Les 7 bonnes résolutions pour vivre en harmonie avec son cheval

Logo CavalcadeCet article participe au festival de La Cavalcade des Blogs, carnaval d’articles que j’ai lancé sur le blog, en vue de faire des échanges d’écrits entre auteurs.

Cette 3ème édition est hébergée sur le site Blog-Cheval qui nous propose  comme thème, dans son article de lancement :

« Vos bonnes résolutions équestres 2014 »

Tout le monde peut y participer, les règles sont très simples et disponibles ICI.

 

Comme vous le savez tous maintenant, je ne suis pas une adepte ni une fan des bonnes résolutions propres à chaque nouvelle année ! Mais cela ne m’empêche nullement d’en avoir à d’autres périodes de l’année et de m’y tenir avec rigueur, à partir de l’instant où cette décision et ce choix ont été mûrement réfléchis.

Et comme actuellement je n’ai pas vraiment de résolutions équestres en cours, j’ai simplement rédigé un petit pense-bête utile à chacun, cavalier, meneur ou partenaire de travail à pied. Ce petit guide peut s’appliquer à tous et à tout moment, pour aider à se situer, se recentrer, à faire la part des choses avec discernement, etc.

 

Les 7 bonnes résolutions

pour vivre en harmonie avec son cheval

1-  Être à l’écoute de son partenaire équin

C’est s’inquiéter tous les jours du bonheur physique et émotionnel de son cheval/poney.

C’est savoir observer les moindres détails qui font que vous le connaitrez mieux que quiconque et serez de suite à même de dire qu’aujourd’hui quelque chose ne va pas.

C’est être capable de lire en lui, comme il lit en nous.

Être capable de déceler la moindre gêne physique lors d’une séance de travail, ou d’analyser les conséquences directes de l’exercice que nous lui demandons de réaliser, etc.

C’est garder à l’esprit que lorsque le cheval dit « non », c’est rarement de la mauvaise volonté… (à méditer)

2-  Être à l’écoute de soi-même

Être responsable d’un équin, c’est aussi être responsable de soi.

Pour subvenir comme il se doit à l’animal, nous nous devons d’être en parfaite santé, de bonne humeur, et toujours disponible (physiquement mais aussi mentalement) pour lui rendre visite, quelque soit l’heure, le jour et la météo du moment…

Pour profiter pleinement des instants d’échange et de partage avec votre compagnon, vous devez d’abord vous débarrasser de vos idées reçues, laisser au vestiaire vos pensées et réflexions sur ce qui vous préoccupe actuellement, oublier les soucis liés à votre job, votre assurance maladie, ou votre vie de famille.

Vous devez être capable de vous armer de votre plus beau sourire, d’avoir l’esprit aussi neutre qu’une page blanche et d’être particulièrement calme et serein.

3-  Apprendre à connaître son univers

Quels sont les besoins physiques et émotionnels de mon cheval/poney ?

ÉMOTIONNELLEMENT : Mon animal est-il heureux là où il est ? Ses conditions d’hébergement (pour ne pas dire détention) sont-elles satisfaisantes pour lui ? Les congénères avec qui il vit sont-ils de bons compagnons ?

PHYSIQUEMENT : A-t-il suffisamment d’espace pour bouger et marcher, de quoi s’abriter des vents dominants, de quoi s’alimenter correctement ?

Attention voici le scoop de l’année : un cheval n’est pas heureux, enfermé dans un box, alimenté ponctuellement de céréales, et privé de vie sociale.

Un cheval ne partagera le meilleur de lui même que si ces besoins vitaux sont pleinement satisfaits.

4- Faire le point sur mon niveau, mon savoir-faire

Ne jamais hésiter, lorsque cela s’offre à nous, à se former, à suivre un cours, à participer à un atelier, à une manifestation, car ce sont autant de nouvelles expériences qui nous font grandir.

Nous demandons sans cesse à nos chevaux d’être plus courageux, plus calmes, plus réceptifs, mais le sommes nous nous-même ?

Nous leur demandons de progresser, mais nous remettons-nous régulièrement en question, afin de progresser également ?

Nous croyons tout savoir, alors que nous aurions besoin d’aide bien souvent, pour devenir meilleur, plus patient, plus à l’écoute de l’autre.

Oser faire le point sur ses propres lacunes et y remédier, est un véritable acte de bon sens et de savoir vivre, envers notre entourage, mais en particulier envers nos compagnons équins.

5- Programmer des petits changements ensemble pour tendre vers l’harmonie

Bouleverser la routine n’est pas la meilleure solution, ni pour nous, ni pour nos chevaux. Nous avons l’un comme l’autre besoin de points de repères et de stabilité pour évoluer d’abord dans un environnement rassurant.

Planifier des modifications mineures, suite à une formation par exemple qui vous aura enthousiasmé, pour la faire découvrir pas à pas à votre cheval/poney. Envisager des étapes à atteindre petit à petit pour ne pas vous décourager, ni vous ni votre compagnon, et obtenir assez rapidement et facilement les premiers résultats.

Rechercher l’harmonie au quotidien, dans votre relation car elle apaise et réconforte les 2 partenaires.

6- Ne pas se juger en cas d’échec mais rebondir

Personne ne réussit seul, du premier coup ! Nous faisons tous des erreurs, et c’est justement ce qui nous permet d’ajuster un enseignement, de l’adapter à notre compréhension, pour éviter ensuite de nouveaux faux pas.

Les échecs sont des erreurs qui servent à grandir et à progresser dans un nouvel apprentissage.  Ils servent de test et d’essais que nous ne reproduirons pas, et ils contribuent à construire et forger notre expérience de jour en jour, à condition de les accepter comme tels, et d’oser affronter la vie, sans se juger, ni juger les autres.

Les équidés sont d’excellents maîtres pour nous placer face à nos faiblesses, et au lieu de s’en décourager nous devrions nous en inspirer, et en tirer partie bien plus souvent !

7- Célébrez nos réussites

Chaque nouvelle étape est une victoire en soi qui mérite dignement d’être fêtée, racontée, partagée.

