La parole est aux lecteurs !

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à visiter mon blog, et je dois dire que j’ai la chance de vous avoir parmi mes lecteurs.

Merci de venir me lire et de commenter mes articles !

wlEmoticon-flirtmale.png

A présent j’aimerais vous aider encore plus, et j’ai comme projet d’écrire un rapport PDF (guide), sur un sujet qui VOUS tient à cœur.

Donc, je vous le demande : de quel problème équestre, qui vous freine, aimeriez vous que je parle dans ce guide ?

Et comment pourrais-je vous aider à le surmonter ?

SONY DSC

Un problème au pré ? en main ? en selle ? aux soins ? en compétition ? en extérieur ? etc…

 

Dites le moi dans les commentaires.

Catégories: AUTRES ARTICLES ET DIVERS, Tous les articles | 8 Commentaires

Des astuces pour bien recopier la carte en TREC

Comment améliorer votre prestation en salle des cartes ?

 

Ces quelques conseils ne sont pas des règles absolues, mais uniquement le fruit de plusieurs années d’expérience, en tant que compétitrice, et enseignante.

Le matériel pour entrer en salle des cartes, doit être rapidement en main.

Le matériel pour entrer en salle des cartes, doit être rapidement en main.

Ce qui a fonctionné pour moi, peut peut être vous faciliter la vie, alors, ça vaut le coup d’en parler, non ?

Lors d’une épreuve de TREC, et plus particulièrement de l’épreuve d’orientation, il faut se recueillir dans l’antre mystérieuse appelée « salle des cartes« , par les adeptes…

wlEmoticon-flirtmale.png

Comment ça fonctionne à l’intérieur ?

Dans cette salle, un juge vous accueille en vous indiquant votre place, pour les quelques minutes à venir (10 à 20 selon votre catégorie).

À cette table, vous allez devoir recopier le fameux sésame (itinéraire) qui vous permettra de vous retrouver dans la nature environnante ! Tout cela, dans un silence absolu, digne d’un sanctuaire, chaque concurrent se penchant avec respect sur sa carte !

Vous quitterez ensuite cette salle, à jamais, pour affronter les pièges topographiques du traceur, en rapport avec votre niveau !

Que faire avant d’entrer en salle des cartes ?

Le temps imparti à l’intérieur étant compté, mieux vaut être prêt AVANT d’entrer !

  • Lampe de camping sur pied, idéale pour éclairer la table.

    Lampe de camping sur pied, idéale pour éclairer la table.

    être là quelques minutes avant son horaire de passage, après s’être assuré que son cheval est soit, entre de bonnes mains, soit correctement attaché.

  • préparer ses affaires pour les avoir en main (stylos, feutres, calque, règle, lunettes, etc.)
  • garder son protège carte à portée de main, dans l’une des poches du gilet : inutile de s’encombrer avec, pour le moment.
  • vérifier que sa montre est bien réglée sur l’heure ‘officielle’
  • il peut parfois faire sombre dans la pièce : emporter avec soi une petite lampe peut donc être fort utile !! (une lampe qui libère les mains… frontale ou sur pied)
  • prendre le temps de faire quelques inspirations profondes en visualisant le recopiage avec bonheur (ça aide à combattre le stress et la tremblote des doigts !!)

Une fois à l’intérieur, que faire ?

Ça y est, votre tour arrive ! Votre coeur bat vite, mais il faut garder la tête froide et optimiser son temps et son énergie.

  • s’installer à la place indiquée (s’installer signifie s’asseoir confortablement ; on ne recopie pas correctement en restant debout ou à moitié assis !)
  • poser ses outils sur la table pour ne pas les chercher
  • s’il pleut, mieux vaut se débarrasser des vêtements mouillés, plutôt que d’imbiber copieusement la carte avant même d’avoir écrit dessus !
  • Détails de carte entouré. Deux types de tracés avec deux feutres différents sont ici présentés.

    Détails de carte entouré. Deux types de tracés avec deux feutres différents sont ici présentés.

    prendre le temps d’étudier l’itinéraire à recopier, et SURTOUT, d’où il démarre !

  • Localiser cet endroit sur la carte vierge, pour commencer, et l’entourer ou le notifier.
  • recopier le tracé en suivant le sens du parcours (c’est à dire, le sens dans lequel je vais l’emprunter ensuite)
  • ne pas omettre de noter également ces flèches sur mon itinéraire !
  • pour optimiser le temps de copiage, l’utilisation de 2 feutres est pratique (l’un pour recouvrir grossièrement les chemins ou route déjà existants sur la carte, l’autre pour tracer les détails)
  • une fois le tracé fini, vérifier qu’il n’y ai pas d’erreur, car c’est l’ultime moment de s’en rendre compte.
  • profiter pour identifier les zones sensibles en les entourant au stylo, afin de s’en rappeler plus tard
  • relever également toutes les annotations portées sur la carte mère, qui peuvent être utiles ultérieurement.
  • tracer le plus de km possible à l’aide du calque : c’est plus facile à faire assis à une table, que par terre dans les bois, en tenant son cheval !!

Le juge donne le départ, que faire ?

– Si vous étiez prêt avant l’heure (ça arrive !) :

  • toutes vos affaires sont rangées à leur place dans votre gilet
  • Votre carte est correctement pliée et placée dans le protège carte, prête à servir
  • vous avez pris et rangé précieusement votre carnet de route remis par le juge

Alors, attendez l’heure sans distraire les autres concurrents, et en vous concentrant déjà sur le parcours à effectuer, et par où il va falloir partir.

– Vous n’avez pas terminé, lorsque le juge vous demande de quitter la place :

  • pas de panique : il faut ramasser toutes les affaires sans en oublier, ni se disperser
  • si possible s’installer sur une table libre, dans la pièce ou ailleurs
  • terminer les km en cours (si le temps est à la pluie, je préconise de les tracer tous, avant de partir, pour ne pas retoucher à la carte ensuite !)
  • ranger le matériel dans ses poches
  • plier la carte selon le trajet, et la placer à plat dans le porte carte
  • Ne pas oublier le carnet de route, sous peine d’élimination : le ranger bien à l’abri, dans une poche fermée.

