Tourner à la longe : Pour ou contre ?

tourner à la longe : vers où et pourquoi faire ?

Tourner à la longe… pour aller où ? Et pour faire quoi ?

Allons plutôt ensemble dans la même direction !

🙂

Ce mois-ci la Cavalcade des Blogs que j’ai initiée sur Cheval-facile fin 2013, nous entraîne vers une nouvelle réflexion proposée par la Cavalière Anonyme, abordant comme sujet : cheval sans selle, que feriez-vous ?

Le thème était trop tentant pour ne pas parler du « travail à la longe » comme on le voit encore si souvent pratiqué dans le milieu équestre…

 

Personnellement je suis contre, pour diverses raisons exposées ci-après. Comme tout le monde, j’ai cru bien faire en longeant (débilement il faut bien se l’avouer) de pauvres chevaux enrênés, parce qu’on m’avait dit que c’était bien ainsi.

 

Comme tout le monde, j’ai fait cette erreur et comme beaucoup elle me sert d’expérience et d’apprentissage pour ne pas la renouveler.

 

Le travail à la longe n’a que vaguement d’intérêt sous réserve :

  • Que le diamètre du cercle soit au minimum de 12 m (à mon sens)
  • Que le cheval soit en équilibre et incurvé, sinon c’est encore plus improductif. Qu’est-ce que l’incurvation ? ( voir à ce sujet cet article écrit par Alexandrine)
  • Que le cheval soit préalablement détendu (physiquement et psychologiquement) en main, en ligne droite, et sur des courbes larges, avant d’attaquer des petits cercles sollicitant très forts les articulations et en particulier les jarrets.
  • De vérifier que votre monture est légère à vos demandes et sait partir autour de vous à une allure donnée, puis revenir dans votre direction à la demande.

 

portrait de jeune cheval attendant les consignes

Partis pour tourner en rond ou pour jouer ensemble ??

Si la longe n’excède pas les 4-5 m, il est intolérable de voir les chevaux faire plus de deux ou trois tours d’affilée, sans devenir ‘débiles’ ou se faire mal, voire même les deux.

N’oublions pas que le cheval souffre en silence (relire pour mémoire cet excellent ouvrage ou du moins un résumé du livre sur ce blog : le silence des chevaux)

Pour ou contre ?

Je ne m’étendrai pas plus sur ce sujet puisque le travail à la longe d’un équidé n’apparait pas comme convenable et respectueux de l’animal, à mes yeux. Ceci n’est que mon propre avis, et je l’assume !

Comme dit plus haut, j’ai fait l’erreur durant trop d’années ou j’ai (involontairement, faute de connaissances suffisantes et de bon sens) malmené chevaux et poney sur ce type d’exercice.

Au lieu d’écrire pour défendre mon point de vue, je vous invite à l’action dans le paragraphe suivant !

🙂

Faites le test pour voir !!

Pour vous prouver le peu d’intérêt que j’accorde au fait de tourner en rond au bout d’une longe, je vous invite à réaliser un petit test très facile à mettre en œuvre :

Mesurer simplement le temps de travail que vous exigez de votre compagnon équin au bout de cette longe de quelques mètres.

Puis appliquez ce principe à vous même, en adaptant le contexte pour que les rapports volume corporel / taille du cercle soient respectés.

Si votre cheval tourne sur un diamètre de 12m, vous pouvez alors réduire votre cercle à 2m maxi selon votre corpulence.

Marchez ainsi en rond, puis courrez, et courrez encore plus vite (pour représenter le galop demandé aux équidés), et ceci le temps imparti au travail habituel de votre cheval sur ce genre d’exercice abrutissant.

==> Faites exactement la même chose !

N’oubliez pas de changer de sens… sauf si vous ne longez jamais votre cheval aux deux mains, mais toujours à main gauche (= en tournant toujours à gauche) ; dans ce cas tournez uniquement à gauche vous aussi !

 

Dites moi ensuite dans les commentaires, si après avoir ainsi tourné en rond, vous vous sentez mieux ou moins bien qu’avant, après cet effort particulier.

=> Vous deviendrez alors seul juge de ce que vous imposez à vos chevaux ou poneys.

wlEmoticon-flirtmale.png

Catégories: DISCIPLINES & ACTIVITÉS ÉQUESTRES, RÉFLECTIONS ÉQUESTRES, TECHNIQUES ET SAVOIR-FAIRE ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: , , , , | 10 Commentaires

10 Cadeaux à réaliser soi-même pour les passionné(e)s de chevaux

colliers - les idées de l' ABC du Cheval

A la recherche du cadeau idéal pour un ou une passionnée de cheval ?

Voici quelques idées géniales en DIY ! C’est quoi ? C’est Do It Yourself ! Des idées à créer soi-même, unique et personnalisée !
J’en ferai cette année pour ma monitrice, ma demi-pensionnaire et quelques unes de mes copines de cheval… Toutes celles pour qui acheter quelque chose dans une boutique est juste impossible car elles ont tout !a

Pas de panique ! il n’y a pas besoin d’être hyper doué(e) ou artiste de renom pour se lancer et réaliser des trucs hyper sympas !
Le plus dur est de se lancer ! Mais après, vous risquez de vous surprendre vous même !

(Note : si vous préférez vraiment acheter quelque chose, allez voir nos 10 Trouvailles pour Cavaliers)

Un nettoyeur de bottes

Nettoyeur de bottes - les idées de l' ABC du Cheval

Nettoyeur de bottes – les idées de l’ ABC du Cheval

 

Hyper pratique, il faut le dire ! Pour cela il vous faut 3 brosses dures (à acheter en droguerie), 1 planche de lambris assez épaisse, des tasseaux, des vis à bois.

Disposez les brosses de telle façon qu’elles soient en contact avec la botte quand celle-ci se positionnera au milieu de l’ensemble.

Fixez les sur les tasseaux qui seront eux-mêmes fixés sur le socle.

