« L’homme et le cheval en harmonie »

« Pour approfondir la relation entre

le cheval et l’homme »

par Ray Hunt

 

Qui est l’auteur ?

Ray Hunt, né en 1929 dans l’Idaho (États Unis), est l’un des ‘nouveaux maîtres’ prônant la non violence vis à vis des chevaux, lors de leur apprentissage. Ayant grandi dans une ferme où les chevaux faisaient partie intégrante de la vie quotidienne, avec un père qui savait éduquer les animaux sans contrainte, Ray découvre tardivement la chance qu’il a eu de baigner dans cet univers harmonieux et serein. À sa grande surprise, ce n’est pas ainsi partout, et nombre de chevaux sont malheureux et ne donnent absolument pas satisfaction à leurs cavaliers. Afin de permettre au plus grand nombre de découvrir ce que complicité et partenariat veulent dire, il se déplace pour animer démonstrations et stages.

Ouvrage unique de Ray Hunt

Ouvrage unique de Ray Hunt

Ce livre (l’unique ouvrage de l’auteur) est principalement, constitué de deux parties :

  • L’une retrace le savoir faire de l’auteur avec les chevaux : L’homme et le cheval en Harmonie
  • L’autre est une interprétation de cette méthode par l’un de ses élèves.

 

Première partie :

Ray Hunt avait pour principe de ne jamais contraindre un cheval, mais de le laisser chercher LA solution, et choisir la meilleure des possibilités offertes. Il laissait aux animaux la possibilité de se tromper, sans les réprimander. Tout en leur donnant confort et réconfort lorsque ceux-ci acceptaient la coopération et la réflexion.

Pour l’auteur, le cheval doit être assimilé à un jeune élève, et il faut lui laisser le temps d’apprendre. Il faut lui laisser le temps de trouver par lui même la meilleure solution, tout en restant à son écoute en permanence.

Toute sa « méthode » est basée sur une relation d’amitié entre l’homme et son partenaire équin, dans un premier temps ; puis dans un second temps, sur le fait que le cavalier, doit toujours savoir quel pied se pose, et où.

Détente, harmonie et complicité restent les maîtres mots de cet ouvrage, facile à lire, et qui peut faire rêver.

R. Hunt insiste sur le fait que la transformation à lieu chez le cavalier, et non chez les chevaux. C’est une grande remise en question des comportements cavaliers courants.

 

Seconde partie :

Vincent W. Carpenter, l’un de ses nombreux élèves, retrace une semaine de stage avec le maître. Du débourrage des poulains le matin, au travail des chevaux de propriétaire l’après midi.

La facilité à se faire comprendre de poulains sauvages et les difficultés rencontrées avec les chevaux déjà éduqués et souvent abimés.

Ce chapitre regorge d’éléments essentiels à la compréhension du cheval, mais qui restent cependant peu clairs pour un novice en équitation ou comportement animal.

 

Une troisième partie est constitué d’un ensemble de questions/réponses, qui à mon sens, n’apportent pas toutes des réponses suffisantes à la plupart des cavaliers lecteurs de ce livre.

Ce livre reste, je pense, un bon complément de formation équestre pratique. Il rappelle les bases et les fondamentaux d’une relation harmonieuse entre l’homme et le cheval, sous réserve d’accepter de voir les choses autrement, et de se remettre en question !

 

Les meilleurs extraits à mon sens

J’ai particulièrement aimé quelques passages, que je souhaite vous faire découvrir ici :

Une comparaison très imagée et qui va parler à bon nombre de cavaliers !

« S’il a appris à réagir ainsi, c’est que vous l’avez laisser faire. C’est vous-même qui le lui avez appris.

Vous l’avez sellé, puis vous l’avez laissé marcher autour de vous, broutant une touffe d’herbe par ci, une autre par là. C’est exactement comme tenter d’apprendre quelque chose  à un enfant qui, à l’école, saute d’un bureau à l’autre, une sucette à la bouche. Pendant ce temps, le professeur a beau hurler et s’époumoner, cela ne sert à rien. »

Ce n’est pas pour rien que les enseignants répètent à longueur de temps : « regarde où tu vas, prépare, anticipe » !

« Il se peut qu’au moment d’arrêter votre cheval, vous constatiez que vos bras et vos mains ne sont pas à la bonne place. Il vous faut alors raccourcir vos rênes et repositionner vos mains. C’est alors seulement que vous pourrez l’arrêter. Or, pendant ce temps consacré à ajuster vos rênes, tout ce que votre cheval à compris, c’est qu’il pouvait continuer à avancer. Et c’est vous qui le lui avez appris. Aussi, quand je dis : « préparez vous à l’avance », c’est exactement pour éviter ce genre de situation. Encore une fois, en anticipant, en vous y prenant à l’avance, il vous reste de la marge pour amorcer correctement la manœuvre. si vous attendez le dernier moment, il est parfois trop tard.« 

 

Petite réflexion pour tous les accrocs de la compétition et des résultats !

 « Tout comme vous, le cheval ne se sent pas toujours au mieux de sa forme. Il y a des jours où vous vous sentez prêt à gravir des montagnes et d’autres jours où vous n’essaieriez même pas. C’est pareil pour lui. Il y a des jours où il répond facilement à vos sollicitations. Très bien. Mais il y aura des fois où ce n’est pas aussi facile. Alors, il ne gagne pas ce concours-ci, et peut-être ne parvient-il même pas à se classer. Ce n’est pas grave – vous le représenterez une autre fois si vous voulez, mais ne vous fâcher pas avec votre cheval pour si peu. »

 

Un dernier extrait qui fait réfléchir, par nos temps modernes !

