Partage avec les chevaux

Aujourd’hui rien d’extraordinaire, je voulais tout simplement partager avec vous un petit moment sympa avec mes deux grosses pouliches (Byhalia et Dikwa), au soleil (ce qui devient une denrée rare actuellement). Une chance : j’avais le camescope avec moi pour autre chose à ce moment là, c’est donc une vidéo totalement imprévue et mise en ligne telle que !

Bonne soirée à tous et à toutes !

 

 

À très bientôt pour de nouvelles aventures !!

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TREC en attelage

Comme chaque mois dorénavant, je vais publier un article sur le blog de Claire : ABC du Cheval, que je vous invite à consulter régulièrement car vous y trouverez une mine d’informations et de conseils !

Voici pour cette fois-ci : description du TREC en attelage, une discipline peu connue et que j’affectionne particulièrement pour y avoir participé de nombreuses fois, y compris lors de championnats nationaux !

Je vous laisse découvrir l’article par vous même, en cliquant sur le lien ci dessus.

Bonne lecture et bonne visite du blog !

Attelage à 4 poneys lors du parcours d'orientation d'un TREC

Attelage à 4 poneys lors du parcours d’orientation d’un TREC

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Scotch le poney shetland

poney attelé en solo, au galop entre des quilles

Scotch s’amuse en attelage avec JF

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Aujourd’hui ce nouveau portrait de la série « ma tribu équine« , fait suite à la présentation que je vous ai faite la semaine passée de la pouliche, Dikwa Miss Élaé.

Nous avons simplement cette fois ci un modèle un peu réduit !!

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Voici en images Sénior de son nom officiel, dit Scotch au quotidien

Je vous laisse découvrir ce portrait via la vidéo, désolée pour le vent, je n’y ai pas pensé sur le moment, mais ça soufflait très fort, et c’est au final très bruyant et inconfortable… Mais c’est ainsi qu’on apprend et qu’on progresse !!

 

Retranscription texte partielle de la vidéo :

C’est Gaëlle Dobignard, du blog Cheval-facile.com, et comme je vous l’avais annoncé, et selon les conditions météorologiques, je vais vous présenter en vidéo, certains de mes animaux. Sénior, alias Scotch est un poney shetland, né le 30 mai 2006 dans la Manche en Normandie (euh… c’est en Normandie la Manche ?!?!). Son papa qui est Jongleur du Trégor, est issu d’un des élevages les plus renommés et réputés en France. C’est donc un joli poney avec un beau modèle, dont je suis assez fière. Scotch est un poney GOURMAND, qui si on le laissait faire, se rendrait obèse et malade. D’ailleurs lorsque le vétérinaire est venu lors de la dernière visite de routine, pour pratiquer les rappels de vaccins, il a même insisté sur le fait que les poneys étaient largement en « état » ! Ce qui signifie en fait « un peu trop rond » !

Scotch est un poney RÉCEPTIF, qui assimile tout ce qu’on lui apprend à une vitesse phénoménale. J’ai eu l’occasion dans ma vie professionnelle, de côtoyer quelques poneys qui ont cette capacité là, et c’est vraiment un plaisir de travailler avec eux, parce qu’on a pas besoin de répéter, on explique une fois, et globalement c’est acquis ! Alors ça c’est du bonheur ! C’est également un poney qui est très ATTENTIF, raison pour laquelle il apprend vite. À partir du moment où il est conditionné pour une séance de travail ou d’apprentissage, il est présent tout de suite, et il n’y a pas besoin de répéter. C’est notamment aussi ce qui en fait un très bon  poney d’attelage, car il est toujours attentifs aux moindre sollicitations et aux ordres vocaux, ce qui permet de limiter les incidents et les accidents, fréquent dans cette discipline. C’était un petit portrait de mon ami Scotch, si mignon !

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Énergie et cheval

 

Cela peut paraître bizarre comme titre, car effectivement le cheval est devenu une unité de mesure, de puissance, d’énergie quelque part…

Mais ce n’est pas de cela dont je souhaite vous parler aujourd’hui !

Je voudrais aborder la notion d’énergie et de gestion de celle-ci, qu’il s’agisse de la nôtre (humains) ou de celles de nos partenaires équins.

Gérer sa propre énergie

Faire corps avec sa monture, est indispensable pour jouer et se faire plaisir !

Faire corps avec sa monture, est indispensable pour jouer et se faire plaisir !

Notre propre énergie, tout comme le stress (voir l’article sur la gestion du stress), doit pouvoir être canalisée afin de n’être utilisée que de manière positive et productive. Il faut apprendre à contrôler le flux que l’on désire laisser passer et transparaître, grâce à la concentration mentale et à la respiration (pour se centrer sur l’instant présent uniquement).

 

Travailler en partenariat avec un animal est particulièrement instructif, car ce dernier ressent encore mieux que la majorité des humains, nos sensations, nos émotions, nos pensées et bien entendu notre énergie (qu’elle soit positive ou négative) :

N’avez-vous jamais pesté après un cheval ne se laissant pas attraper au pré ??

L’animal est notre miroir et nous renvoie à l’instant T notre image la plus juste, qu’elle nous plaise ou non !

Je ne vais pas maintenant vous apprendre à gérer votre énergie, mais je tente simplement d’attirer votre attention sur le fait que c’est un point très important que trop de personnes négligent au quotidien, en s’activant dans le vide, se fatigant pour rien, s’énervant, etc.

La méditation, la respiration, le yoga, la concentration, sont différentes manières de parvenir à contrôler l’énergie que l’on souhaite dépenser pour telle ou telle action.

 

Le cheval (c’est l’animal avec lequel j’ai le plus de recul pour cela) est un magnifique partenaire pour s’entraîner à doser et canaliser tant nos émotions que notre énergie. Il est bien plus fiable que n’importe quel humain à ce sujet ; les animaux ne trichent pas, ne mentent pas, et ils vivent constamment dans l’instant présent.