Un réchauffeur de mors

L’idée vient du Canada où le matériel est très froid l’hiver. En France c’est moins vrai mais c’est quand même plus agréable pour le cheval d’avoir un mors bien chaud !

L’idée est de créer un petit sac qui aura la largeur du mors (hors anneaux) et 10cm de longueur environ. On peut aussi utiliser deux chaussettes que l’on va coudre l’une à l’autre sur la longueur.

rechauffeur de mors - les idées de l' ABC du Cheval

rechauffeur de mors – les idées de l’ ABC du Cheval

Mettre des graines de lin dedans et le coudre pour que ce soit une poche fermée. Ensuite, on peut coudre deux velcros pour que le sac se refermer sur le mors et l’entoure.

Il suffira ensuite de mettre le sac au micro-onde quelques secondes pour chauffer les graines dans le sac et permettre ainsi un stockage de la chaleur pendant quelques minutes.

Une têtière personnalisée

Du ruban de couleurs, des fils de soie ou d’or, des fines lamelles de liberty, on peut utiliser toute sortes de jolies choses pour décorer les têtières.

Voici les étapes :

Un porte-colliers fait avec des fers à cheval

Dans une planche peinte en couleur, clouez 4 fers à cheval en laissant dépasser les fers (demander au maréchal des vieux fers et des clous, les nettoyer soigneusement)

colliers - les idées de l' ABC du Cheval

colliers – les idées de l’ ABC du Cheval

Un tableau de tampons personnalisés

Prenez un joli cadre autour d’une toile.

Choisissez un motif sur le thème du cheval et avec un outil pour évider de la mousse, réalisez votre tampon.

Voici un bon tuto pour le faire mais c’est en anglais :

tampon

 

Après il suffit de tamponner votre toile ! Et cela donne des résultats très sympas !!!

 

En voilà déjà 5 ! je vous laisse le temps de réaliser ceux là et vous en préparer 5 autres !

Catégories: La RUBRIQUE DE CLAIRE LECARPENTIER | Tags: , , , | 1 Commentaire

Relations et connexion, échecs et réussites

branches basses au galop en TREC

Relations et connexion…

Échecs et réussites

 

Depuis toujours j’entretiens avec divers animaux, des relations plus ou moins proches et particulières. Les chevaux ont longtemps été pour moi une échappatoire aux relations humaines compliquées et souvent conflictuelles.

Pour répondre au thème lancé par Sandrino, du blog réussir ses relations, je fais faire une petite synthèse d’un peu plus de 30 années passées autour et au milieu des équidés, avant de citer quelques chevaux ou poneys ayant marqué ma vie significativement en terme de relationnel inter espèces.

Cet article participe ainsi à l’édition n°78 du festival de La Croisée des Blogs.

🙂

Regarder… et apprendre

Les équidés, comme beaucoup d’autres animaux, sont faciles à comprendre, à partir du moment où l’on accepte de passer un peu de temps avec eux, au milieu d’eux où simplement à les observer de loin.

oeil de cheval reflet de la sagesse

La sagesse se lit dans l’oeil de Gwen Ha Du.

L’observation et l’analyse du comportement de chaque espèce, puis de chaque individu, permettent de mieux le connaître pour l’aborder sereinement et sans douter.

 

Les chevaux sont d’excellents enseignants (dans tellement de domaines) que nous ferions bien d’y prêter un peu plus d’attention pour ne pas sans cesse passer à côté de choses simples et évidentes. Ne serait-ce que vivre dans le moment présent, ici et maintenant… sans penser ni à hier ni à demain, mais seulement à maintenant… comme un cheval.

Très honnêtement qui d’entre vous y parvient au quotidien ?? À chaque séance avec votre compagnon, que ce soit monté, attelé ou à pied ?

 

Les équins nous rappellent tout de suite à l’ordre lorsque nos pensées s’égarent, car ils nous le montrent aussitôt de par leur comportement ; comportement que d’ailleurs nombre de cavaliers ne savent même pas interpréter correctement

L’exemple le plus flagrant est l’humain à cheval, qui répond au téléphone… et ne comprend pas que son partenaire équin décide soudainement quelques facéties ! Quoi du plus distrayant pour l’animal que de se jouer de l’inattention soudaine de son compagnon humain parlant à une petite boite, la tête ailleurs !!

 

Regarder pour analyser les comportements de nos amis équins est formateur et enrichissant, même si souvent notre amour propre et notre égo prennent une petite claque, parfois une grande… mais c’est la vie !

Ce n’est qu’à ce prix que l’on évolue, que l’on mûrit, et que l’on grandit.

 

La communication mentale

Que nous en ayons ou non conscience réellement, tous les animaux sont réceptifs à nos pensées, nos questionnements, nos doutes, etc. Tout comme les humains, certains ont des sens plus affinés que d’autres et seront plus habiles à partager avec nous, ou à nous faire tourner en bourrique selon la qualité de la relation, et les antécédent de chaque individu concerné.

 

cheval couché au soleil

Pourrais-je m’approcher de Gaspard sans le faire se lever ? En toute sérénité et confiance.

Les chevaux lisent nos pensées comme nous un livre ouvert… C’est troublant, mais c’est ainsi, et ils ne sont pas les seuls.

Les chevaux sont capables d’anticiper des comportements ou des actions simplement à notre approche lorsque la communication visuelle s’établit, parce qu’ils savent déjà ce que nous avons en tête !

Par exemple, qui n’a jamais pesté après son cheval ou poney ne voulant pas se laisser attraper dans le champ ? Et ce malgré l’absence de licol ou longe à la main. Simplement parce que vous craigniez de ne pouvoir l’approcher et l’attraper. Rien de plus.

Il en va de même lorsque nous avons peur, les animaux le sentent, et les chevaux en « profitent » souvent… Et ensuite on les traite de « cas difficiles » !!!

L’humain est injuste dans ses relations avec les animaux, car il se croit supérieur…

 

La connexion ou la communication mentale avec nos compagnons équins est tout à fait possible, que l’on soit à pied, à cheval ou même en attelage ; j’en ai fait les expériences par moi même, pour savoir de quoi je parle.