 « Vouloir provoquer les choses à tout prix peut vous faire rater le but que vous visez. Abandonnez cette attitude et montez votre cheval en vous souciant uniquement de savoir où se trouve chaque pied. Sachez reconnaître ce que ressent le cheval à ce moment là. Sachez reconnaître ce qui s’est passé pour en arriver là. Vous obtiendrez un résultat mille fois meilleur. Chaque chose en son temps, c’est précisément ce qu’il reste à apprendre à la plupart d’entre nous. »

 

Les maximes du maître pour conclure :

 Et pour finir ce résumé, quelques petites maximes tirées du livres, que j’ai retenues car très explicites elles aussi :

  • « Il doit y avoir un but et un sens, derrière chacune des choses que vous demandez à votre cheval de faire pour vous. »
  • « Le cheval apprend à ne pas faire attention, si le cavalier ne fait pas attention »
  • « Plus lentement vous agirez, plus rapidement vous aurez des résultats. Ils peuvent même arriver avant que vous ayez eu le temps de vous en rendre compte. »
  • « Si vous n’avez pas son attention, n’essayez pas de le diriger »
  • « Adaptez vous à la situation. »
  • « Vous ne travaillez pas le cheval, c’est sur vous même que vous travaillez. »
  • « Félicitez votre cheval pour les bonnes choses qu’il fait, et faites comme si vous ignoriez les mauvaises. Vous verrez, cela aura pour effet d’améliorer encore plus les bonnes choses et il fera moins d’erreurs. »
  • « Il sait que vous savez, et vous savez qu’il sait. »

 

Informations utiles sur ce livre

Format poche très pratique pour l’emmener partout avec soi.

Préfacé par Elisabeth de Corbigny.

155 pages, édité par ACTE SUD

Prix de l’ouvrage : 15 € environ sur internet et en librairie

 

wlEmoticon-winkingsmile.png( Je touche une petite commission si vous passez par ce lien Amazon ; cela m’aide à entretenir ce blog, alors merci si vous le faites !)

Vous aussi vous avez lu ce livre ?

Merci de donner votre avis à son sujet !

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Redécouvrir des sensations, après plusieurs mois d’arrêt…

Remonter à cheval ……

Cela m’a pris d’un coup d’un seul : il me fallait poser les fesses sur un cheval aujourd’hui…..

Sentir l’animal en dessous, sentir sa puissance, sa chaleur, son odeur. Juste faire quelques pas pour retrouver des sensations !

Comme ce n’est pas du tout raisonnable, puisque j’ai actuellement l’épaule d’immobilisée, alors j’ai patienté jusqu’au soir, pour ne pas être toute seule… On ne sait jamais, et puis je ne pouvais pas préparer ma jument avec une seule main, ça c’est sûr !

Il pleut et il fait froid, mais comme les bonnes idées ne germent jamais seules, j’ai pensé que je pouvais monter dans la grande stabulation à vaches de mon propriétaire. Il n’y a plus de vaches depuis longtemps, et le local n’est pas utilisé… Et puis surtout, c’est couvert, et partiellement éclairé ! Le sol n’est pas extra, mais pour faire quelques pas, ce sera le luxe déjà !

2011 : Idanha suitée de Byhalia

2011 : Idanha suitée de Byhalia

2013 : Idanha suitée de Dikwa (propre soeur de Byhalia)

2013 : Idanha suitée de Dikwa (propre soeur de Byhalia)

Ma jument, Idanha, (sur laquelle je n’ai pas monté depuis ……….. au moins tout ça….) est à l’écurie le temps du sevrage de sa pouliche. Je me suis bien gardé de la lâcher au parc aujourd’hui, pour qu’elle reste sèche, à défaut de propre ! Ici la terre est argileuse (amoureuse comme on dit dans le coin) et colle particulièrement bien au poil ! C’est déjà pénible à ôter lorsque c’est sec, pas la peine de jouer aux apprentis potiers avec l’étrille et de la glaise partout sur la bête ! (Quoi que, c’est peut être sympa… noter qu’il faudra essayer un jour !)

Dès que mon compagnon (JF) rentre de son travail, on s’attaque au nettoyage de la jument, qui se demande bien ce que l’on va aller faire. En fouillant dans ma mémoire,  je me souviens l’avoir sortie en promenade avec sa pouliche….. de 2011.

Ensuite je ne crois pas, je ne sais plus, et puis on s’en fout, elle n’aura pas oublié et moi non plus ! Enfin je l’espère !!

Feeling Good

Les préparatifs !

Idanha est bien enduite de terre séchée et il faut jouer avec énergie de l’étrille américaine*, ce qui réchauffe tout le monde ! On ne va pas non plus faire un défilé de ‘top modèle’ ce soir, donc s’il en reste un peu sur la croupe, personne ne verra rien ! De toute façon il fait nuit noire, et puis comme spectateurs je n’aurais que Malo et Miaou (qui sont mes deux chats) et Staff, le gardien canin de la maison. Je les ai soudoyé de croquettes pour qu’ils ne disent rien du tout, donc je suis sereine !

Il y a de la boue jusqu'aux oreilles et autour des yeux !

Il y a de la boue jusqu’aux oreilles et autour des yeux !

Je déniche un tapis d’une malle de rangement, je sors ma selle de la poussière, et hop sur le dos de la jument qui commence à se douter de mes intentions, et se demande si c’est vraiment le moment d’aller faire une sortie nocturne !! Elle a drôlement grossi, la sangle est presque juste. Non c’est juste une impression, il y a beaucoup de poils ! Je retrouve son licol en corde, vert sapin qui lui va si bien, et la corde qui va avec. Nous voilà parées pour aller faire quelques exercices !

Le travail au sol : check up indispensable !

Tout d’abord, je me contente, comme toujours, de faire bouger Idanha au sol, pour la mettre en route, pour me mettre en route aussi. Pour nous connecter l’une à l’autre ; car, outre les années, quelques cavaliers sont passés entre temps, et les codes ne sont plus aussi fins entre nous, qu’ils peuvent l’être avec mon autre cheval Olivo ; où qu’ils ont pu l’être à cette époque révolue des compétitions que nous faisions ensemble, elle et moi.

Je capte son attention en lui bougeant les hanches : pas de problème, ça marche bien ça ! Par contre pour le reste, je la trouve lourde à mobiliser ! Un petit pivot sur les antérieurs permet de vérifier que le bassin ne fonctionne que dans un sens, et que les déplacements postérieurs vers la droite sont toujours difficiles (ça ne s’arrangera pas avec l’âge maintenant, de toute façon !). Les antérieurs sont mobiles des deux côtés, le reculer est laborieux, le ramener* est enthousiaste. Les déplacements latéraux coincent un peu vers la droite : normal.

