessus des genoux, et une cape ou une veste de spectacle, on est opérationnel pour être artiste… peu importe le travail équestre en amont, l’illusion devrait suffire. Franchement j’ai trouvé que l’image donnée est loin d’être excellente, en dehors de quelques rares cas sur lesquels je vais revenir plus en détail (dans un article à paraître), car ils ont le mérite de sortir du lot, et de très loin.

Plus de 200 exposants

Au niveau des halls dédiés aux exposants, rien à dire, c’est à peu près le même « grand supermarché » du monde du cheval, qu’au salon de Paris ou de Lyon, à la différence qu’on y retrouve principalement des selleries western ou ibériques mais pas camargue (dommage lorsqu’on est si près, mais ce n’était sans doute pas la saison), axées randonnée et dressage. Les fans d’obstacle seront déçus, peu de stand proposant les casques dernier cri avec les guêtres assorties. Je ne m’y suis pas attardée non plus, n’ayant rien de particulier à acheter. Le stand des Haras Nationaux proposait de l’initiation à l’attelage avec un enseignant, ce qui permettait au public d’avoir une première approche sur simulateur.

Les démonstrations

Animation de l’association camarguaise

Dans le grand Hall dédié au spectacle des Crinières d’Or, nous pouvions les jeudi et vendredi après midi, y observer le « spectacle des artistes » ; c’est à dire la répétition sur la scène de numéros professionnels. Pas de chance là encore le seul que nous avons vu ne semblait pas du tout en harmonie avec ses chevaux en liberté, qui montraient clairement leur ras-le-bol de répéter inlassablement la même chose. Dans ce même espace nous avons pu assister au show d’élevage spécial Camargue, pour célébrer les 50 ans de l’association de la race camargue. Le petit cheval blanc y était mis à l’honneur dans différentes démonstrations montées, attelée et à pied, afin de mettre en avant la polyvalence de cet animal. C’est également dans ce hall que nous avons pu suivre la prestation de Louis Basty en direct, avec les 14 chevaux des Haras Nationaux de Uzès.

Dans l’ensemble j’ai trouvé qu’il y avait trop peu de démonstrations, et souvent les carrières et pistes vides.

Par choix personnel, nous n’avions pas réservé pour assister à l’un des galas des Crinières d’Or, je n’ai donc aucun avis à émettre à ce sujet, et c’est peut être mieux ainsi !

Par contre il y a de quoi se restaurer un peu partout, avec énormément de diversité, ce qui change des éternels sandwiches jambon-beurre.

Enfin voilà, j’ai découvert Cheval Passion, mais je n’y retournerais pas ! (pas plus qu’un autre salon d’ailleurs !)Je regrette de n’avoir pas pu assister le mercredi aux spectacles des poneys club, j’aurais peut être trouvé cela agréable et intéressant.

Si vous aussi vous y avez fait un tour,

donner moi votre avis dans les commentaires !

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