Il est parfaitement troublant de constater qu’un poney attelé (avec œillères, et de ce fait ne voyant pas la personne dans la voiture) peut totalement changer de comportement d’une minute à l’autre, par le simple fait d’échanger le meneur : changement de tension au bout des guides bien sûr, mais surtout communication mentale, parce que parfois le poney réagissait même avant tout ordre vocal !

Troublant mais passionnant de voir à quel point

nos pensées peuvent interférer sur nos relations avec les animaux.

 

Histoires de relations

J’affirmais en début d’article qu’il est bien souvent plus simple de comprendre les animaux que les humains.

Effectivement nos chevaux ne s’encombrent pas de pensées parasites et inutiles ; ils vivent l’instant présent, avec ou sans nous à leur côté, et dans leurs pensées du moment.

Ils ne mentent pas, ne trichent, ne font pas semblant pour faire plaisir, ne jouent pas un rôle, etc. Ils sont simplement vrais, réels, ici et maintenant.

Ce sont nous, Humains qui sommes toujours en retard par rapport à eux, à moins de vivre 100% le moment présent avec eux.

J’ai côtoyé ainsi, durant ma carrière professionnelle, de nombreux chevaux et poneys considérés « comme plus malins » que les autres, simplement car ils étaient plus attentifs à nos faiblesses pour en jouer !

  • Niko, ce demi-trait gris que j’ai tant aimé, et avec qui j’ai partagé des réussites et des joies intenses, pleines de complicité et de lucidité. Un excellent maître d’école, dans l’unique mesure où l’on accepte de se remettre en question !!
  • Gaspard, ce poney blond mal éduqué qui faisait comme bon lui semblait et m’a ramené au grand galop jusque dans son box, un jour où je n’étais pas vigilante, et préoccupée par d’autres considérations ! Je n’avais pas le droit à l’erreur, mais c’est aussi avec lui, qu’à peine quelques mois plus tard, nous remportions notre première épreuve nationale (de TREC).
  • Idanha la jument issue d’un croisement improbable, la rendant compliquée de par sa morphologie inhabituelle, vive, sensible et chaude comme la braise à la moindre sollicitation. Nous avons partagé ensemble de grands et longs moments de solitude, d’incompréhension mutuelle, jusqu’à ce que je comprenne qu’il ne servait à rien de forcer les choses et encore moins les êtres vivants. Nous avons alors commencé à nous amuser ensemble, à courir, et courir encore comme elle aimait tant !
cheval en bagarre avec son cavalier

Qui est le plus crispé et le plus tendu des 2 : Idanha ou moi ? Incompréhension permanente à cette époque révolue !

  • Gwen Ha Du, cheval de rando, devenu cheval de TREC de haut niveau, vainqueur du célèbre raid nocturne, le Centaure Bourguignon. Fiable comme une horloge suisse, tu mesurais les distances pour moi. Je crois que tu es celui qui m’a offert le plus de bonheur en épreuves sportives. Tu m’as ouvert ton cœur si rapidement, alors qu’on ne se connaissait pas, et fais confiance pour que nous avancions ensemble dans la même direction. Une année de bonheur partagée que j’aurai aimé reconduire.
  • Queryado, ponette isabelle dorée aux reflets magnifiques, mais presque trop petite pour moi, si grande (et forte à l’époque). Tu avais un cœur « gros comme ça » pour supporter toutes mes inventions, de la carrière de dressage, au parcours d’obstacle ou de cross, sans parler des longues randonnées en bord de mer et à travers les marais dont nous connaissions les passages, et où son pied si sûr n’a jamais fait défaut.
  • Twist bien sûr, ce poney vif et plein d’entrain que je n’ai jamais vraiment compris, et qui m’a très souvent promenée au gré de ses envies. Ce petit bout de cheval bai, qui du haut de ses 1m37, m’a emmené vers les plus belles sensations sur un parcours de championnat de France, alors qu’il affichait déjà 26 ans. Quelques minutes intenses et inoubliables, ou j’avais la certitude (et non l’impression) que c’est lui qui faisait tout !
  • Sans oublier Olivo, ce grand pur-sang, à la forme étrange, mais qui a choisi de partager ma vie, et mes aventures. Celui avec qui je communique mentalement, lorsque j’arrive à être suffisamment disponible et concentrée pour me connecter avec lui… Et là, la magie opère tout simplement
  • Et tous les autres qui m’ont marquée d’une façon ou d’une autre, mais la liste serait bien trop longue pour tous les citer ici !

 

Quant à vous,

quelles sont vos plus belles relations avec vos chevaux ?

 

 

 

Catégories: HISTOIRES VÉCUES, RÉFLECTIONS ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: , , , , , , | 6 Commentaires

Elle s’appelait Ulysse…

chevaux en bord de mer

Il est évident que l’on ne peut s’entendre avec tout le monde, qu’il s’agisse d’humains ou d’animaux. Les caractères et les tempéraments différents, se rejoignent ou s’éloignent, s’attirent ou se repoussent à la manière d’aimants.

Il me reste 8 chevaux et poneys, que j’aime tous pour des raisons différentes, certains peut être (sûrement) plus que d’autres, parce que le passé joue un rôle : les épreuves, les difficultés, les aléas de la vie que l’on a partagés ensemble créent inévitablement des liens plus forts qu’avec de jeunes animaux ou le recul d’expérience est faible.