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Une pause ‘câlin sur la tête’, car elle adore cela ma grosse : se faire caresser le chanfrein* vers le haut, et malaxer la base du toupet*, la tête basse. Je sangle la selle un peu plus, maintenant qu’elle s’est largement dégonflée, en bougeant à côté de moi. Et puis c’est reparti de nouveau, pour quelques exercices : conduite en main à droite, à gauche, la jument est prête, elle semble trouver cela attrayant. Il n’y a pas trop d’espace avec le sol régulier pour faire des cercles, alors je me contente de l’envoyer, de la ramener, de la renvoyer dans l’autre sens. C’est amusant, et je ne saurais dire qui de nous deux y prend le plus de plaisir à retrouver ces sensations et cette complicité.

Allez, (comme dirait quelqu’un que je connais bien !), nous avons assez bougé au sol, on va pouvoir s’attaquer au montoir, voir si elle se rappelle. Voir si je me rappelle ! Toujours moins fine que Olivo, mais elle ne tarde pas à se rapprocher du cube sur lequel je suis grimpée, pour se faire cajoler ! Rien ne s’oublie, c’est magique !! Petit test de flexion de l’encolure, à droite, à gauche, même si je sais déjà, qu’elle ne bougera pas !

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Aller hop, à cheval !

j’agite un  peu mes neurones pour savoir comment je vais me mettre en selle, sans bouger le bras droit… hum hum, faut pas se rater ! Question d’équilibre et de confiance ! Pied droit dans l’étrier, Idanha toujours ok, qui se demande tout de même, à quoi je réfléchis pour me mettre en selle ! Et hop, voilà c’est fait, le sac à patate est à cheval sur le dos de sa jument !

Juste magique ! Après des mois sans avoir pu monter, ne serait-ce que quelques minutes, cela fait un bien fou, d’être simplement en selle. Savourer cet instant unique. Sentir l’animal respirer entre mes jambes, frémir au moindre contact de ma part, et se relâcher en même temps que moi.

  • Avant de démarrer, vérifier les flexions d’encolure en selle : c’est moelleux des deux côtés, pas de problème. (c’est le système de freinage d’urgence, au cas où…)
  • Avant de démarrer, vérifier le frein : action de mes fesses dans la selle, de mes jambes, diriger mon énergie vers l’arrière pour que la jument enclenche presque aussitôt le reculer. C’est parfait, même si les codes sont un peu flous, elle est connectée à moi, et c’est là le principal.

 

Un jour ou nous étions en phase ensemble, à l'arrivée d'une course de 60 km dans les monts de Guerêt.

Un jour ou nous étions en phase ensemble, à l’arrivée d’une course de 60 km dans les monts de Guerêt (2005).

Et nous voilà parties, en marche avant cette fois, pour arpenter notre petit espace improvisé pour la soirée. Il y a quelques trous et quelques pierres à éviter, cela oblige à rester attentif. Sentir le cheval en mouvement sous soi, sa puissance, sa force, son habileté (si si c’est vrai, elle n’a pas trébuché une seule fois.. non mais !), son énergie et sa volonté de faire plaisir. Rien que du ressenti, et ça fait du bien au moral ! Je crois que je souris encore rien qu’en y repensant !

Nous marchons, ensemble, en savourant souvenirs et sensations (enfin pour ma part, car elle ne m’a pas dit à quoi elle pensait à ce moment là !). Décider de s’arrêter, anticiper, préparer, changer l’impulsion donnée par le bassin, à peine besoin de corriger avec la corde, et la jument s’arrête en engageant fort ses membres postérieurs sous sa masse, prête à reculer. Cession de l’encolure, presque jusque part terre, Whaou, quel bonheur !

C’est à la fois rien et beaucoup en même temps : Tout dépend de la vision que l’on a de cet instant présent.

Pour moi, aujourd’hui, c’est beaucoup et c’est simplement génial !

Ha Ha

À la recherche du ressenti :

Je m’aventure à lui mobiliser les hanches et les épaules depuis l’arrêt. C’est assez médiocre. Je suis confuse dans mes ordres, je réfléchis trop au lieu d’agir en ressentant. Les mouvements sont heurtés à l’image de mes demandes. Je n’insiste pas, il faut d’abord que mes muscles (y compris mon cerveau !) reprennent certains réflexes et de la  tonicité aussi. Il en va de même pour Idanha qui n’est plus du tout en condition de travail, et encore moins souple qu’avant !

2009 : Là c'est un jour où nous n'étions pas, mais alors pas du tout en phase !! (dressage RLM)

2009 : Là c’est un jour où nous n’étions pas, mais alors pas du tout en phase !! (dressage RLM)

Qu’à cela ne tienne, nous allons refaire quelques arrêts et reculer, puisque nous sommes en phase pour cet exercice là, et que nous le pratiquons toutes les deux avec joie. Je n’interviens presque jamais sur la corde et le licol, elle est à l’écoute de mon assiette (bassin), et réagit rapidement, c’est très appréciable. Tellement agréable que je n’ai pas envie de descendre !

J’ai envie de sentir encore et encore, cette force, cette puissance qu’elle accepte de mettre ce soir, à ma disposition, pour me faire plaisir !

Un dernier mouvement, pour enregistrer toutes ces sensations, et je descends. Elle reste immobile, à l’écoute, se faisant gratter la tête avec bonheur.

Elle est bien, et moi aussi.

Et ça, ça n’a pas de prix !

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LEXIQUE :

ÉTRILLE AMÉRICAINE : étrille composée de plusieurs cercles métaliques, idéale pour enlever la boue séchée sur le poil.

RAMENER : action qui consiste à inviter le cheval à revenir vers soi. (c’est l’inverse du reculer)

CHANFREIN : Partie antérieure de la tête, plane, que l’on caresse volontiers

TOUPET : il s’agit de la crinière qui tombe, devant, entre les oreilles de l’animal.

 Si à vous aussi, cela vous est déjà arrivé,

et bien parlez en dans les commentaires ci dessous !

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Le TREC sur Blog-cheval.fr

Aimer écrire et partager sont des qualités que je ne peux renier !

Ha Ha

J’aime vous faire découvrir mon univers, celui de mes chevaux et poneys, mes expériences, bonnes ou mauvaises, mais surtout j’aime partager et échanger !

De ce fait, j’ai décidé de rédiger également pour d’autres blogs, afin d’inter agir avec encore plus de passionnés.

 

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Aujourd’hui j’ai écris pour blog-cheval.fr, un article sur la découverte du TREC. C’est une discipline qui mérite d’être connue de plus en plus, car elle implique polyvalence et rigueur dans le travail, pour obtenir des résultats (tant pour l’humain que pour son ou ses partenaires équins).