 

jeu de horseball avec plusieurs cavaliers à cheval

Les jeux équestres comme le horseball nécessitent maîtrise de soi, harmonie avec l’animal et énergie !

Gérer l’énergie de son cheval !

C’est le second point important, mais que l’on ne peut malheureusement pas aborder dans de bonnes conditions, si le premier point (se gérer soi même) n’est pas maîtrisé en premier lieu.

Pour exemples :

  • Un cavalier trop mou, fatigué, timide, n’obtiendra souvent rien de nombreux chevaux, ceux-ci prenant plaisir à ne pas « écouter » ou feindre de ne pas comprendre des consignes demandées sans conviction ni énergie.
  • Un cavalier énervé, excité, ayant besoin de se dépenser physiquement ou mentalement, sera confus dans ses demandes, agité, agacera l’animal et vice versa. Là aussi on entendra souvent, que le cheval ne comprend rien !
  • Un cavalier apeuré et craintif, communiquera sa peur à l’animal invariablement, surtout si dans sa tête, il pense sans cesse très fort (pourvu qu’il ne parte pas au trot ou au galop), ces pensées finissent par être miraculeusement exhaussées par l’équidé qui s’en amuse !

 

Pour faire simple et sans prétention : pour gérer l’énergie d’un animal (ici on parle plutôt des équidés) il faut d’abord savoir se gérer soi-même. Je sais que je me répète, mais cela est tellement important et évident, que je n’ai jamais compris pourquoi cela n’est pas obligatoirement enseigné dans les écoles d’équitation…

 

Parfois on n’arrive pas à canaliser son énergie suffisamment pour envisager de travailler posément et productivement avec un animal. Lorsque c’est ainsi (cela m’est arrivé plus d’une fois) et bien il est préférable de renoncer tout simplement, et de pratiquer une autre activité, permettant d’évacuer ou de recentrer cette énergie défaillante.

Ce n’est pas une honte ni un échec, mais une réelle progression vers une prise de conscience de son état psychique et physique au moment T, et de savoir si cet état peut coïncider avec celui du cheval.

 

Cheval qui lui aussi peut avoir ses humeurs, ses envies, ses paresses, ses maux de tête, etc.

Réussir à combiner les deux énergies

Lorsque le cavalier maîtrise son corps et ses pensées, qu’il peut être concentré uniquement sur l’instant présent, et non sur les faits divers de la journée ou de la veille…

Lorsque l’animal à pu combler les besoins vitaux liés à son espèce, et que le moment choisi par son partenaire lui convient également (tant physiquement que mentalement)…

Et bien on peut envisager et espérer réaliser de belles choses ensemble !

 

Accepter de reconnaître que le moment qui nous convient le plus, peut ne pas être du tout celui convenant à l’équidé, et qu’il faut prendre en compte ces considérations sans se vexer !

Accepter cela, c’est grandir et gérer une partie de son énergie que l’on appelle la frustration. Plus l’on connaîtra son animal, et plus l’on sera à même de savoir à quel moment il préfère être avec nous : Juste un poil d’observation et de bon sens suffiront à cela !

 

Avec l’expérience, et la maîtrise de soi, on arrive à pratiquer une équitation légère et intuitive où la connexion est telle qu’il suffit de penser pour que le cheval agisse (l’un de mes meilleurs moments avec Olivo, en totale osmose)…

Et là, c’est juste magique ! Ça donne le sourire, ça fait rêver et ça donne envie de recommencer, car deux énergies avançant ensemble dans le même sens deviennent imbattables !

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Cet article participe (une fois n’est pas coutume) au festival de La Croisée des Blogs organisée cette fois ci par Julien du Blog Un monde pour les introvertis, et dont le thème était : Gérer son énergie

 

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Domino le poney farceur

Les anecdotes équestres, par Émilie

Vous allez découvrirez à partir d’aujourd’hui et chaque mois, deux nouvelles chroniques sur le blog de Cheval-facile :

  • Les anecdotes équestres, rédigée par Émilie (l’une de mes élèves dans ma dernière structure équestre), seront publiées vers le milieu de chaque mois.
  • La chronique de l’ABC du Cheval, par Claire, cavalière propriétaire dispensant aussi pas mal de conseils utiles sur son blog, seront publiés plutôt en fin de mois.

J’ai décidé de leur offrir la possibilité d’écrire sur ce site, avec espoir que ces textes et histoires vous distrairons, vous inspirerons et vous aiderons dans votre quotidien équestre. Je vous demanderai donc de me faire parvenir vos impressions, soit dans les commentaires en bas de cette page, soit par mail, ou via le formulaire de contact du blog.

C’est donc l’auteur de ces chroniques (Émilie aujourd’hui) qui s’exprime dans le « je » du texte suivant. 🙂


Domino le poney farceur

Il existe des poneys ou des chevaux qui marquent votre vie équestre et laissent en vous des souvenirs indélébiles.

Pour ce premier numéro des « Anecdotes équestres », j’ai choisi de vous présenter un poney qui a compté dans mon enfance.

 

Il s’appelait Domino ou bien Dom-dom pour les rares cavaliers qui l’appréciaient.

Pour tous les autres, nous voyions défiler les cavaliers le montant, la mine déconfite qui nous disait : « « j’monte l’autre tête de con » ou bien « j’ai jamais vu un poney aussi vicieux que lui ».

 

En réalité, il n’était ni con ni vicieux mais simplement paresseux et intelligent !!!

Et justement, il se servait de son intelligence habilement pour péter des coups de cul à son cavalier et éviter de bosser 😉

 

En tant que cavalière débutante, c’est le poney que je redoutais le plus de monter lorsque je suis arrivée à Sucy.