Il est indispensable de savoir reconnaître ses défauts et ses échecs pour s’améliorer, mais il est tout aussi important d’identifier chaque réussite et de s’en féliciter.

Des petits pas pour de petites victoires qui mis bout à bout les uns des autres formeront votre plus belle réussite :

la confiance et la complicité à toute épreuve,

partagée avec votre compagnon équin.

 

 

 

 

 

 

 

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Protégé : Coaching à distance via vidéo

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A la découverte de la Camargue…

couverture du livre originel de Crin-blanc

couverture du livre originel de Crin-blanc

Profitant récemment d’un court séjour dans le Vaucluse, j’ai saisi l’occasion d’aller (enfin) voir cette région française particulière qu’est la Camargue, située dans le delta du Rhône, entre les deux bras du fleuve et la mer Méditerranée.

Depuis l’enfance je rêvais un jour d’arpenter les marais, de côtoyer ces chevaux blancs, les flamands roses, sans oublier les taureaux ! Pour moi, l’idée de la Camargue correspondait aux images du livre tiré du tournage du film « Crin-blanc », de Albert Lamorisse (sorti en 1953) que j’ai lu et feuilleté des dizaines de fois, ainsi qu’à la tradition perpétuée par le travail du bétail et des gardians.

Parfois l’on idéalise certaines choses un peu trop… J’étais bien consciente que les troupeaux de chevaux sauvages n’existent plus, pourtant je voulais voir de mes propres yeux cette région dite sauvage, et ses chevaux en semi-liberté !

Nous sommes en janvier 2014, nous arrivons par la route d’Arles, dans le parc naturel régional de Camargue. Ça sent l’endroit touristique à plein nez, dès le début… c’est souvent ainsi, lorsqu’il y a un potentiel économique à exploiter… En plein hiver, peu de chance de croiser les estivants en manque de sensations, j’espère donc voir la Camargue au naturel.

Nous avons vu la Camargue au naturel… et surtout hors saison… Parce qu’il faut le savoir, hors saison (touristique) tout le monde se repose : gardians, taureaux et surtout les chevaux !

Taureaux et chevaux dans une parcelle avec marais

Taureaux et chevaux dans une parcelle avec marais

cheval de Camargue dans son environnement naturel

cheval de Camargue dans son environnement naturel

Nous avons sillonné en voiture des zones de cultures (rizières) à la recherche d’une manade un peu moins au repos qu’une autre, mais il a bien fallu se rendre à l’évidence, qu’il n’y a absolument rien à voir !! Je range donc bien sagement mon envie de photographier des chevaux au travail… ce n’est pas la saison, vous l’avez compris vous aussi !!

En rebroussant chemin, pour aller vers la côte, j’ai l’opportunité d’apercevoir quelques animaux en pâture de ci de là, parfois des chevaux blancs, parfois des taurillons noirs. Pour ne pas revenir bredouille de cette quête d’images, j’ai malgré mon dépit, fait quelques images des bêtes rencontrées, afin d’illustrer avec un peu d’humour cet article, qui n’est pas celui que j’avais imaginé écrire !

Sur la route des Saintes-Maries-de-la-Mer, village mythique de la Camargue, nous assistons à un curieux spectacle : de part et d’autre de l’asphalte, s’agglutinent des sites de « promenades à cheval », les uns à la suite des autres. Un toit, une barre d’attache, parfois une mangeoire, et voilà un lieu de départ pour touristes venus chercher la Camargue authentique… à condition de venir à la bonne saison, bien entendu ! Aujourd’hui l’endroit est parfaitement désert, presque fantomatique ! Cela ressemblerait presque aux villes abandonnées du far-west, dans les westerns américains, avec les panneaux de bois portant le nom de l’établissement, qui oscillent au gré du vent… Je vous laisse imaginer.

Le seul cheval au travail que nous avons pu contempler...

Le seul cheval au travail que nous avons pu contempler…

J’en viens à conclure que cela doit être sacrément lucratif de promener les visiteurs à dos de chevaux blancs, au milieu des marais avoisinants. Avec le recul, je pense que c’était peut-être encore mieux d’y être passée hors saison !

Nous avons fini notre périple matinal dans le centre du village peu animé des Saintes-Maries-de-la-Mer, à la recherche d’un restaurant à gastronomie locale… Parmi les établissements ouverts, nous avons orienté notre choix vers quelque chose de simple et typique, pas trop tape à l’œil, proposant des plats régionaux. Joli décor et ambiance méridionale, agrémenté de musique gitane entrainante ne nous ont pas empêché de voir que le taureau camargais servi n’en n’était pas, et que mon gratin de fruits de mer sortait d’une bonne vieille boite de conserve… Sans doute pas la saison, là non plus !

Gardian en action au salon d'Avignon

Gardian en action au salon d’Avignon

Pas découragés pour autant, nous sommes partis à la recherche des flamands roses puisque l’on nous a assuré qu’il y en avait sur l’étang juste à côté… Nous devions avoir l’air d’une bonne paire de touristes, et les flamands, nous les cherchons toujours d’ailleurs !!

Quel périple mes chers lecteurs ! Heureusement que je n’y étais pas allé que pour ça, sinon j’aurais été vraiment déçue ! J’aimerais beaucoup que ceux et celles qui ont eu l’occasion de ‘visiter’ cette région en saison, laissent leur témoignage objectif à ce sujet, en bas de page, afin d’échanger à ce sujet.

Et si comme moi, vous avez aimé l’histoire de Crin-blanc, n’hésitez pas non plus à le faire savoir ! Pour les autres voici un lien de ce livre ; seule la couverture à été colorée, les illustrations intérieures sont toujours en noir et blanc, puisque tirées du film. C’est une histoire pour ravir, petits et grands.

Pour ma part, je vais continuer de rêver à une Camargue sauvage !

 

wlEmoticon-winkingsmile.png( Je touche une petite commission si vous passez par ce lien Amazon ; cela m’aide à entretenir ce blog, alors merci si vous le faites !) 

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Le moment venu pour le changement

resolutions-2014Cet article participe à l’événement inter-blogueurs “Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions », proposé sur le site Des livres pour changer de vie, d’Olivier Roland et dont mon article préféré est le suivant : Cessez d’être gentil, soyez vrais.