Ernest lors de son premier championnat de France de TREC en attelage en 2008.

Ernest lors de son premier championnat de France de TREC en attelage en 2008, sur le passage du gué.

Une discipline que j’affectionne pour l’avoir pratiquée durant des années à cheval, et en attelage.

Pour découvrir le TREC à travers cet article inédit, cliquez sur le lien. Profitez en, également, pour visiter le blog de Mélanie, Marine et Sophie, qui est agréable à lire, et bien construit.

 

Bonne lecture à tous !

Vous pouvez aussi vous intéresser à cet autre article sur le TREC, concernant l’épreuve de présentation, que j’ai publié sur le blog attelage-facile.

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!! Nouvelle page du Blog !!

Une nouvelle page est maintenant  disponible sur le blog de Cheval-facile :

Elle reprend par ordre ante chronologique tous les articles parus depuis sa création. Les plus récents apparaissent en premiers.

Vous pouvez ainsi retrouver plus facilement tel ou tel article que vous voudriez relire ou partager avec vos amis.

Vous trouverez cette page dans la barre latérale du site, au niveau de l’encart « pages ». Elle se nomme tout naturellement,  « tous les articles de cheval-facile » !

Bonne lecture à vous tous !

Chevaux lors d'une course d'endurance 90 km.

Chevaux lors d’une course d’endurance 90 km.

Des suggestions pour le site ? Laissez un commentaire ci dessous, je ne manquerais pas d’y répondre et de le prendre en compte pour l’avenir !

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Les miracles du persil !

une botte de persil pour la décoction

une botte de persil pour la décoction

Comme je l’expliquais dans un article précédent, il m’a fallu mettre en place le sevrage de la pouliche de l’année, sans avoir les conditions matérielles requises pour le faire comme il faudrait.

Mon seul remède efficace pour soulager Idanha, la poulinière, est le persil. D’autant diront que ces remèdes de grand-mère ne fonctionnent pas, et bien moi j’affirme le contraire !

Constat :

8 jours après la séparation, la mère est au pré, elle voit les poulains, en face, dans un autre parc, mais les appels sont de plus en plus rares, et le lait se tarit bien. Les mamelles n’ont été vraiment très gonflées que le lendemain de la séparation.

Avec le recul, j’en déduis que j’aurais du administrer du persil un ou deux jours plus tôt pour prévenir cela, et non pas uniquement, au moment de la séparation.

Comment faire ?

Pour réaliser une décoction, rien de plus facile, c’est à la portée de n’importe qui !

  • Décoction de persil, prête à l'emploi.

    Décoction de persil, prête à l’emploi.

    Faire chauffer de l’eau dans une casserole, sur le feu.

  • Prendre une touffe de persil, couper aux ciseaux les feuilles et les tiges en petites sections.
  • Lorsque l’eau bout, y verser le persil en morceaux.
  • Laisser cuire à petits bouillons environ 10 minutes
  • Couper le feu, et laisser infuser

Une fois tiède, c’est prêt !

Comment l’utiliser ?

C’est tout aussi simple !

Administration par voie générale :

Verser un peu de liquide, ainsi que des feuilles et tiges de persil, dans la ration de la jument, 1 à 2 fois par jour.

Il n’est pas nécessaire d’en mettre beaucoup à la fois.

Je verse environ l’équivalent de 10 à 15 cl dans la ration journalière.

Application locale :

La décoction peut aussi s’utiliser en application locale, directement sur les mamelles.

Prendre un peu de liquide dans un récipient spécifique. S’il est tiède c’est mieux, car plus confortable pour la jument !

À l’aide d’un linge tamponner les mamelles plusieurs fois par jour (j’utilise un gant de toilette c’est très pratique !)

En général, les juments apprécient ce geste car cela les soulage, mais il faut tout de même rester vigilant ! (risques de coups de dents ou de postérieur)

Clin d'oeil de Idanha !

Clin d’œil de Idanha !

Je tiens à préciser que ma jument n’a absolument rien reçu d’autre en médicaments, homéopathie ou autre ! Le seul changement a été une réduction du volume alimentaire les premiers jours. Et pourtant c’est une très grosse laitière qui allaite volontiers d’autres poulains !

Et vous?  avez vous déjà essayer le persil ou d’autres plantes pour aider vos équidés ?

Partagez vos expérience dans les commentaires ci dessous !

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Cavalcade des Blogs – Édition n°1

Votre meilleur souvenir avec les équidés

 

La « Cavalcade des Blogs » est un évènement mensuel inter-blogueurs.

Logo CavalcadeChaque mois, un blog de la communauté héberge le festival, autour d’un thème ou d’une problématique en lien avec sa ligne éditoriale, et il invite les autres blogueurs à publier sur leur propre blog, un article en lien avec le sujet annoncé.

Ceci est la première édition du festival de La Cavalcade des Blogs, alors n’hésitez pas à apporter vos suggestions et critiques constructives pour nous aider à améliorer le concept encore plus !

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Le thème du festival de décembre, et la date de limite de participation :

Le thème de cette première édition de La Cavalcade des Blogs est donc :

« votre meilleur souvenir, en lien avec les équidés »

pourquoi le choix de ce thème ?

Parce qu’il est tout simplement accessible à tout le monde, et que chacun aura quelque chose à raconter pour cette première édition !

La date limite de participation au festival est fixée au dimanche 08 décembre 2013, minuit.

Comment participer ?

Si vous avez un blog :

Rédiger votre article sur votre blog avant la date de clôture de l’édition, et transmettez moi par mail (bchevalfacile@gmail.com) l’adresse URL de votre article une fois celui-ci publié.

Si vous n’avez pas de blog :

C’est également possible de participer !

Pour cela rédiger votre texte au format word, et adressez le moi (bchevalfacile@gmail.com), je le publierai sur mon blog accompagné de votre nom.

Pour les illustrations :

Pour agrémenter votre article, n’utiliser que des illustrations libres de droit, ou dont vous détenez les droits de diffusion. Cela évite les ennuis !

Les règles du jeu !

Se référer à la page de la Cavalcade des Blogs pour les conditions de validation d’un article.

L’article peut contenir 2 liens vers votre blog, et doit comporter les liens suivants (dans l’introduction de votre article, par exemple) :

Respecter la date de publication ou d’envoi de votre article.