 

Et en équipe, comment fait-on ?

Lorsque vous faites partie d’une équipe, la tâche est souvent un peu plus complexe, car les organisateurs ne tiennent pas toujours compte du nombre !

Il arrive fréquemment que :

  • la table soit trop petite pour être 4 autour
  • les chaises ou bancs soit en nombre insuffisant
  • la carte mère ne soit présente qu’en 1 seul exemplaire

Il faut simplement apprendre à gérer cela, en s’y préparant à l’entraînement, au préalable. Rien n’est insurmontable, lorsque l’on y a pensé avant !

Quelques conseils pour cela :

  • décidez de celui ou celle qui sera face à la carte (idéalement celui qui est le plus soigneux et le plus précis dans le copiage d’itinéraire)
  • Les autres prendront l’habitude de recopier en étant soit à l’envers soit sur les côtés.
  • Si certains ne sont pas doués en copiage de carte et ne lisent pas la carte ensuite, qu’ils restent dehors ! Chacun ses compétences, c’est l’avantage d’une équipe !!
  • attribuer des rôles à chaque membre de l’équipe, en reconnaissant les savoir-faire de chacun. 

 Amusez vous bien !

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Racontez vos expériences et vos astuces dans le formulaire de commentaire ci dessous.

merci !

Catégories: DISCIPLINES & ACTIVITÉS ÉQUESTRES, PRÉPARATION MENTALE & GESTION DU STRESS, Tous les articles | 4 Commentaires

10 conseils simples à appliquer pour vous améliorer en compétition

Comment devenir meilleur le jour J !

wlEmoticon-winkingsmile.png

 

 

Se mettre en tenue : une plage horaire à planifier dans la journée

Se mettre en tenue : une plage horaire à planifier dans la journée

Les jours de concours sont toujours chargés en stress et en émotion.

Cela entrave votre réussite en réduisant souvent votre temps de concentration et de préparation.

Voici donc, quelques conseils simples à mettre en pratique, issus de mon expérience personnelle en la matière, pour améliorer votre quotidien et rendre les sorties en compétition, un peu plus zen !

Je ne prétends pas ici, vous faire gagner, mais simplement contribuer à vous rendre ces jours là plus agréables, en vous aidant à mieux gérer les tâches et les surprises inévitables.

 

1. Se renseigner en amont

Penser à se renseigner sur l’organisation de la journée, la veille ou même avant, afin de prévoir le temps de transport, et de mise en place, une fois arrivé à destination

Le planning est une opération importante dans votre préparation, car il vous oblige à PRÉPARER cette journée et son déroulement. Il vous incite à réfléchir à tout ce que vous aller devoir faire, avant l’épreuve en elle même.

Vous devez savoir exactement à quelle heure être sur place, à quelle heure vous devez embarquer votre cheval et partir, à quelle heure vous serez aux écuries, etc.

Plus l’on est prévoyant, et moins on laisse de place à l’imprévu !

 

2. Préparation du matériel

Ce n’est pas au moment de partir que l’on prépare ses affaires !! Trop de risques ainsi, d’en oublier une partie !

Une check-list énumérant tout ce dont vous avez généralement besoin, vous sera très utile et réutilisable à chaque compétition. Cette liste n’est pas figée et peut être évolutive, en fonction des saisons ou des besoins (les vôtres et ceux de votre cheval).

Programmer le temps qu’il vous est nécessaire la veille ou l’avant veille, à la préparation et au chargement de tout votre matériel.

N’oubliez ni votre licence, ni le carnet de votre cheval !

Ce temps de préparation vous permet aussi d’être déjà un peu dans la compétition.

 

3. L’organisation

L’organisation est le meilleur moyen d’être à 100% efficace, et de ne jamais chercher ses affaires.

Il n’y a rien de plus stressant, au moment de préparer votre monture, que de ne pas trouver le cure-pied, ou les élastiques, ou votre cravache, etc.

Pour éviter cela, il est préférable d’opter pour des malles ou des caisses de rangements ; chacune d’entre elles étant différenciable (couleur, forme, étiquette) rapidement par vous, ou un membre de votre entourage.

Choisir le rangement le mieux adapté pour chaque malle ou mallette, à votre convenance :

  • mallette de pansage ou sac
  • mallette de soins/pharmacie
  • mallette à outils/réparation/maréchalerie
  • caisse de matériel cheval
  • caisse ou sac de matériel cavalier
  • pochette avec les papiers indispensables
  • malle à couverture/couvre rein/tapis

un bon conseil : mettez toujours la même chose dans chaque malle… Et ranger toujours à la même place dans le véhicule, chaque caisse ou sac…

Ainsi vous ne chercherez jamais vos affaires !

 

4. les indispensables

On n’y pense pas toujours, mais lorsqu’on y a pris goût, on ne peut plus s’en passer !!

  • le bidon d’eau pour avoir de l’eau tout de suite sur le parking
  • un seau supplémentaire, pour se laver les mains (ou le matériel)
  • une serviette éponge, pour s’essuyer les mains, et ne pas se tâcher, une fois en tenue.
  • votre boisson préférée, pour ne jamais vous déshydrater
  • un bloc note et un stylo ou un petit tableau blanc, pour afficher vos horaires de passages, de détente, de préparation, etc.
  • un petit oreiller et un plaid pour faire une sieste dans la voiture entre les épreuves, ou simplement vous détendre, vous reposer.

 

5. L’entourage

Partir seul en concours, ce n’est pas toujours agréable, mais être trop accompagné est également nuisible ! Si vous avez un ou deux accompagnants/chauffeur, pour vous soutenir ou vous aider sur place, c’est bien.

Éviter simplement d’emmener tous vos amis qui seront inévitablement, des sources de distraction au moment ou vous devrez vous concentrer. Ce jour là, vous aurez autre chose à gérer que la famille et les amis !!

Plus il y aura de monde autour de vous, plus cela rendra votre tâche difficile. Que vos proches viennent vous voir à l’épreuve c’est une chose, qu’ils parasitent votre phase de préparation en est une autre !