 

Depuis toute petite, j’ai des problèmes légers de constipation… lorsque j’ai commencé à le monter, ses problèmes se sont envolés car je passais aux WC chaque fois avant de partir au club tout en priant : « Pitié, pourvu que je ne monte pas Dom-Dom »).

 

Mais… mes prières furent perdues et durant les six premiers mois de ma première année, je l’ai eu !

Comme mister ne souhaitait pas faillir à sa réputation, à moi aussi il m’a pété coups de cul sur coups de cul (à ce jour, il détient encore le record du poney dont j’ai fait le plus de chutes).

 

jeune fille sur un poney tacheté

L’auteur sur le poney Domino.

Il n’embarquait cependant jamais (embarquer demande de l’impulsion et de l’énergie hors rappelez-vous : il était paresseux) mais avait une technique bien à lui pour éjecter son cavalier : il faisait mine d’avancer et d’être tranquille dans son allure puis, tout à coup sans prévenir, s’arrêtait net en baissant la tête suivi d’un coup de cul.

 

C’était imparable pour apprendre les cavaliers débutants « à voler » !

 

Cependant, un jour (à force de le monter toutes les semaines) je compris sa mécanique et décida d’essayer de rester en selle coûte que coûte. Pari réussi !!!!

 

Ce fût également le moment où mon moniteur décida de me faire tourner sur les autres chevaux (certainement moins drôle pour lui maintenant que je tenais sur Dom et qu’il n’aurait plus de gâteaux de ma part : Hé oui, personne n’a réchappé à la règle qui voulait qu’à chaque chute, nous rapportions un gâteau pour l’ensemble de la reprise).

 

Cependant, chaque fois que je le montais par la suite, c’était devenu un jeu pour moi : réussir à tomber de Domino (car oui, ce petit « enfoiré », avait réussi à me faire aimer tomber mais surtout, c’était pour moi le seul intérêt que je lui trouvais puisqu’à part ça…il était beaucoup trop mou !!!).

 

Voici alors mes meilleures chutes ou gags avec lui :

 

  • L’ « imprévue » : C’est la chute non programmée !!! mais c’est surtout tombé pil-poil le jour où il ne fallait SURTOUT PAS tomber dans la carrière (début de l’hiver, archi boueuse ce jour-là !!!).

Hélas on ne choisit pas quand ces moments arrivent….

 

Mon attitude ce jour là, n’a fait rire personne (bien que je l’évoque aujourd’hui les yeux emplis de malice) : Je suis tout bêtement rester accrochée aux rênes au point de faire des tours et des retours jusqu’à ce que le poney se retrouve en liberté dans la carrière (évidemment je précise au passage qu’il faisait parti de ceux qui sont délicats à rattraper) et moi totalement emberlificotée dans le filet !!!!

 

Après, ce fut la cavalcade à courir derrière lui pour tenter de le rattraper (déjà que ce n’était pas simple en temps normal alors sans filet….)

Evidemment, le reste de la reprise s’était mise dans un coin pour l’attirer mais… c’était sous-estimer l’intelligence de l’animal !

Bref, pour ceux qui s’en souviennent, j’étais un peu comme Benny Hill courant derrière son cheval et il ne manquait plus que le générique de l’émission en fond pour que cette anecdote puisse avoir le mérite de passer à Vidéo Gag.

 

  • La chute « Jésus »: Elle se déroule dans le manège pendant les stages de vacances scolaires.

Nous avions l’habitude avec ma bande de potes d’organiser nos dates en fonction pour se retrouver la 1ère ou 2ème semaine des vacances scolaires tous ensemble et ce jour-là, personne ne manquait à l’appel J

 

C’était un cours « obstacle » (sauts de puce plus précisément) !!!

Assez simple puisqu’il s’agissait de 3 cavalettis, tous de la même hauteur !!!

 

Ne jamais sous-estimer la paresse de Domino….

 

Nous les passions en individuel pendant que les autres attendaient au milieu du manège.

 

Enfin mon tour arrive « Facile » puis de toute manière j’adore sauter et Dom bien qu’il ne soit pas guerrier à l’obstacle, est en principe régulier et sans mauvaise surprises

Tu parles !!!!

 

1er obstacle : vraiment tranquille (à la Dom-Dom)

2ème obstacle : Nous perdons le peu d’impulsion que nous avions à la réception du 1er obstacle… je talonne comme je peux pour le faire repartir mais trop tard : il fait un saut tout « pourri » et je me retrouve le cul sur la croupe du poney entre le 2ème et le 3ème obstacle

Dernier obstacle : Bien que je sois en vrac sur lui, il le saute courageusement !!!

Evidemment, c’est à ce moment que nos corps se sont désolidarisés et que je suis tombée.

 

J’avais pour habitude (afin de n’inquiéter personne) de me relever immédiatement après une chute.

Seulement ce jour-là, j’étais vexée de m’être rétamer comme une merde après un exercice aussi simple (et surtout devant l’ensemble de mes potes !!!)

 

Bref, je suis restée à terre le temps que Jean-Michel (notre prof) vienne constater que tout était ok….

Je le vois s’approcher de moi et là, j’me mets en mode « bille de clown » et avant qu’il soit à ma hauteur, j’installe mes bras en arrière avant de…. Faire une galipette arrière avant de me relever !

 

Hilarité générale dans la reprise (moi aussi !) et Jean-mi surpris car c’était la première fois qu’il avait dû vaguement s’inquiéter pour moi d’ailleurs, c’est le seul à ne pas s’être marré. Il s’est juste contenter de me dire : « va récupérer ton poney au lieu de faire des singeries »

  • Une dégustation particulière : Domino a pendant un temps ajouté une nouvelle palette à son « humour » équin afin d’exprimer sa fainéantise (il a testé le cabrer chaque fois qu’on le cravachait pour le faire avancer).