Être vraie… je vais donc vous expliquer pourquoi je n’ai pas pris de résolutions comme tout le monde, en ce début 2014 !

Wink

Les bonnes résolutions : un effet de mode peu productif

 

En janvier, c’est tous les ans, une nouvelle année qui commence (vive le scoop que je vous offre là !!) ; c’est également ce mois ci que l’on fête l’épiphanie (= déguster une ou des galettes à la frangipane) et aussi que plein de monde décide de prendre tout un tas de résolutions… (c’est ici que le sujet nous interpelle !)

Et oui…

Par convention Janvier rime presque avec bonnes résolutions !

 

C’est bien joli tout cela, mais moi, je me pose une question : pourquoi attendre janvier (ou se précipiter) pour décider de changements dans sa vie ?

Personnellement je trouve cela à la fois idiot et déplacé, de « s’obliger » à se fixer des règles nouvelles par convention, histoire de faire comme tout le monde, au début de chaque nouvelle année.

 

Vous l’avez donc compris, à mes yeux, Janvier ne s’associe pas particulièrement avec nouvelles résolutions !

Mais qu’à cela ne tienne, car je suis une adepte du changement et je n’ai pas besoin de « date officielle » pour décider ou non d’envisager de nouvelles choses dans ma vie !

 

Une stratégie payante à long terme

Parfois je suis encore un peu impulsive (si si !) et je décide brusquement d’appliquer rapidement de nouvelles règles ; En général ce sont des actions de courte durée car les décisions n’avaient pas été mûrement réfléchies et préparées en amont.

 

Pour réussir un changement, quel qu’il soit, il faut le préparer.

Et il faut s’y préparer.

 

Il est nécessaire d’appréhender les modifications que nous souhaitons apporter longtemps à l’avance, pour transformer les notions de « contrainte » ou « d’efforts à fournir » en notion de « plaisir« , « bien-être« , « confort« , ou encore « liberté« , etc.

Associer des valeurs positives à notre projet de changement est la meilleure façon de considérer ce dernier de manière agréable.

Et si c’est agréable et enthousiasmant, nous avons d’autant plus envie de le réaliser ! C’est tout simple !

 

De la préparation à l’action

Rien ne se fait en 1 jour

 

Pour rendre un challenge, un changement, une résolution attrayant(e) il est important de le/la décomposer en une multitude de petites étapes intermédiaires à atteindre facilement et à célébrer à chaque fois.

 

Chaque réussite correspond à un objectif atteint, permet d’accéder au palier suivant et est une victoire personnelle !

 

Savoir apprécier

Tout processus de changement doit également apporter du plaisir et/ou de la satisfaction très rapidement, sinon il sera souvent abandonné, par frustration ou par découragement.

 

Tout instant de la vie peut être perçu positivement si on se donne le temps et la peine de l’analyser en regardant le bon côté de chaque évènement.

 

C’est le principe du verre à moitié vide (vision négative) ou à moitié plein (vision positive).

 

Peu importe si ce n’est pas en janvier !

Une fois ce cheminement parcouru il est important de se fixer une date pour commencer réellement cette « bonne résolution ».

Ni trop tôt (demain), ni trop tard (dans 3 mois) pour ne pas perdre de vue l’objectif. C’est cette préparation en amont qui vous guidera sur la bonne date de début, car vous aurez déjà évalué beaucoup de paramètres en y réfléchissant sereinement. Chacun est libre de prendre ses décisions et ces bonnes résolutions au moment qui lui semble le plus opportun pour les réaliser.

 

 

Consciemment et inconsciemment vous avancez doucement vers ce changement que vous avez déjà commencé, par le simple fait d’y penser positivement et de l’avoir programmé.

 

Prochainement je vous dévoilerai les bonnes résolutions pour vivre en harmonie avec les équidés, parce qu’il n’y a pas de date pour profiter pleinement de ce que la vie nous offre !

 

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crédit photo : Olivier Roland
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Le foin, la toux… la solution !

Foin l’hiver ou au quotidien… même combat !

À défaut d’herbe à la mauvaise saison, nos équidés se contentent volontiers de foin de prairie. Selon les disponibilités en herbage, certains sont même contraints de nourrir artificiellement plus longtemps.

Apéro party entre chevaux autour d'une brouette de foin !

Apéro party entre chevaux autour d’une brouette de foin !

Bien souvent la distribution de fourrage fréquente entraîne chez de nombreux animaux, des problèmes de toux plus ou moins chronique liée au rationnement et à l’enfermement hivernal. Cela est variable selon la sensibilité de chacun, son état physiologique et les conditions d’hébergement.

Quoi qu’il en soit l’alimentation à base de fourrage sec pose souvent ce problème auquel il était bon de trouver un remède !

Le facteur déclencheur

Depuis quelques années déjà, l’un de mes poneys shetlands souffre d’insuffisance respiratoire grave et ne tolère pas d’environnement poussiéreux, ce qui est vraiment contraignant au quotidien…

L’été il faut le gérer sur des parcelles non poussiéreuses, et l’hiver alors que tout est humide, se pose alors le problème de la litière et du fourrage…

Mais à force d’attention ce poney n’a plus jamais montré de nouveaux signes respiratoires alarmants, ni toussé ! Comme quoi, avec un peu de réflexion et de bonne volonté, il n’était pas nécessaire de le condamner.

Deux autres de mes poneys qui toussaient chroniquement, ont pu bénéficier des bienfaits de cette solution, et les quintes de toux ont aujourd’hui totalement disparues !

J’ai pu alors cesser tous les traitements curatifs et/ou préventifs qui leur offraient seulement une amélioration ponctuelle, et rien que ça, c’est génial !!

La solution qui nous à changé la vie

Depuis lors, je mouille le foin pour les shetlands, mais souvent, selon la qualité des balles, je le fais pour toute l’écurie également, afin de préserver tout mon petit monde.