Expliquer gentiment les choses, pour ne froisser la susceptibilité de personne. Vous aurez tout le loisir de discuter avec eux, après le concours !

Pour bien faire, et ne pas se disperser, il faut un/une aide, toujours prêt à rendre service, et le coach, ou enseignant pour la technique.

 

6. À l’arrivée sur le site

  • se rendre à l’accueil ou au commissariat général pour retirer votre dossier
  • confirmer vos horaires de passage
  • prendre tous les renseignements utiles au bout déroulement de la journée
  • étudier les éventuelles modifications d’épreuves, de planning, de terrain, etc.
  • localiser les sanitaires (c’est toujours utile !!)

 

7. La reconnaissance de votre parcours

Pour être pleinement disponible à cet exercice, vous devez être seul avec votre coach. Votre équidé est entre les mains de votre aide, ou attaché au camion/van.

Vous devez avoir l’esprit libre et ouvert uniquement pour la reconnaissance.

Suivez les conseils de votre entraîneur et passez à pied, exactement là, ou il le suggère (sinon pas la peine d’avoir un entraîneur !!).

Répéter le circuit à pied au moins 2 fois (selon le temps attribué à cela), en ne pensant que à cela. Imaginez vous, avec votre compagnon équin, pour vous aider dans la concentration.

Diverses techniques de préparation mentale existent pour vous aider dans ce sens. Elles ont fait leur preuve, et contrairement à ce que l’on pense, nous en avons tous besoin !

 

8. le temps de préparation

Il ne s’agit pas là, de préparer votre cheval ou de vous habiller !

Il s’agit de la préparation juste avant l’échauffement :

  • vérifier que tout le matériel du cheval est bien ajusté
  • vérifier que l’on a toutes les affaires nécessaires, sous la main

Prendre ensuite, le temps de vous isoler, seul, pour récapituler ce que vous devez faire, quelques minutes, simplement, en respirant.

Ces quelques instants de votre temps que vous aurez consacré à cette préparation, peuvent vraiment faire toute la différence ensuite, sur le terrain.

 

9. évaluation de vos potentiels

Idéalement, c’est un temps à prévoir, avant l’échauffement ou la détente, pour faire un petit bilan du moment présent :

  • comment est le cheval aujourd’hui ?
  • a-t-il une raideur, une gêne ou une douleur musculaire quelque part ?
  • est-il concentré, à l’écoute ?
  • est-il en forme ou l’air fatigué ?
  • est-il énervé, ou calme ?
  • est-il pressé ou patient ? etc.
  • comment est le pilote (cavalier ou meneur) aujourd’hui ?
  • ai-je mal quelque part ?
  • ai-je une gêne physique à gérer ?
  • suis-je pleinement concentré ?
  • suis-je calme ou excité ?
  • suis-je décontracté ou stressé ? etc.

 En fonction de vos réponses, vous pourrez faire un échauffement en conséquence. Vous aurez DÉJÀ des réponses à certaines interrogations qui vous seraient survenues au moment de la détente.

 

10. La détente

Si vous avez besoin de calme pour vous détendre, et éviter de stresser, aller marcher avec son cheval, sur un chemin, permet de se ressourcer, tout en chauffant sa musculature doucement.

N’entrez dans l’aire d’échauffement, que lorsque vous en avez vraiment besoin (pour galoper, sauter, etc), et n’y restez pas plus que nécessaire, afin de ne pas perdre votre concentration, ni celle de votre cheval.

N’oubliez pas que ce moment ne sert pas à apprendre quelque chose au cheval… mais à se détendre, physiquement bien sûr, et aussi psychologiquement, pour prendre ensuite un maximum de plaisir sur votre épreuve.

 

 

 A VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Expliquez dans la zone de commentaire ci dessous, vos expériences à ce sujet.

Merci !

Catégories: DISCIPLINES & ACTIVITÉS ÉQUESTRES, PRÉPARATION MENTALE & GESTION DU STRESS, Tous les articles | Laisser un commentaire

Vous rencontrez des problèmes au montoir ?

Qu’est-ce que le montoir ?

C’est l’action de se mettre en selle sur le dos d’un équidé.

Exercice en apparence simple, ce n’est pourtant pas toujours le cas, et pour diverses raisons :

– votre cheval avance ou recule

– votre cheval bouge

– votre cheval démarre au trot avant que vous ne soyez installé

– votre selle tourne au risque de blesser le garrot*

– vous manquez de souplesse ou d’habileté

– vous souffrez d’une gêne physique

– vous ne souhaitez pas ‘boudiner’ votre cheval dans sa sangle dès le départ.

– et bien d’autres encore…

 

Pourquoi le cheval/poney bouge-t-il au montoir ?

Un équidé qui s’agite lors de cet exercice très bref, est en général un animal qui soit, ne souhaite pas vous voir en selle sur son dos, soit, est pressé d’en finir !

S’il était heureux à l’idée de vous avoir sur le dos, il ne ferrait pas autant d’efforts pour vous rendre la tâche aussi compliquée !

 

Se mettre en selle, dans le respect du cheval, est encore trop peu enseigné de nos jours.

Se mettre en selle, dans le respect du cheval, est encore trop peu enseigné de nos jours.

Les raisons à cela, peuvent être diverses et nombreuses, mais les plus courantes sont, dans l’ordre de fréquence :

– le manque d’éducation et/ou mauvaise habitude installée

– le montoir en lui même, qui est douloureux

– le manque d’envie au travail (trop d’heures, trop monotone, etc…), il préfère jouer avec vous !

– pas en forme (gêne ou douleur quelque part)

 

Comment faire pour savoir pourquoi il bouge ?

  1. Votre cheval apprécie-t-il le passage du bouchon sur le dos ?

    Votre cheval apprécie-t-il le passage du bouchon sur le dos ?