  • Je pourrai vous présenter Olivo, mais cela est déjà fait.
  • Je pourrai vous parler de mon vieux Twist qui me côtoie depuis plus de 20 ans maintenant, mais il fait déjà partie de nombreux articles de ce blog !
  • Je pourrai vous parler d’Ernest mon premier shetland, que j’adore… mais là aussi il fait déjà l’objet de plusieurs articles racontant notre histoire.
  • Je pourrai vous parler de Poye Poye mon facétieux poney d’attelage… que je vous ai déjà décrit récemment, dans une vidéo.
  • Je pourrai vous parler de ceux que j’ai du vendre… mais je crois en avoir déjà fait l’article également…
  • Je pourrai alors vous parler des deux jeunes pouliches de la maison, ou de mes deux autres poneys d’attelage, mais très honnêtement je ne les considère pas comme « mes chouchous » bien que j’aime chacun de manière différente, et pour des raisons variées.
portrait de tête de cheval

Décembre 1993, poil d’hiver de rigueur.

Je pense que je pourrai alors vous parler d’une ponette welsh K (issue de welsh cob), qui a marquée ma vie de jeune professionnelle du monde équestre. En d’autres termes cela veut dire que ça remonte à déjà quelques années…

Elle s’appellait Ulysse du Tiernez. Drôle de nom pour une femelle, mais au fil du temps on s’y accoutume.

Elle est entrée dans ma vie, complètement par hasard, le jour où j’ai acquis Ernest.

Elle avait 5 ans, alezane brûlée très foncé, une force et une puissance digne des ses origines, mais l’œil mauvais vis à vis des Hommes (terme général pour désigner le genre humain, et non masculin) : elle attaquait purement et simplement avec les postérieurs, tout ce qui était à portée de tir.

Débourrée très (trop) jeune, (sur-) exploitée, elle avait fini par se rebeller et revenir chez le marchand de chevaux, considérée comme dangereuse et vicieuse, juste bonne à abattre.

Les chevaux ont un fonds gentil, sont patients et tolérants ; celle-ci avait du en voir de toutes les couleurs pour détester autant les humains.

Je me suis armée de patience. Elle ne tolérait le contact que sur l’avant main. Autant vous dire que j’ai fait une croix sur l’entretien de tout ce qui se trouvait au delà de l’épaule et du garrot, et encore plus sur l’idée de lui curer les postérieurs !

Ses sabots m’ont souvent frôlés, voire touchés, lorsque je n’étais pas assez vigilante aux signaux d’alerte qu’elle m’adressait. C’est ainsi que l’on apprend les limites !

Cela à prit des semaines, des mois pour qu’elle m’offre sa confiance en retour du temps passé à ses côtés. Peu à peu je gagnais du terrain sur les zones de contact, sur le relâchement, sur le respect mutuel (le mien surtout), et tout cela intuitivement. J’ai appris à observer les messages qu’elle m’envoyait, à lire ses yeux et la flamme qui pouvait y briller parfois.

tête de cheval médaillé

Récompensée en 1996 à l’International Welsh Show de Compiègne

Sous la selle, elle était différente, facile, agréable. En fait, sans doute peu de cavaliers avaient-ils réussi à passer le cap de lui mettre le matériel sur le dos, tout simplement… Et de ce fait, elle n’avait pas été « abimée » à ce niveau là. Nous faisions de longues balades, des randonnées pic-nic, des courses folles dans les landes bretonnes.

Un an et demi plus tard, lorsque j’ai ouvert mon premier centre de tourisme équestre, en bord de mer, elle est devenue l’un de mes compagnons de travail indispensables, fiables, toujours partante. Pourtant elle promenait du touriste, et des novices une bonne partie de la journée.

Plus tard, elle est devenue l’élément incontournable de ma cavalerie de club, le cheval qui fait « tourner la boutique », celui qui peut à la fois accueillir sur son dos le parfait débutant, et gagner le dimanche l’épreuve d’obstacle locale, avec les cavaliers plus confirmés.

Elle connaissait son boulot par cœur, et il n’y avait jamais de surprise. Elle a même été championne de Bretagne en dressage et en complet la même année !

Et puis tout cela s’est terminé tragiquement.

Le jour de mon anniversaire, je l’ai retrouvé avec un postérieur fracturé : le canon coupé en deux, la jambe pendante. Elle était la dominante du troupeau, personne ne l’approchait et ne remettait en cause la hiérarchie au sein du groupe. Le vétérinaire dépêché sur les lieux pour procéder à l’euthanasie (après accord de l’assurance), a même trouvé que cela était certainement du à un acte de malveillance, que cela ne ressemblait pas à un coup de pied équin… Nous ne le saurons jamais.

Ulysse le sait, Twist aussi, puisqu’il était présent ce jour là à ces côtés ; mais quoi qu’il en soit, elle ne méritait pas de finir ainsi, au milieu du paddock ce jour là.

Elle s’appelait Ulysse du Tiernez, et derrière son air bourru elle avait un cœur en or.


Cette histoire participe au festival de la Cavalcade des Blogs, organisée ce mois ci, par Émilie, rédactrice sur Cheval-facile, et dont le thème est : présentez-moi votre animal préféré, votre chouchou.

🙂

Catégories: "LA CAVALCADE DES BLOGS", HISTOIRES VÉCUES, RÉFLECTIONS ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: | 5 Commentaires

Ma chouchou, par Yvonne

Aujourd’hui je laisse la place à Yvonne D. qui nous ouvre son cœur en répondant au thème lancé par Émilie, voici quelques temps pour La Cavalcade des Blogs : Parlez-moi de votre animal préféré.

C’est donc Yvonne qui s’exprime dans le « je » de ce texte.


 

Ma chouchou d’amour

Phène, la petite chérie d'Yvonne

Phène, la petite chérie d’Yvonne

Plus que tous les autres ça a été ma Phéne, celle qui a fait chavirer mon cœur au premier regard,  c’est ce  premier regard sur moi qui a bouleversé  ma vie , quand je suis allé la chercher chez l’éleveur, en compagnie de Ogwai mon gros pépère, et ça a duré 12 ans.

Cela a été un bonheur de les avoir , après le décès de mon mari , et de Léo le chien Colley de ma fille , qui lui a servi de guide  au paradis : ils y  sont partis ensemble.

La solitude étant trop lourde , et sous la pression de ma fille et de ma famille, qui redoutaient de me savoir seule dans une maison isolée, je me décidais pour ce petit plissé , dont je rêvais depuis des années .