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Le récapitulatif de l’édition

Je publierai dans la deuxième quinzaine de décembre 2013, un article récapitulatif, qui inclura une liste de tous les articles participants à l’événement, avec un lien vers chacun de ceux-ci.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à écrire, et me réjouis à l’avance de lire ce premier festival d’articles !

Logo Cavalcade

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Un sevrage pas comme les autres

Élever des chevaux ou poneys c’est chouette et c’est sympa.

Il y a maman et son rejeton avec lequel on s’amuse durant les mois d’été !

Idanha et sa pouliche Dikwa. (avril 2013)

Idanha et sa pouliche Dikwa. (avril 2013)

Puis vient le dur moment du sevrage, pour diverses raisons que nous ne traiterons pas ici (jument perdant de l’état, poulain délaissant la mère, remise au travail, ou simplement par convention, etc.), qu’il faut gérer au mieux des intérêts de tout le monde.

  • Idéalement il est préférable de laisser le ‘poulichon’ avec son groupe de compagnons habituels, et déplacer la mère.
  • Idéalement il est préférable d’avoir la mère sous la main, pour les éventuels soins, et la surveillance des mamelles.
  • Idéalement la séparation sera physique de plusieurs km, afin qu’ils ne puissent s’entendre, et que les appels du petit ne provoquent pas en permanence une montée de lait sur la poulinière.
  • Idéalement il faudrait que cela dure au moins 3 semaines (au minimum)
  • Idéalement il y a plein de choses……..
  • Idéalement il faudrait laisser faire la nature, ce serait encore mieux…

Mais la réalité nous impose parfois des choix bien différents, avec lesquels il faut composer…

C’est le cas cette année, où je me retrouve, avec tout mon petit monde autour de la maison, et qu’il faut envisager le sevrage de la pouliche 2013, Dikwa de son petit nom, dans des conditions pas vraiment optimum.

Chayanta et Caf' et Crem" (les poulains 2012). Au fonds Dikwa et sa mère, puis le vieux Twist.

Chayanta et Caf’ et Crem’ (les poulains 2012). Au fonds Dikwa et sa mère, puis le vieux Twist.

La pouliche reste donc avec ses deux copains (poulains de l’année dernière), et le vieux Twist, qui surveille toute cette marmaille d’un air de vieux sage aguerri. Tout le monde s’entend parfaitement bien, y compris pour la distribution des compléments alimentaires.

La mère est mise à l’écurie, dans la stabulation* des shetlands, avec un volontaire pour lui tenir compagnie qui est Poye Poye, et qui se serait bien passé de cette corvée !

Même si elles ne peuvent se voir, la mère et la fille ne sont séparées que de quelques dizaines de mètres et c’est bien peu. Les hennissements vont bon train les premiers jours (et premières nuits aussi) et c’est assez déchirant de les entendre ainsi. Idanha (la poulinière) présente dès le lendemain des mamelles conséquentes et gonflées, mais pas exagérément non plus.

Et là, je dis merci au vieux remède de mémé, qui marche toujours aussi bien, et qui ne coûte presque rien !!

Deux bottes de persil achetées la veille, vont faire l’affaire pour tarir la jument sans autre traitement. Préparé en décoction, pour l’appliquer sur les mamelles d’une part, et l’administrer dans une mini ration de mash d’autre part, et le tour est joué, les mamelles dégonflent peu à peu !

Trois jours plus tard, nous pouvons remettre la jument au pré de l’autre côté de la maison, avec le copain Poye, qui là, trouve cela très très rigolo, puisqu’il  peut s’exprimer librement sur le terrain.

Nous poursuivons les applications et administration de persil quotidiennement, et tout va bien pour le moment ! Ce n’était pourtant pas gagné au départ…

Alors moi, je dis que les remèdes des anciens, ils sont bons pour nous, nos animaux et la planète, et ça, ça n’a pas de prix !

LEXIQUE :

STABULATION : endroit couvert assez vaste pour y rentrer un certain nombre de poneys et chevaux, en liberté.

Si vous aussi vous connaissez des remèdes de grand mère (ou de grand père d’ailleurs) efficaces, partagez vos recettes ci dessous !

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Les bases du travail en légèreté

Reprise de dressage en licol, avec Olivo

Reprise de dressage en licol, avec Olivo

J’écris aujourd’hui cet article, à la demande de Laurence, qui m’a répondu, dans « la parole est aux lecteurs  » de la semaine dernière.

Je vais essayer de faire une synthèse rapide, afin  d’expliquer comment préparer son cheval, (en lui apprenant les bonnes bases de travail), à évoluer sans les rênes, là ou son cavalier souhaite aller.

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Des bases solides pour réussir

 

Pour se lancer dans cette superbe aventure qui est de diriger son cheval sans les rênes, donc uniquement à l’assiette et aux jambes, il faut d’abord construire des bases très solides de travail et d’éducation au sol.

Attention : Si les fondations ne sont pas correctes, une fois en selle, le problème sera amplifié par le déséquilibre que cause votre poids sur le dos de l’équidé.

Conduire un cheval sans les mains, c’est aussi grisant que de faire du vélo sans tenir le guidon !! (bon ok, le vélo est souvent plus coopératif, que le cheval… quoique, moi, je préfère un cheval !)

voici une série d’exercices à maîtriser en amont, pour vous garantir la réussite ultérieure !

 

Le travail au sol :

 

Outre le fait que votre monture doit être disponible et à l’écoute, vous vous devez de l’être tout autant.

Le respect de l’espace de chacun est primordial, le respect des codes dans les jeux ou exercices, l’est également.

Le reculer :

Le cheval doit être léger et actif dans son reculer à pied, peu importe comment vous le lui demandez, du moment que votre action soit tout en finesse !

Le reculer favorise l’engagement de la masse postérieure sous le cheval, et va donc être très utile pour la suite.

Pas utile de savoir faire des kilomètres en reculant, ce qui est indispensable, c’est une réponse rapide et fluide à toute sollicitation (de la longe, des rênes).

 

La mobilisation des épaules :

Déplacer les épaules de votre cheval signifie que vous pouvez agir sur la direction, en mobilisant en finesse et en légèreté son avant main.

Mobilisation des épaules : la main demande par contact.