    Vérifier par palpation ou à la brosse lors du pansage, que votre compagnon ne présente pas des signes de douleur ou de contractures musculaires, à l’emplacement de la selle. De plus un petit massage (avec les doigts ou l’étrille en caoutchouc), de cette zone aura pour triple effet de :

    •  lui prodiguer du bien-être, en particulier vers le garrot
    • de « chauffer » les muscles qui vont ensuite, être sollicités
    • déceler un éventuel problème à la source

    Attention : si votre cheval présente une gêne au pansage ou à la palpation, celle-ci ne sera pas améliorée par la mise en place de l’équipement, et encore moins, par le poids du cavalier en selle ! Ne vous attendez donc pas à faire des prouesses équestres ce jour là… La raison voudrait même, que l’on ne monte sur l’animal, et que l’on cherche à identifier la cause pour résoudre et soigner le problème, avant qu’il n’amplifie. N’oubliez pas également de vérifier le passage de sangle des deux cotés 😉

  2. Vérifier le harnachement : tapis, selle, sangle.  L’ensemble est-il bien adapté ? Bien positionné ? Propre ?
  3. Un corps étranger peut s’être glissé par mégarde sous le tapis : petit bout de branche, brin de paille, etc… L’effet produit est à peu près similaire à celui d’un caillou dans une chaussure, pour vous donner une idée !
  4. Bouger le cheval en main, avant de monter, permet de faire le point sur un éventuel problème.

    Bouger le cheval en main, avant de monter, permet de faire le point sur un éventuel problème.

    Bougez votre cheval en main, en faisant quelques exercices d’assouplissements préalables au travail monté. Cela vous permettra de faire un checkup de l’état physique de votre compagnon et de déceler également une éventuelle raideur avant de travailler en selle. Profitez-en pour ressangler la selle, puis mobilisez à nouveau votre cheval pour vérifier que le sanglage ne provoque pas de gêne. (Un article à ce sujet va être publié prochainement)

  5. Utiliser un promontoire pour vous mettre en selle (plot, cube de chantier, souche, barrière, talus, etc…) afin de ne pas peiner d’une part et de ne pas tirer inutilement sur les vertèbres de votre cheval. Se mettre en selle depuis le sol, ne présente AUCUN intérêt, donc, évitez de le faire, pour le plus grand bien être de votre compagnon.
    Il existe suffisamment de différents types d’aides possibles au montoir, pour que vous trouviez celui qui vous convient le mieux.
  6. Vous mettre en selle de façon correcte et légère, respectueuse de votre équidé

 

De quelle manière se mettre en selle correctement ?

  • positionner votre cheval bien d’aplomb sur ses 4 pieds
  • donner l’ordre vocal de ne pas bouger, si cela est dans vos habitudes
  • bouger la selle pour vérifier l’immobilité de votre monture
  • placer votre promontoire du côté choisi.

    Se mettre en selle en prenant appui de l'autre main sur le quartier de la selle

    Se mettre en selle en prenant appui de l’autre main sur le quartier de la selle

  • Mettre un pied à l’étrier
  • une main dans la crinière (en même temps que les  rênes) pour vous aider à vous maintenir.
  • l’autre main se saisi du quartier* de selle opposé, pour assurer un bon équilibre, et surtout que la selle ne tourne pas !
  • répéter l’ordre vocal si besoin est.
  • passer la jambe par dessus la croupe* sans la toucher
  • chercher votre second étrier, et chaussez le, avant de vous asseoir avec délicatesse dans la selle.
  • caresser et féliciter votre cheval pour son immobilité et sa patience.

Si vous venez de réaliser pour la première fois, un beau montoir, je ne saurais assez vous conseiller de mettre aussitôt pied à terre, pour marquer le coup et cette réussite dans l’esprit de votre cheval !

Toujours aussi frustrant que cela puisse paraitre, pour nous autres, humains, cette action vous garantie plus de réussite par la suite avec votre compagnon équin.

Si votre cheval/poney bouge encore au montoir, il s’agit certainement d’un problème d’éducation plus profond, qui peut se résoudre facilement, avec un peu de patience et de rigueur, mais cela ferra l’objet d’un autre article !

 

LEXIQUE 

Garrot : partie du corps du cheval, situé à la base de la crinière, juste devant le dos. Représente une bosse plus ou moins proéminente, qui permet de prendre la taille des équidés.

Croupe : partie du corps située sur le dessus de l’arrière main du cheval

Quartier : partie de la selle, descendant de  part et d’autre du siège, sur les flancs du cheval.

 wlEmoticon-winkingsmile.png

 À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Partagez vos expériences dans les commentaires !

merci

 

Catégories: TECHNIQUES ET SAVOIR-FAIRE ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: , , , , | 7 Commentaires

« CHEVAL, Qui es-tu ? »

wlEmoticon-flirtmale.png

Un livre intéressant!

« l’éthologie du cheval,

du comportement naturel, à la vie domestique »

Couverture du livre "CHEVAL Qui es-tu ?"

Couverture du livre « CHEVAL Qui es-tu ? »

Ce gros livre est un incontournable, pour qui veut  approfondir ces connaissances sur les équidés, de leur comportement en liberté, et en troupeaux, à la domestication et la vie que nous leur imposons.

De nombreux passages traitent entre autre, de l’organisation sociale du troupeau, des différences de comportements, de la descriptions des sens aigus de nos compagnons équins, de la conception de la vie, de l’évolution, etc…

Un peu long à lire pour les jeunes, à moins d’être particulièrement investi dans des recherches sur l’éthologie.

S’adresse plus facilement aux adultes, de part son côté un peu plus scientifique que les manuels habituels d’équitation !

Voici en dessous, tous les sujets traités au fil des 350 pages de ce livre, suivi ensuite, d’un petit extrait de texte traitant de la vie du poulain.

sommaire du livre :

Préface de B. L. Deputte, professeur d’éthologie

Introduction relatant de l’éthologie

Chapitre 1 : les ancêtres de nos chevaux

Un peu d’histoire ne fait pas de mal !

Chapitre 2 : la vie de famille

L’organisation et les relations sociale des chevaux en liberté

Chapitre 3 : la société des chevaux

La dynamique et le tissu social.

Chapitre 4 : le monde sensible du cheval

Tous les sens du cheval y sont détaillés

Chapitre 5 : la communication

Le langage des gestes, l’observation

Chapitre 6 : le temps et l’espace

Que fait un cheval de sa journée ?

