Cet article participe au festival de La Cavalcade des Blogs, carnaval d’articles que j’ai lancé sur le blog, en vue de faire des échanges d’écrits entre auteurs.
Cette 3ème édition est hébergée sur le site Blog-Cheval qui nous propose comme thème, dans son article de lancement :
« Vos bonnes résolutions équestres 2014 »
Tout le monde peut y participer, les règles sont très simples et disponibles ICI.
Comme vous le savez tous maintenant, je ne suis pas une adepte ni une fan des bonnes résolutions propres à chaque nouvelle année ! Mais cela ne m’empêche nullement d’en avoir à d’autres périodes de l’année et de m’y tenir avec rigueur, à partir de l’instant où cette décision et ce choix ont été mûrement réfléchis.
Et comme actuellement je n’ai pas vraiment de résolutions équestres en cours, j’ai simplement rédigé un petit pense-bête utile à chacun, cavalier, meneur ou partenaire de travail à pied. Ce petit guide peut s’appliquer à tous et à tout moment, pour aider à se situer, se recentrer, à faire la part des choses avec discernement, etc.
Les 7 bonnes résolutions
pour vivre en harmonie avec son cheval
1- Être à l’écoute de son partenaire équin
C’est s’inquiéter tous les jours du bonheur physique et émotionnel de son cheval/poney.
C’est savoir observer les moindres détails qui font que vous le connaitrez mieux que quiconque et serez de suite à même de dire qu’aujourd’hui quelque chose ne va pas.
C’est être capable de lire en lui, comme il lit en nous.
Être capable de déceler la moindre gêne physique lors d’une séance de travail, ou d’analyser les conséquences directes de l’exercice que nous lui demandons de réaliser, etc.
C’est garder à l’esprit que lorsque le cheval dit « non », c’est rarement de la mauvaise volonté… (à méditer)
2- Être à l’écoute de soi-même
Être responsable d’un équin, c’est aussi être responsable de soi.
Pour subvenir comme il se doit à l’animal, nous nous devons d’être en parfaite santé, de bonne humeur, et toujours disponible (physiquement mais aussi mentalement) pour lui rendre visite, quelque soit l’heure, le jour et la météo du moment…
Pour profiter pleinement des instants d’échange et de partage avec votre compagnon, vous devez d’abord vous débarrasser de vos idées reçues, laisser au vestiaire vos pensées et réflexions sur ce qui vous préoccupe actuellement, oublier les soucis liés à votre job, votre assurance maladie, ou votre vie de famille.
Vous devez être capable de vous armer de votre plus beau sourire, d’avoir l’esprit aussi neutre qu’une page blanche et d’être particulièrement calme et serein.
3- Apprendre à connaître son univers
Quels sont les besoins physiques et émotionnels de mon cheval/poney ?
ÉMOTIONNELLEMENT : Mon animal est-il heureux là où il est ? Ses conditions d’hébergement (pour ne pas dire détention) sont-elles satisfaisantes pour lui ? Les congénères avec qui il vit sont-ils de bons compagnons ?
PHYSIQUEMENT : A-t-il suffisamment d’espace pour bouger et marcher, de quoi s’abriter des vents dominants, de quoi s’alimenter correctement ?
Attention voici le scoop de l’année : un cheval n’est pas heureux, enfermé dans un box, alimenté ponctuellement de céréales, et privé de vie sociale.
Un cheval ne partagera le meilleur de lui même que si ces besoins vitaux sont pleinement satisfaits.
4- Faire le point sur mon niveau, mon savoir-faire
Ne jamais hésiter, lorsque cela s’offre à nous, à se former, à suivre un cours, à participer à un atelier, à une manifestation, car ce sont autant de nouvelles expériences qui nous font grandir.
Nous demandons sans cesse à nos chevaux d’être plus courageux, plus calmes, plus réceptifs, mais le sommes nous nous-même ?
Nous leur demandons de progresser, mais nous remettons-nous régulièrement en question, afin de progresser également ?
Nous croyons tout savoir, alors que nous aurions besoin d’aide bien souvent, pour devenir meilleur, plus patient, plus à l’écoute de l’autre.
Oser faire le point sur ses propres lacunes et y remédier, est un véritable acte de bon sens et de savoir vivre, envers notre entourage, mais en particulier envers nos compagnons équins.
5- Programmer des petits changements ensemble pour tendre vers l’harmonie
Bouleverser la routine n’est pas la meilleure solution, ni pour nous, ni pour nos chevaux. Nous avons l’un comme l’autre besoin de points de repères et de stabilité pour évoluer d’abord dans un environnement rassurant.
Planifier des modifications mineures, suite à une formation par exemple qui vous aura enthousiasmé, pour la faire découvrir pas à pas à votre cheval/poney. Envisager des étapes à atteindre petit à petit pour ne pas vous décourager, ni vous ni votre compagnon, et obtenir assez rapidement et facilement les premiers résultats.
Rechercher l’harmonie au quotidien, dans votre relation car elle apaise et réconforte les 2 partenaires.
6- Ne pas se juger en cas d’échec mais rebondir
Personne ne réussit seul, du premier coup ! Nous faisons tous des erreurs, et c’est justement ce qui nous permet d’ajuster un enseignement, de l’adapter à notre compréhension, pour éviter ensuite de nouveaux faux pas.
Les échecs sont des erreurs qui servent à grandir et à progresser dans un nouvel apprentissage. Ils servent de test et d’essais que nous ne reproduirons pas, et ils contribuent à construire et forger notre expérience de jour en jour, à condition de les accepter comme tels, et d’oser affronter la vie, sans se juger, ni juger les autres.
Les équidés sont d’excellents maîtres pour nous placer face à nos faiblesses, et au lieu de s’en décourager nous devrions nous en inspirer, et en tirer partie bien plus souvent !
7- Célébrez nos réussites
Chaque nouvelle étape est une victoire en soi qui mérite dignement d’être fêtée, racontée, partagée.
Il est indispensable de savoir reconnaître ses défauts et ses échecs pour s’améliorer, mais il est tout aussi important d’identifier chaque réussite et de s’en féliciter.
Des petits pas pour de petites victoires qui mis bout à bout les uns des autres formeront votre plus belle réussite :
la confiance et la complicité à toute épreuve,
partagée avec votre compagnon équin.