Je ne me contente pas d’arroser le foin au jet comme je l’ai souvent vu faire, et comme j’ai pu le faire par le passé moi aussi.

bac de trempage pour le foin. La couleur de l'eau après seulement quelques poignées è

bac de trempage pour le foin. La couleur de l’eau après seulement quelques poignées è

Je TREMPE le fourrage entièrement, dans un bac d’eau plusieurs secondes en l’agitant et le séparant bien pour qu’il soit parfaitement lavé. C’est en voyant la couleur prise par l’eau que j’ai rapidement compris l’intérêt de procéder ainsi pour tous mes équidés. Même lorsque le foin semble beau et bon, il y a toujours de la poussière ou de la terre, et le fait de l’immerger ainsi le confirme rapidement.

Au départ les chevaux et poneys n’apprécient que moyennement le fourrage mouillé, mais ce n’est qu’une question d’habitude. Pour le leur rendre plus appétant, je le laisse s’égoutter au maximum après l’avoir rincé, avant de le distribuer dans les mangeoires basses ou directement au sol.

Rappel de bon sens et de bien être

J’en profite pour rappeler qu’il est néfaste de positionner le foin en hauteur (râteliers, filet à foin), car d’une part l’animal respire encore plus de poussière ou de particules allergène ainsi, et d’autre part, il se creuse le dos en renversant son encolure.

Un cheval est constitué pour manger au sol, et non en l’air. Lui imposer de manger en hauteur, est sans doute pratique pour nous humains, mais destructeur pour l’intégrité physique de nos compagnons.

Installer un poste de travail pour plus de confort

poste de travail à hauteur

poste de travail à hauteur

Mouiller le foin tous les jours n’est pas l’activité la plus ludique et passionnante qui soit, alors peu à peu j’ai modifié mes façons de faire pour créer un atelier de trempage adapté, et me faciliter la tâche au quotidien.

Le foin s'égoutte après trempage.

Le foin s’égoutte après trempage.

Afin de  préserver mon dos, j’ai mis en hauteur les bacs d’eau, sur une sorte de table confectionnée de 2 palettes et de pieds, correspondant à ma taille, pour ne pas peiner physiquement.

Une palette, plutôt qu’un panneau plein, car cela me permet de laisser égoutter facilement le foin sur le plan de travail.

Les bacs sont alimentés directement par un tuyau, de façon à ne pas manipuler de seaux.

Ce plan de travail est également utile pour nettoyer les abreuvoirs d’écurie, les seaux out tout autre matériel, sans se plier en 4 pour le faire au sol, ce qui est plutôt confortable !

Le petit plus : les gants étanches rendent la tâche encore plus sympa, car on ne s’abime pas les mains, et l’hiver lorsque l’eau frôle le zéro degré, c’est vraiment cool de les avoir au sec !!

Et vous ?

Avez vous des astuces pratiques à partager également ??

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Une grande leçon d’humilité, selon Louis Basty

Le défi fou de Louis Basty

et du haras national d’Uzès.

 

Louis Basty au milieu de son équipe, en pleine explication durant le briefing.

Louis Basty au milieu de son équipe, en pleine explication durant le briefing.

Louis Basty, meneur international, est également formateur à l’école d’attelage du haras d’Uzès. C’est en collaboration avec les encadrants et les élèves moniteurs de l’école qu’il a monté ce projet inédit d’atteler ensemble 14 chevaux.

Le challenge rappelle plus que jamais, que l’attelage est une discipline d’équipe, et que seul, un meneur ne fait pas grand chose.

Louis profite du briefing précédent la mise en route pour remercier tous les participants de leur collaboration à cet événement ; car sans eux rien ne serait possible ! (Pour prendre connaissance de ce moment magique, écouter ce podcast)

 

 

Le passage des guides, tout un art avec le nombre d'animaux !

Le passage des guides, tout un art avec le nombre d’animaux !

Les animaux (hongres et entiers) appartiennent tous aux haras nationaux, et sont les chevaux d’instruction de l’école. Ils sont issus de 4 races françaises différentes : trait breton (1), cobs normands (4), comtois (5) et camargues (4).

 

 

La préparation d’un tel challenge demande ordre et méthode, comme se plait à le rappeler le meneur, que ce soit à son équipe, ou au public.

En amont de cette présentation, les chevaux ont été travaillés par paire, tous les jours, afin d’instaurer un peu de routine dans les binômes équins, mais surtout de la confiance, et du calme, ainsi que la complicité avec leur meneur.

Départ de l'attelage à 8

Départ de l’attelage à 8

L’accent a également été mis sur la conduite de l’attelage à 8, qui doit entrer en piste, ainsi constitué.

L’attelage complet de 14 n’a été formé qu’une seule fois, dans l’enceinte de l’école d’Uzès, pour s’assurer que le challenge était réalisable ! Ce sont d’ailleurs les images qui circulent sur le net et sur les pages facebook !

 

Nous sommes vendredi 17 janvier 2014, au salon équestre d’Avignon, Cheval Passion. J’ai la chance de vivre cet évènement en direct, côté coulisses et écuries, et d’assister à toute la mise en place avant le show sur la piste de la carrière du grand hall de spectacle (et donc de vous en faire profiter aujourd’hui, avec toutes ses images inédites)

 

L’objectif du défi est de constituer l’attelage des 14 sur scène : les 8 traits déjà attelés à la voiture, et les 6 autres en main.

Puis une fois en marche, Louis souhaite conduire les chevaux sur deux tours à main droite, pour que le public voit le chiffre 2 du rébus que constituera alors l’attelage, avant de sortir rejoindre les boxes. Il souhaite les mener seul, s’il le peut, bien qu’il trouve cela fort prétentieux, même sur un tour de piste.

Virage négocié avec l'aide des équipiers, au milieu des halls du salon !

Virage négocié avec l’aide des équipiers, au milieu des halls du salon !

Le meneur reste lucide et humble, car il sait que tout peut basculer en moins d’une seconde avec autant de chevaux, et de force déployée devant la voiture. La présence de toute l’équipe est nécéssaire pour l’aider à diriger l’attelage entre les halls d’exposition, les carrières et le public, dans un maximum de sécurité. Effectivement en contournant un bâtiment, Louis ne voit pas où sont les premiers chevaux, et les équipiers sont donc indispensables pour le bon déroulement de l’ensemble.