Chapitre 7 : mâles et femelles

Le combat des chefs et les relations amoureuses

Chapitre 8 : ainsi vient la vie

La magie de la naissance

Chapitre 9 : Les débuts de la vie

Comment grandit un poulain

Chapitre 10 : les racines biologiques

Ce qui influe sur le comportement

Chapitre 11 : les plus proches parents

Découvrez les équidés dont on ne parle pas souvent

Chapitre 12 : les contraintes écologiques

L’adaptation à l’environnement

Chapitre 13 : l’école du cheval

Comment notre compagnon apprend-il ?

Chapitre 14 : le cheval et l’homme

les contraintes de la domestication.

épilogue et bibliographie

 

Extrait tiré du livre, au chapitre 9 :

« Vers l’âge de deux à trois semaines donc, les poulains commencent à vouer des contacts entre eux. timidement encore : ce ne sont qu’approches effarouchées et retraites précipitées. Mais l’intérêt s’est éveillé et les progrès sont rapides : vers trois à quatre semaines, commencent des toilettages entre jeunes partenaires qui préfigurent de grandes séances ultérieures de ‘gratouilles’ mutuelles. À un mois, ils passent déjà autant de temps à  jouer entre copains, que tout seuls ou avec leur mère. et cela ne fera que s’accentuer au cours des semaines suivantes.

Les autres jeunes ne sont pas pour autant l’unique objet des nouveaux intérêts du poulain de 2 à 3 semaines : c’est aussi le moment où il s’intéresse à l’étalon, dont il s’approche en ‘claquant des dents’, qu’il vient saluer de bout de nez à bout de nez, à qui il mordille la queue ou les jambes… »

 

Beau livre cartonné de 366 pages, écrit par Michel-Antoine Leblanc et Marie-France Brissiou, illustré par le célèbre photographe F. Chéhu, édité chez Belin.

Cet ouvrage se trouve en vente internet et chez les libraires pour environ 42 €.

Michel-Antoine Leblanc est psychologue, docteur en Neurosciences, spécialisé dans l’éthologie équine, ainsi que dans le comportement individuel et social.

Marie-France Brissiou, docteur en sciences naturelles,  est une scientifique reconnue du comportement animal, spécialiste des relations sociales et de la réactivité émotionnelle chez les bovins, les ovins et les équins.

wlEmoticon-winkingsmile.png( Je touche une petite commission si vous passez par ce lien Amazon ; cela m’aide à entretenir ce blog, alors merci si vous le faites !)

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Si vous avez lu ce livre, merci de laisser un commentaire en rapport !

Catégories: BIBLIOGRAPHIE & CINÉMATOGRAPHIE ÉQUESTRE, Tous les articles | Tags: , , , | 2 Commentaires

Opération Vermifuge !

Hier soir, suite aux pseudos coliques de Twist le matin, c’est décidé, nous faisons une opération vermifuge sur toute notre petite famille équine…
Il me reste juste assez de matériel (aiguilles, seringues, et vermifuge…), pas le droit à l’erreur !
Nous rentrons les 4 nains à roulettes en premiers (lisez par là : des shetlands !!). Le poil d’hiver à déjà tellement bien poussé qu’il faut faire un débroussaillage partiel à la tondeuse, afin de dégager la jugulaire, et ne pas piquer 20 fois au pif, dans le poil…

Randy ne se rappelle déjà plus que la tondeuse est son amie, et ne va pas le manger… Bon ça va, il a retrouvé la mémoire très vite, car la nuit approche, et pas envie de jouer aux fléchettes en nocturne en plus !!
à part Randy qui est tellement contracté que je ne trouve pas la veine du premier coup, les trois autres sont top mimi, et l’on passe plus de temps à les ramener à leur place, qu’à les soigner !
Twist, déjà tondu le matin, se laisse faire, et vu qu’il n’y a plus rien sur mon vieux poney de 31 ans, hormis les poils, la peau et les os, ce n’est pas dur de trouver la veine… Puis il retourne labourer la pelouse du jardin, parce qu’en fait, il est très content que je m’occupe de lui, et n’est plus du tout malade (je t’aime mon vieux Titi !!)

Dikwa et sa mère. juillet 2013

Dikwa et sa mère. juillet 2013

Ensuite la mère et sa pouliche… Gros Nez (c’est le doux surnom que je donne à ma poulinière) ne veut plus depuis longtemps entendre parler de tondeuse… ni de piqures non plus… J’arrive tout de même, temps bien que mal, à mettre mes deux coups de peignes sur sa pouliche sans que sa mère ne lui communique trop de stress. Et pas de problème pour la piquer, elle n’a pour ainsi dire pas bougé. Quand à GN, elle secoue l’encolure énergiquement à chaque tentative de piqûre, c’est donc pénible et stressant pour tout le monde. Bon ça va, c’est fait aussi relativement vite, contenu des circonstances !

Le poulain de 2012 attendait bien sagement à l’autre bout du pré, que l’on daigne venir jusqu’à lui… quelle perte de temps !! il va faire nuit et mon sac de patience diminue !!
Heureusement il est mignon, et ne bouge ni à la tondeuse, ni à l’injection. ça c’est fait !
C’est ensuite, qu’il à bougé… après l’avoir remis au pré, il a décidé de traverser la cloture pour rejoindre Olivo et Byhalia… trop fun à la nuit tombante… si je vous assure, j’adore !!

Chayanta Rio Vux, poulain 2012.

Chayanta Rio Vux, poulain 2012.

Nous voici donc dans la pénombre, avec Chayanta qui galope le long de la clôture, et qui fait galoper aussi les deux autres… Hum…, mon sac de patience se vide, je ne dis rien, mais il n’en n’est pas moins … !
Nous ramenons les deux chevaux à l’écurie, et au moment ou je mets la tondeuse en marche, j’oublie le courage légendaire de mon cheval… qui ne trouve rien de mieux à faire que de tirer et casser sa longe, et transmettant sa trouille à la pouliche… Bravo Olivo ! Inutile de préciser que nous ne parviendrons pas à approcher la tondeuse de Byhalia… J’arrête le jeu d’approche-retrait lorsqu’elle se détend un peu, nous reprendrons cela en journée, lorsque nous aurons le temps et que mon sac de patience sera à nouveau rempli !!

