Au même titre que dernièrement je me posais la question de parer ou non les pieds de mes équidés, voici cette année que je m’interroge également sur la nécessite de les vermifuger……
Avant…
Jusque maintenant la question ne se posait pas car les conditions d’hébergement n’étaient pas favorables. Trop d’animaux, sur trop peu de terrain, donc prolifération plausible de parasites, et par conséquent risque évident et logique d’infestation. Le rythme depuis plus de 10 ans était de 2 vermifugations annuelles : à l’entrée de l’automne et au début du printemps. Le cas échéant, si le doute se présentait sur un sujet, il était possible de faire une nouvelle administration entre temps, question d’observation et de bon sens.
Nous utilisions à cet effet la molécule ivermectine, sous forme injectable, alors uniquement délivrée en version bovin ou ovin, et soulevant une énorme polémique autour de cela. Là n’est pas la question, nous avons défié les « interdits » (Ah, mais tu es folle de traiter tes chevaux avec cela, tu risques de les tuer !! … Or à ce jour, aucun décès à signaler !) pour le plus grand bien être de nos chevaux et poneys, qui ont rarement été ‘infestés’ de vers. Je ne dirai pas jamais, car sur une trentaine d’équidés, il y a toujours des exceptions pour confirmer les règles ! Exceptions qui nous permettent au demeurant de nous remettre en question sur certaines pratiques, et en particulier à cette époque là, sur le manque de surface au sol par rapport au nombre total de quadrupèdes !
Il eu été plus simple alors de mettre tout le monde à l’écurie, comme il est malheureusement coutume de faire dans les structures, appelées centres équestres (vous savez, là où l’on apprend qu’un cheval vit dans un box et se nourrit de paille et de granulés….. Bon ce n’est pas le thème du jour !! Nous en discuterons une autre foi !!), mais cela n’était pas tellement notre vision des choses, et encore moins du bien être animal…
Ces quelques données pour mentionner qu’il était effectivement fort utile de vermifuger notre petite famille équine, afin de les préserver d’hôtes indésirables et de toutes les pathologies pouvant ensuite en découler.
Et maintenant…
Aujourd’hui, depuis bientôt un an, les chevaux évoluent sur une prairie assez grande, autour de notre petite maison campagnarde. Rappelez-vous : le déménagement en novembre 2014 !! Le dernier vermifuge reçu date de cette époque et avait pour but de traiter tout le monde avant le transfert. Nous n’avons plus que 7 équidés et une superficie plus importante, les données sont donc très largement modifiées, et me permette de réfléchir autrement en terme de prophylaxie.
Au printemps, j’ai pris le risque, consciemment, de ne rien administrer pour voir et analyser. Les chevaux sont ronds et en bel état, malgré une période intense de sécheresse traversée cet été, et les pics de chaleur (plusieurs jour au dessus de 40°) accusés. Les poneys fidèles à eux-mêmes, s’apparentent à de petites barriques poilues dotées de 4 pattes et une queue ! Le changement de poils s’opère tranquillement et tout semble normal ; Personne (en dehors de mon vieux Ernest, ponctuellement) ne reçoit de compléments alimentaires, les ressources du terrain leur suffisant amplement.
Alors je prends donc la décision aujourd’hui, de ne pas vermifuger mes équins cette année, et d’aviser si besoin était !
Et vous, vos chevaux ?
- Avez-vous déjà administré le vermifuge d’automne ?
- Qu’avez-vous utilisé ?
- Quel était le protocole de prévention annuel en fonction du mode d’hébergement de votre loulou, de son utilisation, et de sa santé ?
Merci de partager vos expériences ci-dessous, cela est toujours très enrichissant.
🙂
7 Responses to Vermifuger ou non ?