Mobilisation des épaules : la main demande par contact.

Pour se faire, le cheval doit être en équilibre, son poids déporté sur l’arrière main (sans quoi il lui sera difficile de mobiliser ses antérieurs sans tomber par déséquilibre, dans le mouvement en avant).

Inutile là encore, d’avoir un cheval qui pivote de 360° sur un postérieur à toute vitesse ! Ce qui nous importe est la qualité de l’exécution : calme et précision du geste, suite à une demande toujours tout en finesse…… et bien évidement, sans avancer ! (ni reculer d’ailleurs)

La demande gestuelle doit être la plus délicate possible, et se situant au niveau du passage de sangle (cela ne s’apprend certes pas en deux leçons, mais en affinant vos codes jour après jour).

 

Tout cela est parfaitement au point ? Alors nous pouvons passer ensemble à l’étape 2, et faire exactement la même chose en selle !

 

De la rigueur une fois en selle !

 

Je passe sur le fait que votre compagnon doit (bien sûr) être préalablement détendu selon ses besoins, avant que vous ne vous hissiez sur son dos. Si vous avez quelques soucis au montoir, n’hésitez pas à relire l’article à ce sujet ! Un petit rappel ne fait jamais de mal !

Une fois en selle, rien d’autre à faire que de rester arrêté ! Profiter pleinement de cet instant pour donner du confort et du réconfort à votre cheval ou poney.

 

Vérifier le frein et l’équilibre !

Avant toute chose, comme sur un véhicule,  on s’assure que les freins sont bien fonctionnels. Par là même, cela permet de s’assurer également du bon équilibre de notre cheval, léger dans son avant main, le poids déporté sur l’arrière main !

En partant de l’immobilité, demander simplement à l’animal, un reculer, si possible sans utiliser la corde ou les rênes, uniquement à l’assiette, voire aux jambes, aidé  ou non de la voix, selon vos habitudes.

Obtenir un pas de reculer, avec l'assiette et les jambes.

Obtenir un pas de reculer, avec l’assiette et les jambes.

Ce reculer doit être aussi léger et fluide que celui réalisé au sol précédemment. Les rênes, ou la corde, ne doivent être là, que pour une éventuelle correction. Le cheval doit répondre de bon cœur aux sollicitations

 

Vérifier la direction !

Après avoir reculé de quelques pas, et félicité chaudement l’équidé pour sa bonne réponse, par un temps d’immobilité et de confort, il est temps de passer à la suite !

Pour les premières tentatives de gestuelle, il est préférable de s’exercer sur un bidon ou un tabouret, afin de ne pas perturber le cheval !

  • Le poids du corps doit se déporter à l’opposé de la direction choisie
  • Le poids du corps doit alléger l’avant main
  • Une jambe qui ouvre le passage, et l’autre qui se place au contact de l’animal
  • Le regard est bien sûr dirigé dans la direction choisie
  • La main du côté « ouvert », peut donner la direction un peu vers le ciel
  • L’autre main, se positionnant plutôt vers le garrot, prête à toucher celui-ci, pour augmenter la demande.
Le corps se déporte à gauche et libère le côté droit.

Le corps se déporte à gauche et libère le côté droit.

La jambe gauche autorise le passage. La jambe droite vient au contact, demander la mobilisation des épaules vers la gauche.

La jambe gauche autorise le passage. La jambe droite vient au contact, demander la mobilisation des épaules vers la gauche.

Les gestes sont très largement exagérés au départ, pour aider à ressentir la position idéale du corps. Sur les images illustrant l’exercice il en va de même. Une fois que vous avez senti votre place, et que la communication est claire avec votre cheval, la gestuelle deviendra plus discrète et harmonieuse, au fil du temps passé avec votre compagnon.

Lors de la demande de mobilisation des épaules, si le cheval ne réagit pas, la jambe au contact, peut augmenter la pression, ou mettre un petit coup. La main du même côté peut également venir agir sur le bord du garrot. En dernier recourt, il faudra corriger en se saisissant de la corde ou rêne, en redemandant tout l’exercice, et en agissant au besoin pour aider le cheval, et le guider dans la bonne direction. Dès le premier mouvement latéral obtenu, se relaxer, et relâcher toutes les pressions et demandes.

Comme tout apprentissage, il faut recommencer autant de fois que nécessaire, pour obtenir un mouvement, léger, fluide et juste.

Vous serez prêts à passer à la suite lorsque votre cheval sera équilibré à gauche et droite dans le travail de ses épaules depuis l’arrêt, sans que vous n’ayez besoin de vos rênes !

Faites moi part, dans les commentaires, de votre progression !

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Récompenser son cheval ou poney… oui, mais comment ?

Vivre au pré avec des copains équins, c'est ça la vraie vie de cheval !!

Vivre au pré avec des copains équins, c’est ça, la vraie vie d’un cheval !!

On s’interroge bien souvent, sur le type de récompenses

à offrir à son animal préféré…

Qu’est-ce qui lui ferrait vraiment plaisir,

en tant que Cheval ou Poney ?

 

Triste constat :

La société de consommation actuelle nous propose tellement de produits en tout genre, que nous trouvons même, maintenant, des multitudes de friandises pour chevaux, dans les boutiques spécialisées ! Tellement de choix, que devant la diversité, l’on ne sait que choisir…

 

Afin de vous aider,  je vous propose de prendre quelques instants pour réfléchir à ces questions simples :

  • Dans un troupeau d’équidés, comment les différents membres se ‘récompensent-ils’ entre eux ? (bien que le terme de récompense, ne soit ici, pas tellement approprié)
  • Que recherche le plus, un cheval, une fois ses besoins vitaux satisfaits (boire et manger) ?

 

Dans les deux cas la réponse est le CONFORT !

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Le mode de fonctionnement d’un équidé :

Lorsqu’un cheval en pousse un autre pour l’accès à l’eau, à la nourriture, à l’ombre (etc.), il produit une situation inconfortable et stressante pour ‘obliger‘ l’autre à bouger et changer de place. Une fois que l’animal s’est déplacé, le premier cheval cesse aussitôt toute mimique ou gestuelle d’intimidation créant l’inconfort.

Le bien être d'un poulain, au pré, près de sa maman.

Le bien être d’un poulain, au pré, près de sa maman.