J’avais lu tous les livres sur la race , et c’est cet article   » plus beau que moi tu meurs   » qui a fait que je suis tombée amoureuse de ce chien … et je n’en guérirais jamais !

J’ai la SHARPEIITTE aiguë !

L’ article est paru dans les année 88/90 , et là,  je me suis dit que le prochain chien que j’aurais sera celui la : un chien insolite , sympa et Chinois ; 2000 ans d’age et tout en ride : le Shar-Pei. Il était en train de devenir  « le » chien à la mode.
Malgré son look, malgré son prix. Ou au contraire, justement pour ces deux raisons !

Où  le snobisme va t-il se nicher ? Le chien le plus cher et le plus rare est à première vue le moins séduisant ; un drôle de malabar, une sorte d’accordéon sur pattes, tout en plis et replis : il semble flotter dans un pyjama trop grand pour lui ! Il doit s’y sentir à l’aise puisqu’il a, parait-il, excellent caractère et beaucoup d’humour sous des dehors moroses.

Je suis tombée sous leur charme,
et à eux deux ils m’ont évité les anti dépresseurs, et de sombrer dans la dépression .

Phène et Ogwai les 2 sharpei d'Yvonne

Phène et Ogwai les 2 sharpei d’Yvonne

C’est aussi grâce au livre de Jean-François Marty (le Shar-Pei), entre autres, parce que j’étais une boulimique de tous  les livres sur la race, qu’est née ma passion pour ces chiens,  et  qui m’a rendu  Amoureuse de ce Phénomène  plissé.  J’ai attendu 8 ans et OGWAI est arrivé en 98, puis en 99 Phéne et venue agrandir la famille : une petite boule d’énergie, chipie qui pouvait jouer des heures toute seule, elle  était toujours partante pour une ballade avec les copains et cela déroutait Ogwai qui lui passait son temps, à espionner mes moindres faits et gestes.

Ce qui a  fait que je me suis plus attachée à elle qu’à lui ???

Elle avait subit une grave opération déjà a 9 mois, une métrite, et évité une péritonite. Fait un arrêt  cardiaque pendant l’opération, et par la suite d’autres complication encore…

Puis  Ogwai est parti faire des galipettes au paradis blanc, alors qu’il allait avoir six ans. Je suis restée avec Phéne a continuer notre vie.
Comme chez tous les éleveurs de cette race, et les acquéreurs d’un de ces bébés, ce fut une grande histoire d’Amour , qui dure au delà de la mort.
Phéne aurait eu 12 ans quand elle a rejoint Ogwai , il y aura 4 ans le 20 avril. Ce fut une dure décision : aller chez le  vétérinaire, pour la faire soigner  comme à l’habitude, et ne revenir qu’avec la laisse

Mais je sais qu’un jour je la reverrai, elle viendra me chercher aux portes du paradis, avec un bisou, comme elle aimait m’en faire.  J’aimais ses grosses léchouilles, cela me manque trop, et leurs RONFLEMENTS, collés dans mes jambes la nuit pour nous tenir chaud tous les 3.

À toi petit ange, ce soir  là j’ai fait le douloureux choix de mettre fin à tes souffrances, petit cœur plein de poils, et tu t’es endormie dans mes bras confiante. Je veux croire qu’il y a un paradis pour nos compagnons, que ma petite Phéne s’y trouve et qu’elle a retrouvé son frère Ogwai. Je veux croire qu’il y a une couette douillette pour eux, et que tu me dirais :

 » Je suis bien où je suis , merci d’avoir soulagé mes souffrances ne pleure pas ;  toutes les caresses, tout l’amour que tu m’as donné je les ait emportés avec moi. La plus importante des choses que tu dois savoir, c’est que je t’aime autant que tu m’as aimée, ton visage et ton amour sont gravés dans mon cœur. « 

Mon rêve :

Yvonne et son chien Ogwai, sharpei bien entendu !

Yvonne et son chien Ogwai, sharpei bien entendu !

C’est ce que je veux croire aujourd’hui et te remercie pour ton amour. Je voudrais les voir gambader dans le ciel comme sur la plage, ils viendraient vers moi en me faisant la fête.

Voila mon rêve !

Pour le moment je n’ai pas trouvé la boule de poil qui me fera craquer …

Mais une boule de plume est venue un jour, dans le creux de mon épaule,
et là c’est une autre histoire !


Si vous aussi vous voulez nous écrire, et mettre en avant votre animal favori, lancez vous, nous publierons pour vous votre texte sur le blog. 🙂

Catégories: "LA CAVALCADE DES BLOGS", AUTRES ARTICLES ET DIVERS, Tous les articles | Tags: , , , | 1 Commentaire

Lever les pieds d’un poulain

Comment prendre les pieds d'un cheval

Il y a quelques temps, à la demande de lecteurs, je vous avais proposé une courte vidéo sur comment lever les pieds d’un cheval ou poney. Aujourd’hui on me demande souvent, comment faire avec un jeune cheval ou un poulain non éduqué autant que l’était le participant (Ernest) de la première vidéo !

Comment faire avec un poulain ?

J’aurai vraiment tendance à vous dire que c’est pareil … sauf qu’il faut garder à l’esprit que l’animal à moins l’habitude de nos diverses sollicitations, et peut rester sur le qui-vive ou la défensive, selon le contexte et l’habituation qu’il aura reçu de la part de ses partenaires humains. À nous d’user de tact, de bon sens, et de savoir faire pour que tout se passe pour le mieux !

Pour résumer : chaque cas est différent, mais on opère de même avec tous !!!

Cela vous convient ?? 🙂

Le principe de base

Les règles à observer restent les mêmes quelques soient les animaux : les prévenir de nos intentions pour minimiser les risques d’incidents voir d’accident.