 

poney sautant un obstacle

Domino à l’obstacle avec Émilie.

Un jour en carrière alors que tout se passait bien et que j’avais baissé ma garde depuis longtemps avec lui (c’est ça de trop connaître les conneries d’un cheval : on y fait même plus attention !), il décida de me faire une petite piqûre de rappel.

 

Ce jour-là je montais décontracte, les rênes détendues et ma cravache posée sur l’épaule sans l’intention de m’en servir quand soudain… Monsieur pila net et baissa la tête (comme je devais être un peu trop en avant ce jour-là, je piquais du nez mais néanmoins sans tomber !).

Puis, dans la foulée, se cabra et c’est là que ma dégustation particulière a pris forme car j’ai pris toute son encolure dans le nez !!!! (je peux vous dire qu’on ne s’en rend pas compte mais la cloison nasale, ça fait mal !!!!)

 

  • Un épervier pas comme les autres.

 

Nous étions un bel après-midi d’été en carrière et Jean-mi nous avait proposé des jeux pour clôturer cette semaine de stage.

Quoi de mieux que de finir en beauté par un épervier ?

 

Nous formions un groupe assez homogène (à part un ou deux débutants) et nos chevaux étaient à peu près tous du même niveau.

 

Ce jour-là, il s’est passé un truc bizarre que personne n’a compris : l’épervier était impossible à réaliser !!! la personne au milieu n’attrapait personne et ça faisait déjà 3 ou 4 allers-retours que l’on faisait sans être inquiétés (même moi avec le poney le plus mou de la reprise, vous vous rendez-compte !!!!)

 

Voyant que ça traînait un peu en longueur et pour pimenter un peu le jeu, Jean-mi nous proposa d’essayer de croiser les bras (prendre la rêne droite avec la main gauche et inversement) mais même avec cette difficulté supplémentaire, aucun « prisonnier » ne se fait attraper.

 

Je lançai mon propre défi : monter à l’envers !!!

 

Je vis le petit rictus sur les lèvres de mon prof qui me donna le feu vert et m’exécuta !!!! en fait c’est pas si évident que ça car il faut admettre que la vue est essentielle pour monter à cheval et s’est difficile de faire confiance à son poney et se laisser guider sans savoir où l’on va !

Inverser ses aides n’est pas évident non plus : reculer et maintenir ses jambes en arrière pour continuer à les conserver au passage de sangle et diriger les bras dans le dos sont les difficultés majeures rencontrées ce jour-là !!!

 

Evidemment, c’était sans compter sur l’esprit « farceur » de Domino qui ne tarda pas à me faire comprendre que « les conneries, ça va 5 minutes ! » et me décocha son coup de cul dont lui seul avait le secret.

 

Je ne voulais pas tomber et me retrouver au milieu de la carrière, non je ne voulais pas !!!! Alors pour éviter la chute, je me suis bêtement raccrochée à la croupière…

 

Nouveau coup de cul qui a eu raison de ma ténacité mais dont la chute fit rire tout le monde (y compris Jean-Michel).

 

Pour conclure, je dirais simplement qu’il faut oser monter et aimer également les chevaux / poneys jugés « cons » car c’est ceux là qui laissent les meilleures souvenirs bien des années plus tard.

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Et vous quel cheval ou poney vous a le plus marqué ?

Quels sont vos souvenirs avec lui/elle ?

A vos claviers !!!!

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Connexion et harmonie

cheval et cavalière tout vêtus de orange.

Je vais aujourd’hui vous raconter une histoire vécue il y a quelques années avec la collaboration d’Olivo, mon partenaire équin de race pur-sang. Il est vrai qu’avec lui j’ai eu la chance de vivre des moments intenses et fusionnels incroyables.

Tellement incroyables que souvent je pensais rêver tellement tout cela semblait magique et presque irréel.

D’où vient la magie de l’harmonie ?

Cette magie, cette osmose, cette harmonie s’obtiennent simplement à force de travail ensemble, de partage, de communication, d’observation et de respect.

[inlinetweet prefix= » » tweeter= » » suffix= » »]La connexion entre deux êtres est le fruit d’un savant cocktail propre à chaque couple, et mûrit au fil du temps.[/inlinetweet]

Pour dialoguer avec un cheval il existe une multitude de codes différents, souvent les nôtres d’ailleurs, car il nous apparait plus simple d’apprendre au cheval à comprendre nos gestes et paroles que l’inverse, ou de chercher un compromis entre les deux formes de langages…

L’expertise d‘Olivo

l'auteure à cheval, cherchant son chemin à l'aide d'une carte

Lors d’une épreuve d’orientation nationale.

Olivo n’aimait pas les hommes et l’a clairement fait comprendre. J’ai même failli le faire abattre pour qu’il n’y ait pas un jour un accident avec lui… Puis j’ai entrepris avec lui un travail quotidien de longue haleine, pour tenter de communiquer avec lui, tout en observant ses réactions. Il m’a appris à me calmer, car il est hyper sensible et réactif, et à doser mon énergie pour ne pas le faire exploser en l’air !!

Le jeu est productif

Mais il aime aussi parfois que l’on exprime mutuellement ce trop plein d’énergie en jouant ensemble à courir dans une carrière, un pré, ou autre, peu importe le temps que l’on puisse jouer tous les 2 ! Jouer à faire des demi-tour surprise, des démarrages, de nouveau des demi-tours, etc.

Ces séances de jeux étaient souvent bien plus instructives que n’importe quelle méthode contraignante visant à répéter jour après jour les mêmes gestes.

Personnellement ça m’ennuie un peu de répéter plusieurs jours, et Olivo, ça le gave vraiment… déjà dans une séance il n’aime pas, il faut varier sans cesse, pour éviter l’ennui.