Un cheval va toujours rechercher à être bien, dans un endroit confortable pour lui. Une fois ses besoins vitaux assurés (eau et nourriture), et la sécurité du troupeau trouvé, il n’a de cesse que de rechercher le confort et la tranquillité.

Dans ces moments là, il peut choisir de se reposer tout simplement (ne rien faire), de jouer seul ou avec d’autres (pour entretenir sa musculature et tester sa force physique), ou encore de pratiquer le toilettage mutuel avec un compagnon (appelé aussi grooming, cela consiste à se gratter le dos, l’encolure, le garrot principalement, mutuellement, avec les dents).

 

Vous l’avez compris, les chevaux savent s’amuser, et se procurer du bien-être entre eux, qui leur apporte beaucoup de confort ou de réconfort.

Mais jamais un poney ne va proposer un paquet de croquettes à la pomme (ou autre parfum, d’ailleurs !) à l’un de ses congénères !

Le fonctionnement de l’homme :

Les humains veulent toujours tout contrôler en jouant avec de la nourriture ou friandise…

Ce n’est pas donner une habitude saine à votre cheval, que d’agir ainsi.

De plus en vous comportant de la sorte, vous n’êtes, aux yeux de votre cheval, qu’un distributeur de bonbons… (personnellement je n’apprécierais pas d’être perçue ainsi !)

… Et votre crédibilité vis à vis de votre compagnon équin peut être largement remise en question !

Une vraie récompense est celle qui va dans le sens de la nature profonde du cheval ou poney ; à savoir, le confort, voire le réconfort.

 

Comment donner du confort à son cheval/poney ?

Bonne nouvelle pour vous : C’est simple et à la portée de tout le monde ! N’importe qui est capable de récompenser un cheval, sans rien lui donner à manger !

Le confort des caresses s'apprend à tout âge !

Le confort et les caresses s’apprennent à tout âge !

Il existe deux grands types de récompenses : le confort et la caresse

 

Le confort

Il s’agit tout simplement, de cesser l’action (demande) en cours pour récompenser par le confort.

La demande (ou action) produit sur le cheval une situation d’inconfort qui va le pousser à chercher la bonne réponse pour faire cesser cette demande, et donc l’inconfort lié à cette action.

En trouvant la bonne réponse (celle que vous attendez de lui), le cheval attend de vous, que vous cessiez votre action, et lui procuriez ainsi le confort qu’il recherche en permanence.

Le confort peut être tout bêtement, de ne rien demander du tout ! Juste être là, neutre et souriant, confortable pour votre compagnon équin.

Exemple concret :

Vous marchez au pas et souhaitez que votre monture prenne l’allure du trot. Pour obtenir la réponse de la part de votre cheval/poney, vous aller utiliser diverses techniques pour communiquer avec lui ; en général un mouvement de pression des mollets ou des talons, voir même des coups de talons ou de cravache, dans certaines situations complexes de communication, devenue difficile.

De part votre action (pressions, coups de talons) vous créez une situation inconfortable pour votre compagnon, qui va rapidement rechercher la solution pour vous faire cesser.

Une fois que votre monture à changé d’allure, vous cessez votre action instantanément, transformant ainsi et aussitôt, la situation inconfortable en confortable.

Le confort que nous apportons, peut également être tout simplement aussi, un moment d’expression libre :

– laisser brouter (surtout pour les animaux enfermés la plupart du temps)

– lâcher en liberté (idem ci dessus)

– marcher rênes longues, en laissant décider le cheval

– mettre au paddock, ou mieux au pré avec d’autres !

– accorder au cheval de se rouler (et donc de se salir !)

La caresse

La caresse (ou gratouille), va être un renforcement positif à votre action précédente consistant à rendre une situation confortable pour votre monture.

Elle peut être utilisée en plus du confort, pour renforcer son action.

Elle vous procure un système de graduation de votre satisfaction envers votre cheval.

!! Attention !! La caresse n’est pas, comme on le voit malheureusement souvent, une grande claque (audible à l’autre bout du manège) en travers de l’encolure……..

Encore une fois posez vous simplement la question de savoir si les chevaux se distribuent de grandes claques entre eux ?

Poney se contorsionnant à l'écurie, à la recherche de caresse !

Poney se contorsionnant à l’écurie, à la recherche de caresses !

Nos compagnons équins ont une peau fine et très sensible, capable de sentir une mouche se poser sur leur poil. Ils sont donc, tout à fait capables, de ressentir une caresse douce de notre part, et d’en apprécier la valeur.

Les chevaux et poneys préfèrent de loin, une caresse agréable, à une grande claque sonore sur l’encolure.

À vous de juger ensuite, ce qui vous semble être le meilleur !

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Dans un article à venir je vous révèlerais quelques astuces pour trouver la caresse que votre cheval préfère.

– Voici une vidéo dans laquelle je vous montre avec Twist, comment lui faire plaisir !

Vous deviendrez ainsi le compagnon privilégié de votre monture, qui vous appréciera à sa juste valeur, et non plus comme un vulgaire distributeur à cacahuètes !


À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

qu’utilisez vous pour féliciter votre compagnon ?

Laisser vos réponses dans les commentaires ci-dessous.

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Le lycée agricole de St Cyran du Jambot, vu par une élève.

 

INTERVIEW DE ZOÉ B.

ÉLÈVE DU LYCÉE ST CYRAN DU JAMBOT (36) :

10 QUESTIONS POUR DÉCOUVRIR CET UNIVERS

 

 

Question 1 : Zoé, tu as choisi le lycée de St Cyran du Jambot, pour y suivre ta scolarité. Peux-tu expliquer pour quelles raisons t’es-tu orientée vers ce lycée là en particulier ?

 

ZoéKastille

Zoé et sa ponette Kastille en 2011.

Zoé : Le lycée st Cyran est un lycée d’équitation qui forme les gens en scolarité (comme moi) pour pouvoir faire un métier dans le monde du cheval. Il prépare au baccalauréat agricole élevage (CGEA) ou hippique (STAV)…. Et à d’autres formations comme BPJEPS pour pouvoir devenir moniteurs ou BTS (bac+2) ou formation pour adulte en maréchalerie, etc.

Il accueille les élèves à partir de la 4ème. Moi-même je souhaitais me rapprocher des chevaux de manière pratique, la théorie ne me motive pas et comme je souhaite faire un métier dans les chevaux…

J’ai surtout choisi ce lycée parce qu’il y a des chevaux en permanence sur le site (environ 120) : juments, poulinières, poulains…et que nous participons à l’entretien de ceux-ci.