Un cheval est observateur, à l’écoute et tactile : s’il ne voit pas votre main, il peut la ressentir glisser sur son pelage. S’il ne la voit ni ne la sent, attendez-vous donc à une réaction de surprise tout à fait légitime, et non répréhensible…

Vous avez manqué de tact, de finesse, de politesse, ne lui en voulez pas de vous le reprocher et de vous le faire savoir ; prenez cela comme une expérience enrichissante.

N’oubliez pas que les animaux sont d’excellents enseignants de la sagesse et du bon sens, profitez-donc de les avoir pour apprendre chaque jour un peu plus à leurs côtés !

La pouliche utilisée pour la vidéo

Dikwa, pouliche demi-trait de 2 ans

Dikwa, pouliche demi-trait de 2 ans

Dikwa va avoir 2 ans, elle pèse facilement ses 500kg, et à cruellement manqué d’éducation, d’habituation, et de manipulation, pour des raison de santé (de ma part).

Elle n’a comme base de « travail » que les quelques séances que j’avais réalisées avec elle quelques jours après la naissance, sur les cessions aux pressions, la désensibilisation sommaire, et la sensibilisation de certaines zones clés dans l’apprentissage du jeune cheval.

Pour ne rien vous cacher, Dikwa n’a jamais vu de maréchal ni de pareur, puisque jusque là, le terrain qu’elle arpentait avec ces compagnons suffisait à égaliser la pousse de corne superflue. Aujourd’hui la nature du sol est bien différente et nous allons devoir trouver des solutions à ce propos, mais ce n’est pas le sujet du jour !!

De ce fait, Dikwa ne doit (de mémoire) pas avoir donné ses pieds depuis l’âge de un mois… ce qui date un peu ! Elle est cependant parfaitement sociabilisé avec nous, et vient volontiers à notre rencontre, ce qui facilite grandement les rapports.

Je vous laisse découvrir en images sur la vidéo, la prise des pieds de la miss. Mon handicap à l’épaule droite, m’oblige à m’adapter en travaillant parfois à l’inverse de ce que je peux enseigner… Mais cela me permets aussi aujourd’hui de vous montrer que l’adaptabilité est une grande force, et que les chevaux y sont sensibles et réceptifs.

Démonstration en vidéo !

TRANSCRIPTION TEXTE PARTIELLE DE LA VIDÉO

Comme vous aviez été nombreux à me demander une vidéo sur comment lever les pieds d’un cheval ou poney, puis, suite à ce film, à me demander comment faire avec un poulain ou un jeune équidé, je vous fais une démonstration en direct de nos prés, avec Dikwa. La différence va se situer dans le fait de prendre un tout petit plus de précautions, comme c’est le cas avec la pouliche utilisée sur la vidéo, qui est d’un bon gabarit, et peu développer de la puissance. Je me mets donc en position constante de sécurité, surtout avec mon handicap à l’épaule droite, qui m’oblige à ne me servir presque exclusivement de ma main gauche, ce qui ne facilite pas les choses, mais ne les rends pas impossibles non plus ! Lorsque la pouliche résiste je ne cède pas en utilisant « NON » et ce jusqu’au moment ou je sens un relâchement de sa part, et alors je lui rends le pied, lui donne du confort et des caresses.

Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas si compliqué, avec un peu de patience, d’observation et de bon sens !

🙂

AVEC L’ESPOIR QUE CET ARTICLE ET CETTE VIDÉO

VOUS AURONS APPORTÉS QUELQUES RÉPONSES

ET MATIÈRE À RÉFLEXION

Catégories: RÉFLECTIONS ÉQUESTRES, TECHNIQUES ET SAVOIR-FAIRE ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: , , , , , , , , | 4 Commentaires

C’est un temps à….faire de la pâtisserie…avec les fruits du marché !

Je suis gourmand !

J’ai beaucoup aimé l’article de Gaëlle sur comment faire plaisir à son cheval ! Moi aussi je fais partie des tripatouilleuses… Et il est vrai que tous n’aiment pas qu’on les grattouille et qu’on entre trop dans leur espace personnel. Certains sont tactiles avec les humains et d’autres pas.

Badr, mon pur sang arabe, n’aime pas trop que je le grattouille…il voit bien que je ne suis pas un congénère et, fier comme il est, il me fait souvent comprendre que « chacun à sa place et les chevaux seront bien gardés » 😉

Badr est très gourmand

Badr est très gourmand

Badr est un gros gourmand ! Il suffit de voir son ventre de poulinière pour le savoir…

Mais il y a une chose qui le fait craquer ! les fruits !!!! et pas que les pommes !

Les oranges (de Tunisie bien sûr…non c’est une blague !) et les clémentines sont ses préférés ! Quand il sent qu’on épluche des agrumes, il hennit et danse dans son box pour nous appeler !

Il aime aussi les fraises (je n’en donne pas bcp car c’est très allergènes pour les humains alors j’ai peur que ça puisse l’être aussi pour les chevaux), les cerises, les kakis, les prunes.

Il aime aussi les endives !

Après le travail, on se partage deux ou trois fruits. Comme je lui ai appris à ne pas quémander et venir fouiller dans les poches, c’est amusant de voir son bout de nez se tortiller d’impatience et de plaisir anticipé quand je suis en train d’éplucher ! En tout cas c’est un moment sympathique que nous partageons : une pour toi, une pour moi !Les fruits, ça apporte des anti-oxydants.

Vous savez peut être que nous pratiquons l’endurance. Si vous ne le saviez pas, inscrivez vous à ma lettre confidentielle, je vous explique pourquoi l’endurance ressemble aux 24h du Mans !Donc, dans des sports comme ça, la clé est la récupération.

Et les anti-oxydants permettent de mieux récupérer ! Des études sur les sportifs olympiques montrent qu’en consommant plus de fruits et de légumes, et donc en augmentant les anti-oxydants, la récupération est plus rapide. Si ce sujet vous intéresse, voici quelques références : http://teamjp.net/health/sports.