 

Les camargues patientent avant l'entrée sur scène.

Les camargues patientent avant l’entrée sur scène.

Il est 9h30, et toute l’équipe s’affaire pour mettre en place les premiers chevaux. Le calme règne extérieurement malgré l’effervescence intérieure de participer à un tel challenge. Louis Basty ne se départi pas de sa joie de vivre habituelle ni de son sourire, et discute volontiers avec le public, près de l’entrée des artistes. L’attente est un peu longue pour entrer en scène, mais tout le monde est détendu, chevaux comme humains.

Ordre et méthode pour aligner les 14 chevaux sur scène

Ordre et méthode pour aligner les 14 chevaux sur scène

Je me glisse au moment venu avec l’équipe, pour vous faire ces images prises de l’intérieur du hall de spectacle !

Les chevaux sont appairés et et alignés comme il se doit pour former cet attelage exceptionnel de 14 chevaux. Les guides de 25m de long, filent vers les mains de Louis Basty, pendant qu’il explique au micro ce qui est en train de se dérouler sur scène. « ordre et méthode sont les bases de toute organisation et de tout projet, pour les mener à bien.», explique-il.

L’animateur souhaite connaître la solution du rébus représenté par le gros chiffre 2 figurant sur la voiture… mais il n’aura la réponse qu’une fois l’attelage mis en route sous les ordres meneur !

Louis Basty exécute alors les deux tours de piste en révélant l’énigme de son rébus au public. Le challenge est réussi, et tout s’est passé dans l’ordre et dans le calme.

l'attelage de 14 chevaux évoluent sur la piste du salon d'Avignon.

l’attelage de 14 chevaux évolue sur la piste du salon d’Avignon.

Un grand bravo à ce meneur audacieux, à toute son équipe présente pour contribuer à la réussite de ce défi, et aussi à ces 14 chevaux qui ont brillé par leur éducation.

C’était un grand moment d’émotion et de sensations que j’ai adoré vivre, et je ne pouvais que le partager avec vous.

N’hésitez pas à consulter mes autres articles sur le sujet, avec d’autres illustrations et un enregistrement audio sur attelage-facile.

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Joie de vivre ou l’art de ne pas manquer l’instant présent

 

Apprendre à partager…

 

Quoi de mieux pendant la grise et humide période hivernale que de profiter de moments riches en émotions positives au contact de nos amis équins ?

 

Sortie en famille, pour générer joie de vivre et bonheur

Sortie en famille, pour générer joie de vivre et bonheur

Ne résistez pas à une après midi d’éclaircie météorologique, et foncez alors dehors pour prendre l’air et le soleil (parfois furtif à cette saison) !

C’est ce que nous avons décidé de faire dimanche dernier, en famille, avec les poneys. Certains attelés d’autres montés, et nous voilà partis pour une promenade en campagne, qui a mis le sourire et la joie de vivre dans tous les yeux !

Une action simple pour rayonner de bonheur et le partager autour de soi.

 

 

Pourquoi les animaux nous apportent-ils tant de bonheur et de sensations agréables ?

 

Le contact et la présence de tout animal sont apaisants, ce sont des faits reconnus depuis longtemps.

 

Toute interaction animale est positive et apporte du bien être, si l’on se donne simplement la peine de prendre le temps d’observer et d’apprécier le moment présent, cet instant unique offert par cet autre être vivant, quel qu’il soit.

  • Ce peut être aussi bien lorsque j’apporte les restes de nourriture aux cocottes en tout genre qui gambadent dans le jardin…
  • Que de passer un moment assis sur le banc au soleil, en compagnie du chat qui ronronne…
  • Ou encore de contempler le héron venu se poser dans la marre en bas des prés…
  • Avoir l’opportunité d’observer le ragondin qui a élu domicile dans l’une des berges de la dite marre…
  • Savoir accepter ces instants uniques comme moment de joie pure et simple

    Savoir accepter ces instants uniques comme moment de joie pure et simple

    Sentir glisser sur mon cou, le souffle chaud produit par les naseaux de mon cheval…

  • Regarder le troupeau de poneys jouer et s’ébattre dans la cour, heureux d’un moment de liberté.

 

Contrairement à nous, l’animal ne réfléchit pas en permanence à tout un tas de choses futiles  (qui a remporté le match d’hier, que se passera-t-il aux prochaines élections, etc.), mais se concentre principalement sur l’instant présent, et le vit donc pleinement. Il nous montre la voie vers le bonheur simple, accessible, durable, et à la portée de chacun d’entre nous.

 

 

La nature et cheval c’est bon pour le moral !

(euh… c’est vrai aussi pour le poney ou la mule, mais ça ne rimait pas aussi bien !!)

Certaines espèces, comme les canidés ou les équidés vont nous apporter bien plus grâce aux activités partagées ensemble à l’extérieur. Rien de tel pour se ressourcer et faire le plein d’énergie nouvelle que de sortir se promener en compagnie de son chien, son poney ou les deux !

J’ai pris le chien comme exemple mais c’est valable également avec n’importe quel autre compagnon, bien que je connaisse peu de cavaliers qui emmènent  vache, canari ou poisson rouge en randonnée…  Mais rien n’est impossible, puisque Malo (chat de son état) aimait me suivre à cheval, ainsi que Murphy (bouc nain) qui accompagnait toutes les promenades équestres… Chacun est donc libre !

 

Écouter le refrain de la mer... la nature nous guide vers la joie et le bonheur à tout instant.

Écouter le refrain de la mer… la nature nous guide vers la joie et le bonheur à tout instant.

Que ce soit pour une sortie en forêt, en montagne, plaine ou bord de mer, il faut laisser nos sens en éveil et savourer pleinement tout ce qui nous entoure et constitue ces paysages si agréables à contempler, dans la brume du petit matin, lors d’une éclaircie ou au soleil couchant.