À côté de cela il est capable 6 mois plus tard de faire un exercice que l’on avait commencé à aborder, et que je pensais qu’il n’avait pas saisi… Comme quoi je ne suis encore pas suffisamment attentive à tous les messages qu’ils m’envoie !

La patience et l’observation

Il m’a appris également que cela ne sert à rien de s’acharner à faire des trucs (parfois inutiles) tous les jours… un cheval à besoin de temps pour assimiler, digérer les apprentissages, et se changer les idées tout simplement.

Qu’il est vivement préférable de ne faire que 2 super séances ensemble dans la semaine, que 5 pourries et 1 moyennement satisfaisante !!

Évidement tout cela sous entend également que l’animal ne vit pas cloîtré dans un box H24, et bénéficie d’une vie en troupeau avec des copains dans un espace ou il peut évoluer, courir, se muscler, etc.

À force d’observation je savais qu’il aimait dormir en début d’après midi, aux heures les plus chaudes de la journée, qu’il soit dehors ou en box (il se couchait encore plus volontiers lorsqu’il était au box, et ronflait de bon cœur !). De ce fait totalement improductif d’envisager faire une séance ensemble à ces moments là !

Lorsque nous partions en épreuves (en TREC en particulier) j’essayais de gérer cela au mieux pour lui, de manière à lui préserver ces moments de repos indispensables à son bon fonctionnement, et à son bien être.

Quand la magie opère

Passage sous les branches basses au galop... suspension dans les airs, unis ensemble

Olivo se déhanche pour allonger sur pas au maximum lors de l’épreuve des allures, en TREC

C’était un we de compétition, partiellement arrosé malgré l’époque de l’année clémente en règle générale. Je n’avais pas brillé sur le POR* la veille, mais fait une belle épreuve tout de même, et Olivo avait été un partenaire génial et attentif ; nous avions passer une bonne journée et vu un magnifique cerf avec sa biche.

Le PTV* du lendemain était terriblement technique et intéressant (pas difficile mais technique, demandant un niveau de dressage et d’équilibre des chevaux pour déjouer les abords courts et tordus mis en place par le traceur), et long à reconnaître à pieds (environ 2km) : mon pied handicapé me faisait souffrir à tel point que j’envisageais ne pas prendre le départ de l’épreuve.

La météo annonçait de la pluie soutenue à venir, Olivo dormait dans un grand box, couché de tout son long et moi je ruminais, le pied dans un seau d’eau glacée pour tenter de faire désenfler cette satanée cheville abimée.

Pour une fois je préférais me priver d’une épreuve que j’adore, car rien ne semblait vouloir aller dans le bon sens ce jour là !

J’ai alors décidé que si Olivo se levait de lui même à temps pour le seller et faire quelques échauffements, nous irions prendre le départ. Drôle d’idée que de laisser son cheval décider le jour d’une épreuve assez importante tout de même !! Avec le recul, je ne sais même pas pourquoi j’ai décidé cela…

Le transfert d’énergie

Olivo s’est levé, s’est étiré, et m’a regardé, l’air de dire « on attend quoi là ??« .

Alors j’ai sellé à contre cœur (je n’ai pas peur de le dire), enfilé ma tenue, et escaladé mon grand cheval !! Il était joyeux et bien plus motivé que moi, malgré la pluie incessante. Nous avons fait quelques galopades dans les allées, répété quelques assouplissements techniques nécessaires, et nous nous sommes présentés au départ, comme si de rien n’était.

Au moment du décompte du chronométreur, j’ai senti mon cheval vibrer, changer sous mes fesses. J’ai inspiré pour me calmer, et canaliser mon énergie, en harmonie avec la sienne. Puis cela a été comme si nous nous branchions tous les deux sur la même fréquence.

Nos pensées ne faisaient plus qu’une idée commune, et nos corps fusionnaient également. J’avais l’impression de penser à ce qu’il fallait faire, et qu’il agissait sans que je ne le guide physiquement. Nous avons déjoué tous les abords techniques et délicats, comme si nous avions fait cela depuis toujours.

À 2 en harmonie, on est plus fort que les autres

Tout paraissait tellement simple et facile, que c’était du pur bonheur. J’ai imprimé dans ma mémoire la plupart de ces moments magiques :

  • cheval au galop avec sa cavalière. le cheval ne touche pas le sol !

    Passage sous les branches basses au galop… suspension dans les airs, unis ensemble

    De galopades effrénées dans les allées solognotes avec un pur-sang heureux de se déplier

  • Des retours au calme dans un équilibre parfait sur les hanches pour présenter un reculer, ou zigzaguer dans un labyrinthe
  • Des obstacles avalés à sa manière à lui, mais sans se poser de question
  • Une alternance de rythmes et d’allures ou s’enchaînait les difficultés à déjouer, comme dans un film.

Ce jour là nous ne faisions plus qu’un, en harmonie parfaite, avec une connexion claire et limpide entre nous deux, juste par la pensée. Ce jour là j’ai cru rêver, alors que j’ai seulement réalisé que tout était possible ! Qu’il me suffisait de penser, pour qu’Olivo agisse.

Je souhaite à chaque cavalier de connaître un jour, au moins une fois dans sa vie, ce genre de sensations.

Partagez ci dessous vos expériences similaires,

ou vos souhaits d’y parvenir un jour

Rien n’est impossible !

 

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Dikwa Miss Élaé

Rasta de la Rue, étalon cob normand (5 ans sur l'image)

Rasta de la Rue, étalon cob normand (5 ans sur l’image)

Comme je vous l’ai promis en ces premiers jours de janvier, je vous présente tour à tour ma famille équine, au gré de mes envies, mais aussi des leurs, des opportunités se présentant, et surtout de la météo qui n’incite pas actuellement à tourner des vidéos !!!