J’avais oublié ! Entre temps, le poulain en vadrouille est venu se faire taper par Byhalia… oui oui, ce soir c’était fiesta à la maison !!
Il faut donc trouver la veine, sur une grosse mémère noire, non tondue, et ce dans l’obscurité… et bien sûr, maintenant je ne suis plus très zen, et ça se ressent… sur tout le monde !! Heureusement, piqué et trouvé du premier coup… ouf, on arrête de jouer avec celle-ci et on passe au suivant… Le meilleur pour la fin, comme on dit !!

Oui, parce que mon cheval, Olivo, c’est un vrai cheval de propriétaire : peureux et délicat à souhait… une vraie chochote de pur sang !!
Donc on éloigne la tondeuse, parce que ce n’est pas la peine de se mettre en mauvais terme, il est déjà suffisamment sous pression pour ce soir.
ah oui, j’avais oublié aussi : Olivo on ne pique que au box, et que avec le tord-nez, et que si sa maman est là… ça fait beaucoup de si, ou de que, non ???
Le temps de fabriquer un tord-nez, parce que je ne retrouve pas le mien… de retourner dans l’autre écurie pour être plus tranquille et profiter de l’éclairage tout neuf… et hop, l’œil caché, et même pas eu le temps de dire ouf, que c’était terminé !!

Tout cela nous aura occupé presque 2h, et avec une bonne tendinite à l’épaule, et bien je vous assure que c’est stressant à souhait comme soirée !!
Et vous vous demandez bien évidement ce que nous avons fait du poulain Chayanta qui vagabondait ?? Et bien, afin de ne pas s’agacer plus que nécessaire, nous l’avons mis dans le pré de Byhalia et d’Olivo pour la nuit !

Sur cette petite histoire racontée telle qu’elle me revenait à l’esprit, et bien je vous dit à plus tard, pour de nouvelles aventures équines !!

Catégories: SOINS, ÉLEVAGE & ENTRETIEN, Tous les articles | 5 Commentaires

La spiruline, un aliment magique ?

aliment magique ou super aliment ? Tout savoir sur la spiruline !

Spiruline en poudre, prête à l'emploi

Spiruline en poudre, prête à l’emploi

Mais qu’est-ce que la spiruline ?

La spiruline est une algue microscopique de la famille des algues bleues ( cyanobactéries), qui est utilisée comme complément alimentaire.

Il existe près de 2 000 espèces de cyanobactéries mais seulement 36 espèces sont comestibles.

La spiruline se développe en zone tropicale, depuis des milliards d’années, dans les lacs salés de faible profondeur.

 

La spiruline est composée de protéines (50 à 60 %), d’oligo-éléments (fer, calcium, zinc, sélénium, magnésium), d’antioxydants (beta-carotène, chlorophylle, phycocyanine), d’acides aminés, de vitamines, et d’acides gras essentiels.

Un peu d’histoire !

Chez les Incas la spiruline était extraite des lacs puis séchée à l’air sec et pur de la cordillère des Andes en bénéficiant d’un ensoleillement constant de 12 h à une température douce. Cet ensoleillement favorise la photosynthèse qui optimise la concentration et la préservation des vitamines et phytonutriments, qualités premières de la spiruline ( source encyclopédie wikipédia)

Les traces les plus lointaines faisant référence à la spiruline et son utilisation remontent au 16ème siècle, chez les aztèques d’Amérique du Sud, et au 9ème siècle chez les peuplades des rives du Lac Tchad, en Afrique.

 

Spiruline (image issue du site Algosud)

Spiruline (image issue du site Algosud)

La production :

La spiruline est aujourd’hui cultivée de façon artisanale, dans le Sud de la France, dans des fermes spécifiques.

Pour plus d’informations à ce sujet, et vous procurer de la poudre et des paillettes : Spiruline de Provence. Et une gamme de produits un peu plus complète chez Algosud.

Il existe également, de telles fermes dans plusieurs régions tropicales de la planète.

wlEmoticon-smile.png

Les bienfaits de la spiruline pour nos chevaux et poneys :

Effets reconnus de cette micro algue sur l’organisme :

  • Améliore l’endurance
  • Réduit les crampes et courbatures
  • Augmente la masse musculaire
  • Redonne éclat à la corne et aux crins
  • Renforce le système immunitaire
  • Améliore la concentration

 

Utilisation de la spiruline :

Personnellement j’utilise ce produit à la fois pour moi-même et pour certains de mes animaux depuis de nombreuses années.

Complément alimentaire ou super aliment, à vous de tester !

Complément alimentaire ou super aliment, à vous de tester !

Plus généralement sous forme de cure : lors d’efforts importants ou répétés, lors d’une convalescence, ou d’une baisse de forme.

Et je l’administre presque quotidiennement dans la ration de mon vieux poney Twist qui a aujourd’hui 31 ans passés, et se permet encore de joyeuses galopades dans le jardin, histoire de bien labourer la pelouse !!

 

Mode d’administration de la spiruline :

En poudre ou paillettes à mélanger à l’alimentation habituelle, progressivement, le goût étant un peu surprenant !

Les quantités :

Atteindre la quantité d’une cuillère à soupe/jour, pour un poney jusque 300kg

Et 2 cuillères à soupe/jour, pour un cheval.

À distribuer de préférence le matin.

 

Mises en garde !

Ne soyez pas surpris si votre compagnon se voit pousser des ailes subitement… c’est l’effet dynamisant de la spiruline !

N’hésitez pas à diminuer les doses ou la durée de la cure, si vous trouvez que cela donne trop d’allant à votre quadrupède  préféré !

wlEmoticon-flirtmale.png

Informations complémentaires :

Vous pouvez aussi lire cet article très complet sur l’intérêt de la spiruline chez le cheval.
Ou celui-ci également la spiruline/la santé du cheval naturellement.

Et voir ce reportage !

 

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Partager ici vos commentaires sur l’utilisation de ce produit !

