Comment devenir meilleur le jour J !
Se mettre en tenue : une plage horaire à planifier dans la journée
Les jours de concours sont toujours chargés en stress et en émotion.
Cela entrave votre réussite en réduisant souvent votre temps de concentration et de préparation.
Voici donc, quelques conseils simples à mettre en pratique, issus de mon expérience personnelle en la matière, pour améliorer votre quotidien et rendre les sorties en compétition, un peu plus zen !
Je ne prétends pas ici, vous faire gagner, mais simplement contribuer à vous rendre ces jours là plus agréables, en vous aidant à mieux gérer les tâches et les surprises inévitables.
1. Se renseigner en amont
Penser à se renseigner sur l’organisation de la journée, la veille ou même avant, afin de prévoir le temps de transport, et de mise en place, une fois arrivé à destination
Le planning est une opération importante dans votre préparation, car il vous oblige à PRÉPARER cette journée et son déroulement. Il vous incite à réfléchir à tout ce que vous aller devoir faire, avant l’épreuve en elle même.
Vous devez savoir exactement à quelle heure être sur place, à quelle heure vous devez embarquer votre cheval et partir, à quelle heure vous serez aux écuries, etc.
Plus l’on est prévoyant, et moins on laisse de place à l’imprévu !
2. Préparation du matériel
Ce n’est pas au moment de partir que l’on prépare ses affaires !! Trop de risques ainsi, d’en oublier une partie !
Une check-list énumérant tout ce dont vous avez généralement besoin, vous sera très utile et réutilisable à chaque compétition. Cette liste n’est pas figée et peut être évolutive, en fonction des saisons ou des besoins (les vôtres et ceux de votre cheval).
Programmer le temps qu’il vous est nécessaire la veille ou l’avant veille, à la préparation et au chargement de tout votre matériel.
N’oubliez ni votre licence, ni le carnet de votre cheval !
Ce temps de préparation vous permet aussi d’être déjà un peu dans la compétition.
3. L’organisation
L’organisation est le meilleur moyen d’être à 100% efficace, et de ne jamais chercher ses affaires.
Il n’y a rien de plus stressant, au moment de préparer votre monture, que de ne pas trouver le cure-pied, ou les élastiques, ou votre cravache, etc.
Pour éviter cela, il est préférable d’opter pour des malles ou des caisses de rangements ; chacune d’entre elles étant différenciable (couleur, forme, étiquette) rapidement par vous, ou un membre de votre entourage.
Choisir le rangement le mieux adapté pour chaque malle ou mallette, à votre convenance :
- mallette de pansage ou sac
- mallette de soins/pharmacie
- mallette à outils/réparation/maréchalerie
- caisse de matériel cheval
- caisse ou sac de matériel cavalier
- pochette avec les papiers indispensables
- malle à couverture/couvre rein/tapis
un bon conseil : mettez toujours la même chose dans chaque malle… Et ranger toujours à la même place dans le véhicule, chaque caisse ou sac…
Ainsi vous ne chercherez jamais vos affaires !
4. les indispensables
On n’y pense pas toujours, mais lorsqu’on y a pris goût, on ne peut plus s’en passer !!
- le bidon d’eau pour avoir de l’eau tout de suite sur le parking
- un seau supplémentaire, pour se laver les mains (ou le matériel)
- une serviette éponge, pour s’essuyer les mains, et ne pas se tâcher, une fois en tenue.
- votre boisson préférée, pour ne jamais vous déshydrater
- un bloc note et un stylo ou un petit tableau blanc, pour afficher vos horaires de passages, de détente, de préparation, etc.
- un petit oreiller et un plaid pour faire une sieste dans la voiture entre les épreuves, ou simplement vous détendre, vous reposer.
5. L’entourage
Partir seul en concours, ce n’est pas toujours agréable, mais être trop accompagné est également nuisible ! Si vous avez un ou deux accompagnants/chauffeur, pour vous soutenir ou vous aider sur place, c’est bien.