Aujourd’hui il s’agit de la petite dernière, Dikwa Miss Élaé, une pouliche de presque deux ans puisqu’elle est née en avril 2013 au Haras du Val d’Arnon (18).

Dikwa est  issue de ma jument Idanha Oregon et de Rasta de la Rue, un étalon cob normand magnifique (à mes yeux).

TRANSCRIPTION TEXTE (PARTIELLE) DE LA VIDÉO

Curieuse, insouciante, c’est un gros bébé de 500kg , qui ne se pose pas trop de question et prend la vie comme elle vient. D’ailleurs elle vient justement de passer derrière la caméra, car c’est plus facile pour elle d’être derrière que devant, car elle est un peu timide !! Je plaisante ! Elle voulait simplement regarder tout le matériel, mais je ne veux absolument pas qu’ils s’approchent et touchent au matériel vidéo… C’est une petite  jument qui ne se pose pas trop de question, avec laquelle nous n’avons quasiment pas fait d’éducation, en dehors des quelques premières séances que j’ai faites suite à la naissance, de désensibilisation, sensibilisation, cession à certaines pressions, de manière à avoir juste les bases d’inculquées au départ. Et donc cela se passe bien, lorsque nous avons besoin de faire une manipulation ou un soin quelconque avec elle, on met un licol, on fait ce qu’il y a faire, et c’est fini.

Dikwa c’est également une petite jument qui est joueuse, car par deux fois elle vient de passer derrière la caméra !! Elle va tester tout ce qu’elle peut faire, ou ne pas faire, elle va tester ses limites, et nos limites également, et vu la masse conséquente de l’animal, c’est important pour nous de la recadrer au fur et à mesure, mais nous la laissons faire ses propres expériences, dans la mesure ou pour le moment elle ne nous a jamais mis en danger. Bien que quelques fois il y a eu quelques coups de postérieurs qui sont passés un peu proches et qui semblaient être ciblés, que nous avons immédiatement recadré, et y’a plus de problème depuis.

Dikwa est naturelle et à la chance de vivre au naturel, sur plusieurs hectare, au milieu d’un troupeau, avec un compagnon privilégié, qui est mon vieux Twist, avec lequel elle  fait régulièrement du grooming, c’est à dire se gratter le dos mutuellement. Elle est insouciante, elle à la vie devant elle, et surtout, nous ne l’embêtons pas et la laissons grandir comme un cheval, et elle a vraiment de la chance !

Aujourd’hui elle n’est pas très coopérative pour se présenter, et on voit bien qu’elle est à la fois moins manipulée que les autres, et puis dans la mesure ou elle comprends que je suis en train de parler à quelque chose qui la dépasse (en l’occurrence la caméra, et vous tous !!), elle n’a pas forcément envie d’être avec moi, et je la comprends, et je ne lui en veux pas !

 

Dites moi simplement dans les commentaires ci dessous,

si ce type de format pour vous présenter mes équidés vous a plu,

ou si vous préférez le format texte+photos, habituel et plus « classique » ??

À vos clavier pour donner votre avis !

 

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Comment lever les pieds d’un cheval ?

Comment prendre les pieds d'un cheval

Cela fait plusieurs fois que je reçois en mail ou par le formulaire de contact, des questions des lecteurs et celle-ci étant plus que récurrente, je vous ai fait une petite vidéo ce matin avant la pluie… Bah oui, ici il pleut encore… (pire que la Bretagne, je vous le dit !!)

Voici donc en images un rapide aperçu de comment prendre lever les pieds de son cheval ou poney, en toute facilité, et sans contrainte.

Rappel : Le poney de la vidéo est éduqué, désensibilisé, dressé aussi, et c’est volontairement que je ne lui ai pas mis de licol, et qu’il est en liberté, pour montrer que lorsque la communication, le respect et l’attention sont là, on peut faire les choses sans se prendre la tête (effectivement j’avais oublié d’emmener un licol avec moi, sur ce coup là !! de toute façon je ne vais jamais les voir avec un licol dans les mains…).

=> Cela ne veut pas dire, que vous devez tenter l’expérience dès demain, dans un pré, avec le premier équidé venu… Contentez vous de procéder comme d’habitude, et de vous appliquer à lui demander de le lever les pieds, ce sera déjà bien !

 

Transcription texte (partielle) de la vidéo :

Comment lever les pieds de son cheval ou poney ?

Bonjour, c’est Gaëlle du blog Cheval-facile.com, je profite d’une petite éclaircie, il y a un peu de vent (beaucoup même) mais il ne pleut pas, pour répondre à question que l’on m’a encore posé récemment et qui est : comment prendre les pieds d’un cheval ou d’un poney ?

C’est très simple, et je vais vous montrer cela avec mon vieux camarade Ernest, qui est un peu timide aujourd’hui face à la caméra ! On se positionne, déjà, toujours face à l’arrière de l’animal, puis je glisse la main le long de la jambe, et je produis une action ou une pression au niveau de la châtaigne ou du pli du genou. J’agis de même pour un postérieur, en faisant glisser ma main jusqu’au niveau du jarret ou j’exerce une pression soit sur la pointe, soit dans le pli du jarret.

Voilà, c’est simple, je n’ai pas forcé, je ne me suis pas bagarré, c’est fait en confiance, avec un poney en liberté. voilà comment on prends les pieds avec un poney manipulé et éduqué. La prochaine fois, je vous montrerai cela avec un jeune cheval, qui n’est pas éduqué ni désensibilisé de la même manière, de façon à ce que vous puissiez vous rendre compte de la différence de travail.