 

  • En selle, ressentir les moindres mouvements de sa monture, permet de développer ses sensations et de rester connecté avec l’animal et le moment présent.
  • En attelage il faut profiter de regarder évoluer les poneys devant soi, leur façon de se mouvoir, le vent balayant leur crinière, leurs oreilles à l’écoute, prêts à répondre à la moindre sollicitation, etc.
  • En main, se concentrer sur son positionnement dans l’espace et ses mouvements, tout en appréciant la proximité complice de l’équidé que l’on entend marcher gaiement à ses côtés.
  • Au pré, se ressourcer en glissant tendrement ses doigts dans le poil fourni de nos compagnons en hiver, bien au chaud sous la crinière ; l’observer et se laisser guider pour lui gratter le garrot ou lui caresser délicatement cette partie velouté autour des naseaux, selon ses préférences.

 

Vivre tous ces instants uniques et magiques comme un cadeau offert par nos chevaux/poneys en laissant la joie de vivre et le bonheur présent nous envahir complètement.

Les plus belles joies sont faites de successions de petits instants simples que l’on ignore trop souvent, parce que nos pensées prennent le dessus sur le présent.

Vivre dans le passé ne sert à rien, imaginer le futur non plus .

Alors…

Écoutez respirer votre cheval et restez connecté à la vie !

 

Que la joie de vivre soit avec vous au quotidien !

Un sourire comme celui là n'a pas de prix ! Il se partage et rend tout le monde heureux !

Un sourire comme celui là n’a pas de prix ! Il se partage et rend tout le monde heureux !

 

Cet article participe à l’événement À la croisée des blogs, organisé ce mois-ci par Brice du blog Sourire au stress sur le thème de la joie de vivre

Quels sont vos astuces pour retrouver ou garder la joie de vivre au quotidien ?

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Comment gérer au mieux les chevaux en hiver ?

Pas toujours facile, l’hiver venu et le mauvais temps installé, de s’occuper de nos animaux préférés

Lorsque l’on est propriétaire d’un (et à plus forte raison de plusieurs) équidé(s), et surtout s’ils ne sont pas en pension, on a plutôt tendance à la mauvaise saison,  à ne voir plus que le revers de la médaille ; c’est à dire d’identifier notre loisir-passion comme une corvée et non plus un plaisir.

C'est beau l'hiver lorsqu'on sait le regarder !

C’est beau l’hiver lorsqu’on sait le regarder !

Effectivement bon nombre de chevaux sont rentrés, car les prés ne peuvent plus absorber l’eau et se transforment aussitôt en pataugeoire ou bourbier, suite aux piétinements répétés d’animaux . Qui dit rentré à l’écurie, dit boxes à curer et à entretenir au quotidien, nourriture à fractionner dans la journée, sorties à calculer pour que tous puissent bénéficier de quelques heures dehors à marcher… Et ceux qui ne peuvent rentrer les équidés, sacrifient les surfaces de prairies au détriment de l’herbe à la belle saison… (rien n’est jamais parfait, et il nous faut composer pour le bien être de tout le monde).

Bref, hiver rime souvent avec galère à cause de tout cela :

– il pleut, ça patauge, les prés sont inondés et les paddocks boueux…

– c’est peu agréable de s’occuper des chevaux (ou de faire quoi que ce soit d’autre) par des temps pareils…

– personne n’a envie d’aller monter, atteler, ou travailler à pied lorsque le temps est à la pluie, au vent, voire les deux en même temps…

– il fait froid, ça gèle, les abreuvoirs sont en bloc et il faut casser la glace ! (par contre les paddocks sont utilisables sans y laisser ses bottes aspirées par la boue !)

– il faut nettoyer les boxes utilisés quotidiennement, y mettre à boire, à manger, etc et ce plusieurs fois par jour, rentrer et sortir les chevaux, etc…

Profiter du gel pour sortir chevaux et poneys plus longtemps !

Profiter du gel pour sortir chevaux et poneys plus longtemps !

Du coup, bien souvent, on voit les chevaux d’un autre œil et on en oublie parfois tout le bonheur qu’ils peuvent nous apporter quotidiennement. Relativisons donc un peu et gardons à l’esprit que nos chevaux sont souvent bien plus malheureux que nous à cette saison là :

– parqués dans des prés trop petits pour qu’ils ne puissent se mettre au sec quelque part ou effectuer leurs 12 à 15 km quotidiens nécessaires à leur bien être physique.

– enfermés dans des écuries (= prisons dorées) où ils sont régulièrement isolés de leurs congénères, sans possibilité de se dégourdir les jambes, et qui attendent les distributions alimentaires (= distraction) avec le plus grand intérêt (= apparition de comportements déplacés).

Alors, certes c’est une mauvaise période à passer, mais ce n’est pas non plus la fin du monde en soi !

Pour vous aider à franchir l’hiver avec le sourire, voici quelques astuces à utiliser sans modération :

  • Dire bonjour aux chevaux avec le sourire et plaisir, tous les matins ; et leur rendre leur affection/amitié, par un geste attentionné.
  • Prendre plaisir à écouter ce petit hérissement de contact produit par les seaux de nourriture qui approchent, car c’est un instant unique et savoureux !
  • En rentrant Byhalia, je profite de la cour pour tester son respect et son attention.

    En rentrant Byhalia, je profite de la cour pour tester son respect et son attention.

    Regarder un cheval heureux de se rouler dans la boue de la pointe des oreilles à la queue.

  • Rire de bon cœur de celui qui aura réussi à se mettre de la terre sur le chanfrein ou le front !
  • Profiter d’un rayon de soleil pour admirer les animaux et faire des photos aux lueurs hivernales, des portraits, etc. Et apprécier la chaleur et la douceur du soleil sur la peau, puis sur vos clichés.
  • Tirer profit de ces manipulations quotidiennes, pour améliorer la conduite en main, le respect et la confiance.
  • Chaque jour prendre ne serait-ce que quelques minutes pour instaurer une nouvelle règle : baisser la tête avant d’ôter le licol, prendre une flexion latérale, ou donner les pieds, etc.
  • Prendre plaisir à gratouiller un poney demandeur, qui va se tortiller dans tous les sens, de bonheur !
  • Effectuer les tâches d’entretien en réalisant combien elles sont bénéfiques pour notre corps. Et lorsque vous doutez de cela, dites vous simplement, que vous avez la chance d’avoir les moyens physiques de le faire, ce qui n’est pas le cas de tout le monde..