Éviter simplement d’emmener tous vos amis qui seront inévitablement, des sources de distraction au moment ou vous devrez vous concentrer. Ce jour là, vous aurez autre chose à gérer que la famille et les amis !!
Plus il y aura de monde autour de vous, plus cela rendra votre tâche difficile. Que vos proches viennent vous voir à l’épreuve c’est une chose, qu’ils parasitent votre phase de préparation en est une autre !
Expliquer gentiment les choses, pour ne froisser la susceptibilité de personne. Vous aurez tout le loisir de discuter avec eux, après le concours !
Pour bien faire, et ne pas se disperser, il faut un/une aide, toujours prêt à rendre service, et le coach, ou enseignant pour la technique.
6. À l’arrivée sur le site
- se rendre à l’accueil ou au commissariat général pour retirer votre dossier
- confirmer vos horaires de passage
- prendre tous les renseignements utiles au bout déroulement de la journée
- étudier les éventuelles modifications d’épreuves, de planning, de terrain, etc.
- localiser les sanitaires (c’est toujours utile !!)
7. La reconnaissance de votre parcours
Pour être pleinement disponible à cet exercice, vous devez être seul avec votre coach. Votre équidé est entre les mains de votre aide, ou attaché au camion/van.
Vous devez avoir l’esprit libre et ouvert uniquement pour la reconnaissance.
Suivez les conseils de votre entraîneur et passez à pied, exactement là, ou il le suggère (sinon pas la peine d’avoir un entraîneur !!).
Répéter le circuit à pied au moins 2 fois (selon le temps attribué à cela), en ne pensant que à cela. Imaginez vous, avec votre compagnon équin, pour vous aider dans la concentration.
Diverses techniques de préparation mentale existent pour vous aider dans ce sens. Elles ont fait leur preuve, et contrairement à ce que l’on pense, nous en avons tous besoin !
8. le temps de préparation
Il ne s’agit pas là, de préparer votre cheval ou de vous habiller !
Il s’agit de la préparation juste avant l’échauffement :
- vérifier que tout le matériel du cheval est bien ajusté
- vérifier que l’on a toutes les affaires nécessaires, sous la main
Prendre ensuite, le temps de vous isoler, seul, pour récapituler ce que vous devez faire, quelques minutes, simplement, en respirant.
Ces quelques instants de votre temps que vous aurez consacré à cette préparation, peuvent vraiment faire toute la différence ensuite, sur le terrain.
9. évaluation de vos potentiels
Idéalement, c’est un temps à prévoir, avant l’échauffement ou la détente, pour faire un petit bilan du moment présent :
- comment est le cheval aujourd’hui ?
- a-t-il une raideur, une gêne ou une douleur musculaire quelque part ?
- est-il concentré, à l’écoute ?
- est-il en forme ou l’air fatigué ?
- est-il énervé, ou calme ?
- est-il pressé ou patient ? etc.
- comment est le pilote (cavalier ou meneur) aujourd’hui ?
- ai-je mal quelque part ?
- ai-je une gêne physique à gérer ?
- suis-je pleinement concentré ?
- suis-je calme ou excité ?
- suis-je décontracté ou stressé ? etc.
En fonction de vos réponses, vous pourrez faire un échauffement en conséquence. Vous aurez DÉJÀ des réponses à certaines interrogations qui vous seraient survenues au moment de la détente.
10. La détente
Si vous avez besoin de calme pour vous détendre, et éviter de stresser, aller marcher avec son cheval, sur un chemin, permet de se ressourcer, tout en chauffant sa musculature doucement.
N’entrez dans l’aire d’échauffement, que lorsque vous en avez vraiment besoin (pour galoper, sauter, etc), et n’y restez pas plus que nécessaire, afin de ne pas perdre votre concentration, ni celle de votre cheval.
N’oubliez pas que ce moment ne sert pas à apprendre quelque chose au cheval… mais à se détendre, physiquement bien sûr, et aussi psychologiquement, pour prendre ensuite un maximum de plaisir sur votre épreuve.
A VOUS D’AGIR MAINTENANT :
Expliquez dans la zone de commentaire ci dessous, vos expériences à ce sujet.
Merci !