Alors si ça marche pour les humains, je me suis dit que ça devait fonctionner aussi pour les chevaux… Il n’y a pas d’études sur les chevaux mais en tout cas ça a l’air de fonctionner avec le mien 🙂

Essayez vous aussi et vous me direz ce qu’il en est ! C’est aussi très bon pour les vieux chevaux qui ont des rhumatismes et de l’arthrose !

C’est pas un temps à aller à la cueillette !

Je ne sais pas quel temps il fait chez vous ! mais chez moi il pleut tout le temps…un peu comme chez Gaëlle d’ailleurs…
Alors je me suis dit que je pourrais en profiter pour faire quelques essais culinaires, justement avec mes fruits !Et comme j’ai un cheval gourmet et gourmand, qui est même capable de supplier pour un morceau de BN et de faire du charme à toutes les filles qui passent avec un gouter….Alors voici quelques recettes que j’ai essayé :

Croute vitaminée

Il vous faut : 1/2 baguette rassie, 3 carottes et une pomme, 1 jus d’orange
Mixer ensemble : les carottes coupées en morceaux, la pomme coupée en morceaux, le jus d’orange et le pain rassi. Étaler sur une plaque et four et mettre à sécher (sur le programme étuve) pendant plusieurs heures.
On peut aussi laisser sécher dans un endroit sec.

C’est facile à faire mais c’est un peu long pour sécher et c’est friable.

J’ai donc aussi fait des cookies dont voici la recette :

Cookies Pommes / Poires

Il vous faut : 150g de farine, 150g de flocon d’avoine, 150g de Pommes râpées et de Poires (pas trop mûres), 2 bonne cuillère à soupe de miel, 50mL d’eau, 2 cuillères à soupe d’huile végétale, une cuillère à café de sel.
Mélanger la farine et les floncon d’avoine, ajoutez l’eau, le miel, l’huile et le sel, ajoutez ensuite les fruits. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Formez les cookies sur une plaque recouverte de papier surfurisé. Faire cuire, four à 180°, pendant 15 à 20 minute.

Variante : j’ai lu quelques part qu’il était possible d’ajouter des herbes aromatiques comme de la menthe, de la lavande, du romarin, ou des graines de fenouil, mais je n’ai pas essayé.

Cookies Pomme Avoine

Cookies Pomme Avoine

Cookies Pomme Avoine

Cookies Pomme Avoine

Cookies Pomme Avoine

Cookies Pomme Avoine

J’ai aussi une recette de bonbons pour chevaux que je vous donne :

1kg de bonbons pour chevaux

Il vous faut : 1 kg de fruits et légumes de votre choix, 500g de farine complète, 500g de flocons d’avoine, 1 sachet de levure chimique

Râpez les fruits et légumes. Disposez vos fruits/légumes râpés dans un grand saladier. Ajoutez les flocons d’avoine. Bien malaxer pour mélanger les éléments de façon homogène. Vous obtiendrez une pâte plus ou moins collante, selon les fruits ou légumes utilisés et leur teneur en eau. Laissez reposer une dizaine de minutes afin que l’avoine se réhydrate avec le jus des fruits/légumes.

Ajouter la farine et la levure. Pétrissez jusqu’à obtenir une pâte de la consistance d’une pâte à pain.

Roulez des longs cylindres de 2cm de diamètre, mettez les sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé et coupez des petits morceaux.

Four 180° – 20′ – puis 3h en température étude pour bien les déshydrater.

Je vous assure, ils adorent !

On aime les gateaux !

On aime les gateaux !

On aime les gateaux !

On aime les gateaux !

On aime les gateaux !

On aime les gateaux !

 

 

 

 

 

Et vous ? avez vous des recettes sympa à partager ?

Catégories: La RUBRIQUE DE CLAIRE LECARPENTIER, Tous les articles | Tags: , , , , , | 5 Commentaires

Des nouvelles de Twist

oeil de poney

Je parle régulièrement de mon vieux poney sur ce site, car je trouve remarquable qu’il soit encore là, toujours en forme pour son âge avancé (33 ans) et suite à une carrière sportive assez intense et pas forcément parfaitement bien gérée (les erreurs de jeunesse).

J’en profite donc pour partager ces moments de vie commune avec vous tous, ainsi que nos expériences passées.

La cure de Horside Arti

Il y a plusieurs mois, nous avions fait une cure de compléments alimentaires à Twist, à base, entre autres plantes, d’harpagophytum. Je voulais d’abord constater la durée des effets de ce complément, avant de sauter de joie en disant que ce produit était génial ! Cela fait maintenant presque 6 mois, et le poney est toujours alerte et délié dans ses allures, malgré les intempéries que nous affrontons depuis des semaines et un sol complètement défoncé et difficile à pratiquer.

Twist sort parfois de son parc dédié (ou il vient s’alimenter) dans un galop plutôt soutenu et nous fait parfois le plaisir de sauter le fossé à l’angle de la clôture pour rejoindre ses camarades !! Ça fait chaud au cœur de le voir aussi allant !! 🙂

Cela me conforte donc aujourd’hui dans le fait que ce produit (le horside arti) est efficace et durable, et que les effets bénéfiques sont largement encore visibles plusieurs mois après. Je considère donc à présent que c’est un BON PRODUIT, que je peux conseiller avec le recul de l’expérience faite.

Voir la vidéo à ce sujet

La grève de la faim de Twist

vieux Poney mouillé après l'averse

Poney mouillé après l’averse

Fin octobre, suite à des évènements marquants, notre vieux poney avait cessé de s’alimenter, refusant même que nous lui mettions un licol pour le ramener devant un seau qu’il boudait invariablement…

Nous avions laissé le temps œuvrer, en espérant qu’il changerait d’avis rapidement, car il perdait du poids presque à vue d’oeil. N’étant déjà pas de nature à être gras, cela en était même devenu presque critique, tant il était maigre.

Début décembre il avait (enfin) décidé de lui même de revenir s’alimenter. Depuis il a ses petites habitudes, qu’il adapte selon les conditions météorologiques, et la faim du moment !!