 

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Un dimanche comme un autre ou presque

Cet article a été écrit et relaté par JF mon conjoint, pour vous le faire partager ; je vous laisse donc le plaisir de découvrir son histoire 🙂

Ce matin, il doit être environ 10h quand je décide d’aller rallonger les poneys et leurs donner à boire.
 Comme toujours, je commence par Scotch et Randy, étant les plus près de la maison. 
Le chemin me menant jusqu’à eux est, disons, légèrement humide, voir gadouilleux, quoi de plus normal, depuis que nous sommes ici, il pleut, il pleut et parfois il pleut.


quad enlissé dans le fossé entre les prairie !!

C’est parti pour un petit tour de quad…

Me voilà donc parti avec mon bidon de flotte et la masse au cas ou un des 2 voudrait 
m’attaquer. Non je rigole, c’est juste pour déplacer les piquets d’encrage.
 Maintenant il faut que je m’occupe des 2 autres qui sont beaucoup plus loin dans un des prés du bas ; n’étant pas d’un grand courage ce matin, je décide de prendre le quad.


Après l’avoir fait chauffer au moins 10 minutes, me voilà parti jusqu’a la chaufferie pour y remplir mon bidon d’eau. Celui-ci étant fixé, je contourne tous les poulaillers pour me rendre vers Poye Poye le premier des assoiffés.


Je commence par rallonger sa chaîne puis je lui donne sa ration d’eau pour la journée .
Je remonte sur mon quad et ne voulant pas effrayer notre poney farceur, je décide de passer légèrement à côté, par un petit fossé qui semble sec à première vue. J’avance normalement, je descends le fossé et le remonte sans difficulté pour ensuite me rendre jusqu’à Ernest à 50 mètres de là.


Idem pour lui, je le déplace et lui donne son eau. Ma tournée des poneys étant terminée, je décide de descendre un peu plus loin pour me rendre à la grande marre et ne sachant pas pourquoi, a mi chemin, je change d’avis et je prends le chemin du retour. 


Je roule jusqu’au fossé qui ne fait pas partie du chemin du retour en temps normal, et le prend en sens inverse. J’amorce la descente et une fois au fond, je sens que je m’enfonce sérieusement : donc comme tout le monde aurait fait, [inlinetweet prefix= » » tweeter= » » suffix= » »]j’accélère comme un abruti pour me sortir de là[/inlinetweet], et je ne vous raconte pas la suite…

Enfin si : embourbé jusqu’au pont arrière !

Je coupe le contact, je ne m’affole pas, je place des branches sous les roues arrière et j’essaie de me sortir de là. Rien à faire, je suis bien planté et il n’y a plus qu’une solution, tirer le quad pour le sortir de ce trou qui au fur et à mesure se rempli d’eau.
 Je retourne à la maison pour trouver une solution. Il n’y en a pas 50 : n’ayant pas de tracteur et les prés étant détrempés, il est hors de question de s’y rendre avec la voiture ou le camion.

Donc il nous reste les poneys ! Je demande de l’aide à Gaëlle pour sortir les malles d’attelage où se trouvent les harnais des shetlands. Poye et Ernest étant les plus près du quad, se sont eux qui auront l’honneur de sortir l’engin.
 🙂

Nous nous rendons en bas du pré avec nos harnais dans les bras, et équipons Poye pour une première tentative. Après l’avoir échauffé, nous le plaçons devant le quad et l’attelons par les traits. Je démarre pour pouvoir soulager le poney dès qu’il va tirer, mais rien a faire, le quad patine et le poney sentant une résistance n’insiste pas dans l’effort (ça c’est Poye Poye tout craché !).

Premier essai, échec.


Maintenant on passe au plan B, c’est à dire Poye + Ernest, 2 poneys pouvant tirer une voiture d’attelage de plus de 250 kg, ils devraient bien pouvoir faire quelque chose…

Rebelote, on les place devant l’engin, je monte aux commandes, et Gaëlle s’occupe de la partie traction 
avec les 2 shetlands. Après quelques tentatives, rien à faire, pas un centimètre de gagné
 et les poneys commencent a se mettre debout ; donc nous arrêtons tout avant de faire un bêtise.

Nous remettons les bestioles à leur place et rangeons les harnais. Il se fait tard, une bonne partie de l’après midi s’est écoulée, donc le quad passera la nuit dehors jusqu’à ce que l’on trouve une solution plus efficace.


Le lendemain matin, je suis allé trouver mon voisin qui a un tracteur afin qu’il puisse m’aider à déboucher ce fameux fossé. Un tracteur, une chaîne et en 2 minutes c’était fait. 
:)

Voila, parfois, [inlinetweet prefix= » » tweeter= » » suffix= » »]il vaut mieux réfléchir que de perdre un après midi entier[/inlinetweet].

Mais une chose positive, un bon bain de boue, et de belles images !

ET VOUS ??

Qu’avez-vous à nous raconter comme histoires insolites ou amusantes

qui vous sont arrivés ??

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Ce que les animaux m’ont appris…

Les animaux vecteurs d’émotions et de sensations positives ou négatives

Selon chaque individu (humain) les animaux vont apporter divers sentiments, sensations, émotions, voire même peurs, ressentiments ou répulsion. La liste est infinie, puisque propre à chaque personne, et selon les espèces animales concernées !

chat au soleil à contre jour

Chat apaisé et apaisant : Malo dans toute sa splendeur !