Comment rendre l’hiver plus agréable à nos chevaux et poneys ?

Et qui plus est, lorsque l’on manque de place pour leur permettre de rester dehors en toutes saisons.

  • préférer une stabulation à un petit box (= la vie à plusieurs avec possibilité de bouger, que l’isolement et l’immobilité)
  • écurie avec vue sur l’extérieur autant que possible, et suffisamment ventilée (à défaut d’être dehors, qu’ils puissent au moins regarder le paysage et se distraire)
  • un mini paddock avec abri est l’idéal (= l’animal choisi d’être dehors ou dedans, comme bon lui semble)
  • les sortir tous les jours, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il fasse froid car ils ont besoin de marcher (s’il tempête on peut attendre le lendemain et passer un moment à jouer avec eux à l’écurie) ; garder à l’esprit que le cheval n’est pas en sucre, et qu’il ne va pas fondre lorsqu’il pleut !!
  • sacrifier un paddock pour que les animaux puissent se détendre et bouger tous les jours.
  • Jouer avec les chevaux à pied, ne serait-ce que quelques minutes !

    Jouer avec les chevaux à pied, ne serait-ce que quelques minutes !

    si vous pratiquez la marche ou le jogging, rien de tel que d’emmener votre compagnon avec vous dans ces moments là ! (à condition que la conduite en main soit parfaitement acquise auparavant…)

  • les emmener brouter en main (cela permet en vous promenant, d’améliorer les bases de l’éducation, ou de renforcer le travail déjà établi)
  • ne pas manquer une occasion de sortir monté ou attelé lorsque la météo le permet ! Ce serait trop dommage de ne pas profiter ensemble du beau temps, l’espace de quelques heures ! Et puis c’est bon pour le moral de tout le monde !!

N’hésitez pas à partager vos astuces ou vos idées dans les commentaires

pour le plus grand bien être de nos amis équins !

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Coaching en ligne : la mobilisation des épaules et le pivot sur un membre

Pour écouter l’enregistrement du podcast vous pouvez :

  • l’écouter directement sur le blog, en cliquant sur le bouton « play » ci dessous,
  • le télécharger en cliquant sur « télécharger »,
  • le télécharger en faisant un clic droit ici, puis « enregistrer sous ».

À la demande de Natalia qui m’a fait parvenir une vidéo du travail avec Roméo, son petit poney (pas si petit que ça, d’ailleurs), nous allons aborder le pivot sur les postérieurs, et voir ensemble comment améliorer encore l’exercice présenté ci dessous.

Je suppose Natalia, que tu prépares cet exercice en particulier, avec Roméo dans le but de participer aux épreuves d’équifeel ! Et la bonne nouvelle pour toi, est que ton problème va se résoudre facilement, avec un juste un peu de rigueur et d’observation.

Le concept du test est de conserver les postérieurs à l’intérieur du cerceau, tout en faisant effectuer à l’animal un tour entier, en lui mobilisant l’avant main. L’idéal pour réussir cet exercice est que le cheval/poney pivote correctement sur un seul membre qui va rester au sol, à la même place.

Sur la vidéo suivante, vous pourrez observer ultérieurement, un cheval réalisant un pivot correct, bien que cet animal ait la particularité de pivoter sur le membre extérieur !

Transcription texte de l’enregistrement du coaching :

Bonjour et bienvenue dans ce 2ème épisode de la série « coaching en ligne »,

je vais aborder la notion de mobilisation des épaules en vue de réaliser un pivot sur un postérieur….

{….}

Les points fort repérés sur la vidéo sont :

  • Un poney calme et à l’écoute
  • Un poney qui entre bien dans le cerceau
  • Un bel arrêt au départ pour commencer
  • Un poney léger qui répond facilement à tes sollicitations
  • Le fait que tu penses à stopper de temps en temps le mouvement en cours

 

Les points faibles à travailler :

  • Le manque de préparation initial
  • La longe trop courte (qui inter-ferre sur le licol)
  • Ta précipitation dans la réalisation de l’exercice
  • Le fait que tu ne mettes pas à profit les pauses que tu demandes à Roméo
  • Ton manque d’observation et d’analyse de chaque situation, qui correspond à un manque d’anticipation également.
  • Le fait de caresser ton poney à l’issue de l’exercice est contradictoire avec ce que tu souhaites obtenir de lui…

 

Comment faire pour améliorer cela facilement ?

En général, pour ma part,  je ne travaille pas l’exercice dans le cerceau, le temps que mon partenaire équin ne pivote pas comme il se doit. Il faut chercher à résoudre les difficultés les unes après les autres et non pas toutes en même temps. Par contre j’utilise le cerceau comme zone de confort en parallèle.

étape 1 :

Obtenir l’immobilité pieds dans le cerceau, poney en liberté, en pouvant te déplacer tout autour de lui, de n’importe quelle façon, et en félicitant beaucoup. Il s’agit là de la zone et période de confort : en user sans modération entre chaque autres étapes.

 

étape 2 :

La mobilisation des épaules depuis l’arrêt, pas à pas. Natalia, tu vas apprendre à respirer, à te concentrer, à observer ton poney, avant de te placer pour lui demander un mouvement. En gros, tu vas PRENDRE LE TEMPS, car il n’y a pas d’urgence à faire l’exercice à toute vitesse !

Au début tu ne vas demander qu’un seul pas latéral, en faisant une vraie pause entre chaque. Puis observe pour te replacer avant chaque nouvelle demande. Et ainsi de suite. L’objectif final est d’obtenir que Roméo pivote sur un postérieur. Félicite-le quand ce membre là reste bien en place.

 

étape 3 :

Alterner le nombre de pas (1, 2 ou 3 maxi) et le côté ou tu le demandes, afin d’une part de varier l’exercice tout en vérifiant vos acquis, et d’autre part de maintenir l’attention de Roméo pour ce travail.

 

étape 4 :

Oser faire un tour complet lorsque les progrès sont là, mais JAMAIS en une seule fois, et en gardant bien à l’esprit les consignes précédentes. Et peu importe s’il te faut 5 minutes pour réaliser cet exercice la première fois : c’est le résultat physique qui compte, et non le chronomètre !