Catégories: SOINS, ÉLEVAGE & ENTRETIEN, Tous les articles | Tags: , , , | 2 Commentaires

Conduire à l’intention par la suggestion

Séance 2 du défi fou

Travail au sol

 

Pour cette deuxième séance, je vérifie simplement que les bases posées précédemment sont bien en place ; à savoir les bases du mener en main :

–       Byhalia répond-elle promptement à mes demandes ? (non pas tant que ça)

–       Se porte-t-elle en avant avec légèreté ? (pas vraiment non plus)

–       Est-elle suffisamment réceptive ? (pas assez à mon goût)

 

Avant d’aller plus avant dans un quelconque apprentissage supplémentaire, je vais déjà me concentrer sur la révision de la conduite en main, et l’améliorer :

–       Je veux une réponse à ma suggestion gestuelle (main qui se lève en direction de l’objectif) et à l’énergie que j’y porte.

–       Je souhaite un cheval actif et éveillé, voire intéressé !

–       J’ai envie de passer un bon moment en sa compagnie

 

Lorsque Byhalia tarde à réagir, je n’attends pas pour me servir de mon stick, qui n’est ni plus ni moins que le prolongement de ma main et de mes intentions (comme un grand doigt magique, pouvant atteindre mon cheval !), et je n’hésite pas à la toucher sur la cuisse ou le flanc lorsque cela est utile à sa compréhension.

Avant tout chose j’ai pris soin d’aller me placer le long de la barrière du pré, afin de rendre mes actions plus faciles, tout en les amplifiant.

En moins d’une minute, la communication entre nous deux est clairement établie, et la pouliche regarde ce que je fais avec ma main, presque prête à anticiper.

 

Afin de ne pas me faire emmener par trop d’énergie soudaine et de bonne volonté dans l’action, je vais lui enseigner ‘la bonne place’ à conserver pour cet exercice. Je ne suis plus très mobile, à elle donc, de faire attention à moi !

 

La bonne place c’est toujours la même lors du travail en main, en conduite : le cheval est sur mon côté, dans le même sens de marche que moi, à peu près à mi encolure.

Lorsqu’elle traine à se placer, j’utilise mon stick vers l’arrière, en créant de l’inconfort, pour l’inciter à venir à sa place.

A l’inverse, si elle me dépasse de trop, j’actionne cette fois le stick devant moi, quitte, même à lui fermer le passage, pour qu’elle recule un peu, et regagne sa place

Je n’oublie jamais de me relaxer lorsqu’elle est à sa place, et de lui procurer du confort, voire du réconfort !!

 

Une fois cette étape de l’arrêt mise en place, je peux en vérifier les acquis en alternant marche-arrêt-marche-arrêt qui est l’exercice parfait pour contrôler les bases et la réceptivité de l’animal.

Inutile d’envisager autre chose le temps que cela n’est pas parfait ou presque !!

Ce sera du temps de perdu …

 

La pouliche se comporte très bien, alors je m’amuse à voir si elle peut répondre encore plus finement et démarrer à l’intention, au moment où ma main suggère la direction.

Ça marche !! Qu’est-ce que c’est agréable !!

 

Byhalia et son copain Olivo

Byhalia et son copain Olivo

Fortes de cette première victoire en communication, nous allons tenter aujourd’hui d’assimiler le départ au trot en main. Les indications sont exactement les mêmes que pour le pas, et vous pouvez les relire dans l’article « 10 points essentiels pour conduire son cheval».

 

Toujours dans un souci de facilité et de confort d’apprentissage, je reste pour l’instant, le long du champ, contre la clôture. Répéter les choses au même endroit facilite également l’assimilation pour le cheval.

 

Pour démarrer au trot, je serais obligée les premières fois, d’aller toucher du bout du stick pour enclencher la mise en avant de Byhalia. Et là, vu l’énergie et la force qu’elle peut dégager en un rien de temps, je suis bien heureuse d’avoir anticipé en lui apprenant à respecter sa place à mes côtés !!

Il faut parfois, cependant, recadrer un peu fort au départ, afin de bien définir les limites de mes capacités physiques en particulier, et la zone d’évolution acceptée. À partir du moment où cela est défini, j’ai une pouliche très à l’écoute, qui tente de deviner ce que je vais lui demander, et ça, et bien c’est le bonheur tout simplement !!

 

Je profite de cet instant magique pour refaire quelques demandes et avoir l’immense joie d’obtenir des départs au trot à la seule intention !!

Whaou… c’est magique !! J’adore lorsque l’on acquiert ce degré de complicité, qui rend tout si facile ensuite !!

 

Je sais qu’à cet instant précis, nous avons tous envie, humains que nous sommes, d’aller plus loin, de demander encore, pour satisfaire notre égo. Mais pourquoi ne pas simplement profiter de la satisfaction du moment présent, et de célébrer notre réussite avec notre compagnon équin ?

Je termine donc ma séance d’aujourd’hui par de longues minutes, de papouilles et de gratouilles à la plus grande joie de Byhalia !!

 

 

 

 

Catégories: DÉFI AU FIL DES JOURS, TECHNIQUES ET SAVOIR-FAIRE ÉQUESTRES, Tous les articles | 8 Commentaires

Mener en main : mise en pratique !

Séance 1 du défi fou :

les bases 

Les bases du travail à pied : instaurer la confiance et le respect

 

Ce samedi là, tout a commencé avec Olivo et Byhalia qui n’ont pas voulu changer de pré, gentiment, alors que JF les menait tranquillement au licol, ensemble…

Et pour cause : à l’entrée du pré se trouvait d’entreposés, de gros rouleaux de tuyaux de drainage blancs ! (arghhh quelle horreur !! me direz vous aussi !)

Apprentissage des règles de conduite le long de la clôture.

Apprentissage des règles de conduite le long de la clôture.

Olivo, bien connu pour son manque caractérisé de courage, a transmit sa peur à Byhalia, qui a, elle aussi décidé, que c’était plus prudent de retourner dans le pré initial !!

Sacrés chevaux !!