De ce fait, je peux affirmer que :

  • [inlinetweet prefix= » » tweeter= » » suffix= » »]mon chat (Malo) m’apaise et m’apporte une sérénité constante, fidèle à lui même.[/inlinetweet]
  • mon cheval (Olivo) m’a longtemps procuré des sensations uniques que ce soit sur son dos ou à ses côtés, dues à cette relation fusionnelle et passionnée que nous avons entretenu mutuellement l’un envers l’autre.
  • je ressens de la fierté et de l’admiration pour mon vieux poney (Twist) qui ce matin galopait dans la nouvelle parcelle pour y emmener toute la petite bande, du haut de ses 33 printemps ! J’en profite pour faire un clin d’oeil avisé à la cure bénéfique de Horside Arti dont il a bénéficier cet été, et qui fait toujours effet, lorsqu’on le voit se déplacer !!
  • j’ai une crainte réelle (et fondée) des chiens, bien que j’en possède un depuis plusieurs années maintenant, et que je l’aime beaucoup malgré tout.
  • j’adore observer les poissons évoluant dans un grand aquarium, c’est délassant et reposant, mais à côté de cela c’est (de mon point vue personnel) l’un des trucs me demandant le plus d’efforts à entretenir…
  • la seule vue d’un serpent me répugne et me révulse, bien qu’aujourd’hui je sache à peu près dominer mon angoisse face à eux, et ne part plus en courant (!)
  • les grands félins (lions, tigres, panthères, etc) me fascinent et m’intriguent. Je rêve depuis toute petite de pouvoir un jour en caresser un…
  • je trouve les génisses particulièrement idiotes et peu intéressantes ; ça court partout n’importe comment, ça casse tout, ça divague, et c’est difficile de les renvoyer chez elles !! (comment ça on sent le vécu dans ces propos ??)
  • perroquet sur l'épaule

    Notre premier contact entre Bip et moi, sur l’épaule !

    notre mini perroquet (Bip) est douée d’une intelligence hors norme et peut aussi bien m’amuser et me faire rire à en pleurer, que m’agacer en criant lorsque je suis au téléphone ou lors d’un montage vidéo !

  • mes amis les poulets m’apportent outre des connaissances techniques et des savoirs faire, le bonheur d’échanges particuliers que je n’ai jamais eu avec d’autres espèces. Ils me réconfortent et m’aident de bon cœur à continuer d’avancer.

Les animaux vecteurs de contraintes et de responsabilités

Choisir de devenir le partenaire (et par conséquent le propriétaire) d’un animal quel qu’il soit (équin, canin, félin, oiseau, rongeurs, et bien d’autres) est un choix de vie et un engagement vis à vis d’un être sensible et vivant.

Certains ont malheureusement trop souvent tendance à oublier cet engagement et la responsabilité qui en découle…

 Choisir de vivre avec les animaux implique au minimum une surveillance, voir des soins et de l’entretien quotidien, selon les conditions de vie propre à chaque espèce considérée.

Cela implique aussi un partage, un échange régulier avec l’animal, pour son équilibre psychologique, s’il n’a pas la chance de vivre en groupe ou en communauté (qui plus est pour la grande majorité qui sont des animaux grégaires ou de meutes).

 

Les animaux vecteur de savoir et de connaissances

Ma plus grande joie est de m’asseoir dehors (avec ou sans appareil de capture d’image) et de regarder mes animaux (tous) vivre et interagir ensemble. C’est à la fois instructif, apaisant, plaisant et distrayant. Chacun est différent et montre des caractéristiques et spécificités propre à son caractère, son tempérament, sa place dans le groupe, vis à vis de ses congénères, vis à vis des autres espèces, y compris moi.

C’est aussi parfois source de plaisir et de fou-rire !

 

une poule et un faucon sur le même perchoir

Blog et Punky, deux perroquets gris du Berry…

On apprend souvent bien plus en prenant le temps d’observer la nature, que d’ouvrir un livre ou une page internet ! Mes animaux m’ont appris à vivre au présent, sans ressasser le passé ou se projeter dans le futur, choses qu’ils ne comprennent pas et n’apprécient pas. Ils vivent uniquement dans l’instant présent ici et maintenant, et sont à même de nous le rappeler régulièrement, pour nous aider à nous recentrer sur l’essentiel, et laisser le superflu de côté.

 

Les animaux vecteurs de dépassement de soi

cheval et humain jouant avec un ballon

Inter action entre l’humain, l’équin et le ballon.

Grâce à eux (souvent involontairement) je me suis retrouvée à devoir pratiquer des soins que je n’avais jamais fait. Au départ on n’ose pas trop de peur de faire mal, de mal faire, etc. Et puis au fil des jours on prend de l’assurance, on s’endurcit face à la douleur et au mal être de l’animal, en gardant à l’esprit que seuls nous, pouvons améliorer son état. C’est ainsi que j’ai vaincu ma peur du sang, ma peur des injections, ma hantise des cadavres, mon refus depuis le collège de disséquer un animal, etc.

 

J’avoue que ces derniers mois j’ai été pas mal servie en émotions, sensations et apprentissages en tout genre (dont quelque part je me serais tout de même bien passé, ma santé en pâtissant sévèrement) qui m’offrent aujourd’hui une véritable expertise en soins divers et variés sur les petits animaux à plumes. Toutes ces expériences présentent une richesse difficilement mesurable, car en contre partie, c’est beaucoup de contraintes, de doutes, de temps passé, de questionnements… Mais parfois cela en vaut la peine !

Et rien n’est plus gratifiant que de voir un animal condamné (pronostic vital fortement engagé par le vétérinaire) reprendre vie et se mettre de nouveau à marcher, à manger, et à sortir comme les autres… bien sûr certains resterons handicapés toute leur vie (comme certains humains) et dans la mesure où il n’y a pas de douleur, je ne vois pas pourquoi ils n’auraient pas une chance au même titre que les humains (dans la limite du raisonnable et du réalisable évidemment ; une poule en fauteuil roulant c’est insensé…)

Et à vous ?

Que vous apportent-ils ?

Répondez à cette question en participant à l’évènement ci dessous :

 

 Cet article contribue au festival de La Cavalcade des Blogs, lancé ce mois ci sur le blog oeuf-poule-poussin.com et dont le thème est : Que nous apportent les animaux ?

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