 

 

Question 2 : Tu es en classe de seconde, peux tu nous en dire plus sur l’orientation de ta classe et les options que tu as choisi ?

 

Zoé : Je suis en classe de seconde professionnelle élevage pour ensuite faire un bac élevage, il se fait en 3 ans comme tous les autres bac.

L’orientation de cette classe laisse plus de choix de métier plus tard (c’est une filière moins restrictive que la filière hippique).

En option j’ai pris : environnement et équitation.

 

 

Question 3 : Combien d’heures de cours as-tu par semaine ? Quelles sont les matières les plus importantes ?

 

Zoé : J’ai environ 34h de cours par semaine, 8 h par jour.

Je dirais que les matières les plus importantes sont : la zootechnie, l’hippologie, la phytotechnie, l’agronomie,…

 

 

Question 4 : Quels sont tes cours préférés ? Et aussi, ceux que tu apprécies le moins ?

 

Zoé : L’équitation est mon cours favori ! mais j’aime bien aussi tous les autres cours que nous ne trouvons pas dans des lycées ordinaires comme l’hippologie, la zootechnie,…

les cours que j’aime le moins sont l’histoire et la géo.

 

 

Question 5 : Combien d’heures d’équitation as-tu dans le cadre du lycée ? Combien de temps passes tu autour des chevaux, par semaine ?

 

Zoé toujours en compagnie de Kastille, 2013

Zoé toujours en compagnie de Kastille, 2013

Zoé : Nous avons 4h d’équitation la semaine et nous avons le choix de rester les week-ends et monter jusqu’à 6 h par week-end.

Le temps passé avec les chevaux est énorme je dirais en moyenne 2h par jour. Nous avons la possibilité de parrainer un cheval ce qui nous donne la possibilité de s’en occuper en particulier tous les jours (brossage, entretien, surveillance rapprochée s’il est malade) bref on cocoone notre préféré !

 

Question 6 : Pour cette première année, en internat, peux-tu expliquer ce qui te plait le plus dans ce mode de fonctionnement ? Et aussi, ce que tu aimes le moins !

 

Zoé : Le fait d’être en internat est plus pratique que de rentrer tous les soir chez soi, pas de trajet ! Une étude surveillée tous les soirs permet de mieux travailler.

Entre copines de l’internat nous partageons la même passion : le cheval !

 

 

Question 7 : Y a-t-il des week-end d’astreinte au lycée, pour les soins et l’entretien des équidés ? En as-tu déjà accompli ? Si oui, qu’en penses-tu ? Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

 

Zoé : oui, il y a même des semaines entières de garde. Je viens tout juste de faire un week-end de garde au haras de Bel Aires (à Pernay) pour les finales nationale et régionale !

La semaine de garde consiste à se lever le matin pour nourrir, pailler, changer l’eau, etc. Le midi aller donner à manger et changer l’eau et le soir curer les boxes, donner à manger, changer l’eau, etc.

J’ai effectué une semaine de garde aussi, la 3ème semaine de la rentrée, c’est crevant mais rigolo : on re-paille en chantant et le matin à 5h il y a plutôt une bonne ambiance ! On apprend à gérer les chevaux mais surtout à s’organiser ! (Environ 40 élèves pour 120 boxes en1h30….). Ce sont les élèves de terminale qui sont nos chefs de garde.

 

 

Question 8 : Qu’est-ce que ce lycée d’apporte et que tu n’aurais pas eu ailleurs ?

 

Zoé : je me sens d’avantage concernée par les activités, j’ai un but à mon travail. Ce n’est pas que de la théorie, ce que nous apprenons peut de suite être mis en pratique sur place, cela présente bien plus d’intérêt !

 

 

Question 9 : Le niveau de ta classe est-il difficile à suivre ? Quel est ton ressenti à ce sujet, après quelques semaines de la rentrée ?

 

Zoé : Non, nous ne sommes que 16 dans la classe, le programme est plutôt intéressant et les profs ne vont pas trop vite. A ce niveau là c’est plutôt top !

 

 

Question 10 : As-tu le choix entre plusieurs orientations possible pour l’an prochain ? Peux-tu expliquer lesquelles et éventuellement celle qui te fait envie ?

 

Zoé : Oui j’ai le choix déjà de rester en élevage, d’aller en 1ère hippique ou d’aller en 1ère normale pour ma part je resterai en élevage je m’y plais et n’ai pas envie de changer.

 

 

–> Si tu as d’autres choses importantes à rajouter n’hésite pas !!

 

équitation = sensation (Zoé et Kastille)

équitation = sensation (Zoé et Kastille)

Zoé :

Pour info : c’est un lycée privé, donc les études sont relativement chères (des bourses sont possibles), mais je le conseille à tous les passionnés d’équitation qui souhaitent percer dans cette profession.

D’autre part, dans ce lycée nous pouvons avoir des cours avec des personnalités  connues dans le monde du cheval (stage de dressage avec Françoise Brieussel cours pendant 1h30 ou encore stage de dressage et cross avec Aurélien Kahn, etc.).

Il y a aussi des challenges de hunter, saut, dressage,  les week-ends.

 

LEXIQUE :

Zootechnie : ensemble des sciences et des techniques mises en œuvre dans l’élevage des animaux pour l’obtention de produits ou de services à destination de l’homme

Phytotechnie : partie de la botanique qui a pour objet la classification et la nomenclature des plantes, ainsi que les différentes utilisations que l’on peut en tirer.

Hippologie : est l’étude du cheval dans sa globalité. Elle comprend l’organisation et l’anatomie du cheval ainsi que son comportement et son entretien.

CGEA : Conduite et Gestion des Exploitations Agricoles

STAV : Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant

BPJEPS : Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport

Les coordonnées du lycée :

Lycée d’Enseignement Agricole Privé
Saint Cyran
36700 Saint Cyran du Jambot
Tél 02 54 02 22 50
Fax 02 54 39 33 22

st-cyran-du-jambot@cneap.fr

site web (attention il est temporairement en reconstruction)

  À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Si vous avez d’autres questions, posez les dans les commentaires !

Zoé se ferra un plaisir d’y répondre, directement ou par mon intermédiaire.

 

 

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