Je vous aime mes dadous ! Ha Ha

 

Anne-Sophie et moi, avons donc équipé nos deux revendicateurs d’un licol de travail adapté, d’une corde nous laissant de la marge d’évolution et de sécurité.

Elle a choisi Olivo, puisque c’était son compagnon des derniers championnats de France d’équifeel, et moi j’ai pris la pouliche, qui n’a jusque là, pas tellement été manipulée (juste le strict minimum, pour faire les soins courants en situation de confort et de sécurité).

 

Chacune a répété ses gammes de travail à pied, au sol, avec son cheval, avant d’aller « jouer » vers les piles de tuyaux blancs effrayants !

 

Les bases du travail à pied : le « mener » ou conduite en main

La pouliche n’ayant que peu de connaissances, je me suis exclusivement concentrée sur l’apprentissage du ‘mener’, et la légèreté de ses actions, ainsi que sa vivacité à trouver la bonne réponse.

Conduite en main de Byhalia sur le chemin

Conduite en main de Byhalia sur le chemin

L’action de « mener » correspond à conduire son cheval en main, en complète sécurité. Pour cela, la bonne place du cheval se situe sur le côté, et non dans notre dos, sans toutefois, envahir notre espace personnel en nous montant sur les pieds ! Cette méthode requiert une totale disponibilité mentale des deux pratiquants, afin de se concentrer sur les objectifs à atteindre. Pour plus d’informations, consulter l’article sur « 10 points essentiels pour conduire son cheval ».

Une fois ma jument à sa place, en avant et en ordre, réceptive à la moindre de mes suggestions, et respectant mon espace, je peux envisager d’aller m’approcher du problème en question, sans pour autant me focaliser dessus.

 

C’est là, tout l’art de l’exercice, qui consiste à faire accepter quelque objet ou situation inquiétante, comme zone de confort pour le cheval, en se concentrant sur autre chose !

 

Arrêt et zone de confort à proximité des objets déclencheur d'une crainte.

Arrêt et zone de confort à proximité des objets déclencheur d’une crainte.

Mon objectif reste donc de perfectionner l’apprentissage du mener, en divers endroits et différentes situations. Je me promène ainsi, entre prairies, cour, chemins, hangars et matériels agricoles avec Byhalia. La pouliche se prête au jeu de bonne grâce mais sans encore trouver vraiment le confort dans les arrêts. Cela viendra avec le temps et la répétition de ce type d’exercice.

Elle est venue s’immobiliser à proximité des tuyaux sans même les regarder, focalisée qu’elle était sur mes demandes variées mais répétées, et son désir d’y répondre.

 

Les bases de la réussite : le temps et la patience

Suite à son comportement exemplaire sur ce premier « test » je l’ai emmené dans le bon pré, et je l’ai relâchée sans rien lui demander d’autre.

Il faut garder à l’esprit que les meilleures séances sont souvent les plus courtes !

Qu’il est préférable de faire plein de micro séances de quelques minutes, plutôt qu’une seule, longue et fastidieuse pour l’équidé.

Rappelez vous que pour aller ‘vite’ il faut d’abord aller ‘lentement’ !

Le mot de la fin, juste pour dire que c’est simplement super chouette de toucher à nouveau à l’éducation de mes loulous !! Ça BOOSTE, et ça fait du bien !! 🙂

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Si cet article vous à plu, cliquez sur les boutons J’aime !

Merci

 

 

 

Catégories: DÉFI AU FIL DES JOURS, TECHNIQUES ET SAVOIR-FAIRE ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: , , | 3 Commentaires

Quelques minutes pour devenir tata !

Tome 4

des aventures d’Ernest

Il me faut faire un choix dans les anecdotes à vous compter, tellement il y en a !! Avançons donc ensemble jusqu’à l’été 1994 …  je ne vais pas forcément les choisir par ordre chronologique, mais comme elles me reviennent, cela sera beaucoup plus spontané !

dessin nest

un petit dessin qui date un peu !!

Installée depuis peu dans la presqu’île de Rhuys, en Bretagne, je viens d’ouvrir un petit centre de tourisme équestre pour la saison estivale ; Mes poneys m’ont suivis, bien sûr, et j’ai complété la cavalerie avec des animaux loués au marchand.

Ernest vient de prendre 2 ans, et il vit au pré avec Eden, un autre poulain du même âge, mais de grande taille, que j’ai acheté il y a quelques mois. Ce sont tous 2, des mâles entiers, c’est à dire non castrés. Ils sont gentils, et à peu près respectueux de leur parc, je les laisse donc profiter le plus possible, avant de décider de les faire opérer.

Ernest de la Grée

Ernest de la Grée

Jusqu’au jour où, en fin d’été, mes deux loulous se sont amusé à passer à travers la clôture électrifiée, pendant que j’accompagnais une promenade. À mon retour, j’ai trouvé la boule de poils, fort occupée avec l’une des ponettes d’instruction… Et Eden avec une jument plus à sa taille, qui n’était autre qu’Ulysse !

Cela n’a pas manqué, l’année suivante, naissait Rocky Shet de la Grée, le digne fils de Ernest et de Tadjia ! En soi, ce n’était pas très gênant, car la ponette devait être saillie pour reproduire, et le fait qu’elle soit pleine ne me posait pas de problème particulier. Ce qui était le plus ennuyeux, c’est que j’avais loué les services d’un joli étalon shetland pleins papiers, rien que pour elle !!

Rocky Shet de la Grée

Rocky Shet de la Grée

Dire que parfois nous avons bien du mal à faire saillir et remplir les juments en période de reproduction… ici il n’aura fallu qu’une heure, deux tout au plus, pour que je me retrouve tata de deux poulains !!

En repensant à cette mésaventure, c’est une chance que j’étais propriétaire des poulinières, sinon je serais allée au devant d’ennuis inévitables !

Qu’est-ce qu’on s’amuse avec un poulain shetland !!

Oops

À VOUS D’AGIR MAINTENANT :

Vous avez déjà été confronté à cette situation ? Racontez nous, et partagez vos histoires dans les commentaires ci dessous !

Catégories: HISTOIRES VÉCUES, Tous les articles | Laisser un commentaire