 

étape 5 :

Peu à peu tu pourras en demander de plus en plus à Roméo, sans que son pied de pivot ne bouge de place. C’est en l’observant, et en prenant conscience de chaque petit progrès, que tu vas améliorer tout cela. Perfectionne chaque geste et chaque attitude, pour qu’ils deviennent des habitudes et des réflexes.

 

étape 6 :

Lorsque Roméo et toi réaliserez l’exercice en une minute environ ou moins, tu pourras reprendre les étapes 2 à 5 avec le cerceau cette fois.

Afin de progresser vite, il faut aller lentement, donc je te suggère de ne faire qu’une étape par séance, en dehors de l’étape 1 ; et de ne jamais hésiter à reprendre, répéter, voir revenir en arrière lorsque ton poney doute ou stagne.

J’ai hâte de voir les résultats et serai ravie de visionner bientôt une nouvelle vidéo de vous deux, pour constater tous vos progrès !

 

Je vous remercie d’avoir suivi ce deuxième épisode de la série « coaching en ligne », et je vous donne d’ors et déjà rdv pour la suite très prochainement.

À bientôt pour de nouvelles aventures !

C’était Gaëlle Dobignard du blog Cheval-facile.com

 

 

 

 

 

 

 

 

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Concours d’horse agility (janvier)

Les parcours de ce début d’année sont disponibles depuis quelques jours déjà sur le site officiel !

C’est l’occasion, d’ors et déjà de préparer les exercices et d’installer le parcours du mois, pour vous amusez avec vos chevaux, ânes, poneys, mules etc.

Osez vous faire plaisir et lancez vous !

Pour vous aider, voici les détails du parcours découverte d’horse agility (parcours starter)

Développer la complicité avec votre compagnon équin

Développer la complicité avec votre compagnon équin

Voici la traduction

du parcours Starter de Janvier

Test 1 : Cerceau

Le cheval doit se tenir arrêté, les antérieurs dans un cerceau. Cela doit être un bel arrêt pour un maximum de points.

Test 2 : Immobilité

Le meneur maintient la longe et se rend dans un second cerceau, situé à 3,60 du premier. Il attend (et décompte) 5 secondes avant de rejoindre l’équidé. Garder la corde hors du sol, et se relaxer pendant les 5 secondes d’immobilité.

Test 3 : Reculer par dessus une barre

Au pas, conduire le cheval sur la barre, posée au sol. Lorsque les antérieurs ont franchis la barre en marche avant, arrêter et faire reculer de l’autre côté de cette barre. Pas de méthode particulière de retenue pour l’exercice. Des points sont décomptés à chaque touché de barre par les sabots, autant en marche avant qu’en marche arrière.

Test 4 : Le coin effrayant

(C’est ce qui demande le plus d’installation et de préparation dans la confection du parcours)

Une série d’objet considérés comme effrayants pour un équidés, sont répartis dans un coin afin d’un délimité un passage ‘étroit’ d’une longueur minimum de 3,60m. Le cheval doit marcher au pas, avec le meneur dans des conditions de sécurité optimum, à l’intérieur du corridor  créé.

Test 5 : au choix Sauter une hauteur libre OU déplacer latéralement

Le cheval doit sauter, le meneur peut sauter ou passer à côté, mais les deux doivent évoluer au même niveau, et en même temps.

OU

Le cheval avance les antérieurs par dessus la barre au sol, et coulisse sur le côté en déplacement latéral pour quitter la barre.

Le travail sur les barres est le maître mot de ce parcours.  Ici Byhalia découvre le confort sur la barre.

Le travail sur les barres est le maître mot de ce parcours.
Ici Byhalia découvre le confort sur la barre.

Test 6 : Virage en L

(utiliser des barres pour confectionner un L de 4 m de long, et de largeur de couleur d’environ 1m. Laisser autour un espace d’environ 1,20m)

Le cheval doit franchir le L au pas, alors que le meneur se situe ou il veut, y compris à l’intérieur du couloir.

Test 7 : Le rideau

Le cheval passe au travers du rideau (dont les lanières doivent être descendues !), au pas, avec le meneur, dans des conditions de sécurité optimum.

Test 8 : Le couloir

Faire marcher le cheval au pas et droit, à travers un couloir de de 3,60 de long et d’1,20m de large, jusqu’à ce que ses antérieurs sortent du couloir. Arrêter le cheval à ce moment là. (les touchers de barres sont comptabilisés en points de pénalité)

Test 9 : Reculer dans le couloir

à partir de l’exercice 8 : Faire reculer le cheval dans le couloir précédent, droit, sans toucher les barres. Pas de méthode privilégiée pour reculer.

Test 10 : La bâche

Le cheval et son piéton passent ensemble au pas sur la bâche.

Cette traduction n’engage que moi, et n’étant pas bilingue je vous invite tout de même à vérifier par vous même le plan du parcours officiel, afin d’éviter une éventuelle erreur de parcours (ce qui m’est déjà arrivé le mois dernier !!)

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Date limite de participation :

Le parcours OLHA Starter de janvier se termine le 15 février à minuit pour envoyer les liens vidéo de vos parcours. Pour plus d’informations à ce sujet, se reporter aux articles précédents sur l’Horse Agility, et en particulier sur celui des concours.

Petit conseil :

Si vous vous entraînez plusieurs fois sur l’intégralité du parcours que vous aurez installé, je vous incite vivement à vous filmer en action, pour plusieurs raisons :

  • Cela évite le stress du moment T, où il est temps de filmer le parcours (le fait de se filmer régulièrement va dédramatiser le moment T !)
  • Cela vous permet de vous évaluer en réel, et de vous corriger entre deux séances
  • Cela permet aussi, (au cas où un événement indépendant de votre volonté interviendrait et vous empêcherait de réaliser votre parcours final) d’avoir des prises de vues qui à défaut d’être parfaites sont disponibles pour participer. Et c’est toujours mieux que rien du tout !!
C'est bon pour le moral de s'amuser !!

C’est bon pour le moral de s’amuser !!

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