Son petit parc attitré étant proche de la maison, je l’entends dès qu’il hennit pour réclamer un repas (ou lorsqu’il a suffisamment mangé et souhaite s’en aller), ce qui est assez pratique, je n’ai pas besoin de l’appeler ou d’aller le chercher. Il fait à sa convenance et selon ses besoins.

Twist est le seul poney que j’ai connu qui soit ainsi capable de se rationner et ne pas s’empiffrer à en être malade ensuite.

Des nouvelles de Twist

J’avais tourné une petite vidéo un matin de ce mois de février, pour vous montrer comment le poney avait repris du poil de la bête et se portait mieux, bien qu’il soit loin d’être gros ! Il a repris quelques rondeurs et nous nous appliquons à lui distribuer en alternance des petits granulés ou du mash maison.

Cette fois là (il gelait depuis quelques jours) Twist présentait une trace de sang sur le sabot, laissant supposer une atteinte (blessure) au niveau du périople (zone de production de la corne, en haut du sabot, sous les poils) du postérieur gauche. J’en profite pour vous montrer (la monstrueuse !!) blessure et les soins apportés dehors, avec les moyens du bord ce jour là.

 

Catégories: HISTOIRES VÉCUES, SOINS, ÉLEVAGE & ENTRETIEN, Tous les articles | Tags: , , , , , , , | 1 Commentaire

la relation aux autres êtres

cavaliers

 

Lorsque Théo Duverger me demande de réfléchir au thème de la relation à l’autre (le besoin ou l’envie), c’est tout naturellement que j’oriente cette question vers la relation aux êtres vivants, pas seulement aux humains, mais notamment aux animaux et tout particulièrement aux interactions que nous pouvons avoir avec les chevaux.

 

Ce sujet est tellement vaste, que je ne sais par quel bout l’aborder pour ne pas vous dresser un pavé de 200 pages en trois tomes !! Pour vous épargner cela, je vais me contenter aujourd’hui, de lister les différents types de cavaliers que j’ai pu croiser durant des années d’enseignement et d’accompagnement, et exprimer ainsi le genre de relation que chacun peut entretenir (ou non) avec les équidés.

Qui dit relation, dit interactions

Les différents types de relations aux équidés

Le cavalier au sens strict

Beaucoup de cavaliers que j’ai croisé durant ma carrière d’enseignante et de coach, se disent « amoureux des chevaux » alors qu’ils ne sont en fait passionnés que par l’équitation dans son sens le plus strict, qui consiste à monter sur l’animal, et à pratiquer une activité sportive.

cheval qui saute un fossé en TREC

L’équitation, un faire valoir ?

Pour certains c’est même un défouloir, un exutoire, au détriment bien souvent des équidés qui font les frais de ces cavaliers peu scrupuleux, qui ne les utilisent qu’à la manière de machines, et de faire valoir. Pour eux le cheval n’est qu’un outil, un moyen de parvenir à leurs fins ou à leur plaisir. Ces personnes n’ont d’ailleurs presque jamais de relations privilégiées avec les chevaux, car cela ne fait pas partie de leur préoccupations.

Mais la grande majorité est simplement heureuse de poser ses fesses dans une selle (si possible pas trop inconfortable, bien que cela soit un détail insignifiant pour eux), et d’exploiter la puissance, la patience et la générosité de leur monture. Bien souvent s’il est nécessaire de préparer l’animal en amont de la séance hebdomadaire (= le seller après l’avoir brossé et curé), ils se feront aider par des camarades, car cela ne les intéresse pas réellement non plus. Peu d’entre eux se rappellent d’ailleurs qu’ils montent sur le dos d’un animal vivant ayant des sensations, des émotions et pouvant même avoir de fortes réactions, souvent à leurs dépends d’ailleurs !

==> L’équitation est pour eux un besoin vital, pas la relation à l’animal

Le cavalier timide

Pour lui le cheval est une manière de s’exprimer, d’extérioriser ses sentiments, ses joies et ses souffrances. Il partage avec l’animal une relation particulière qu’il ne peut pas entretenir facilement avec les autres êtres humains. Il (ou elle bien entendu) passera souvent de longues minutes, voire une heure, à préparer son cheval ou poney, tout en lui parlant, oralement ou mentalement.

le poney devient vite le meilleur confident

le poney devient vite le meilleur confident

L’équidé devient confident. Un confident sans faille qui ne répètera jamais rien des secrets qui lui sont si doucement confiés. Curieusement même les animaux anxieux au naturel, sont à l’écoute facilement de ces personnes là, parce qu’au fond d’eux, ils savent qu’ils ne craignent rien, et peuvent partager, voire apporter beaucoup à ces être humains souvent en détresse émotionnelle.

Une fois sur le dos de l’animal, jamais il n’aura un geste de brutalité, devenant même la cible parfaite des chevaux farceurs et intelligents qui se régalent de « jouer » avec ses personnages trop timides qui n’osent pas s’affirmer. Ceci est d’ailleurs un réel soucis pour l’enseignant qui se doit d’adapter sa cavalerie à ces cavaliers là, sous peine de les voir renoncer. Ils ont pourtant un potentiel relationnel qui leur permettrait de devenir d’excellents cavaliers ou hommes de chevaux (je parle toujours au masculin… mais c’est valable aussi pour les filles !!), mais ils ne s’en donnent bien souvent physiquement, pas les moyens.

==> Pour lui le contact avec l’animal est un besoin évident et lui permet ses premières relations aux autres facilement. Les chevaux l’aideront tôt ou tard à développer l’envie de relation avec les humains également.

Le cavalier passionné et passionnant

Très tôt dans son apprentissage, ce type de personnage s’intéresse à tout ce qui touche à sa passion, de près comme de loin : de l’hébergement de son partenaire équin, à l’entretien de ses pieds, sa nourriture, ses camarades de pré, ses autres cavaliers, la filière équestre et les différentes professions en rapport. Il est abonné à plusieurs magazines traitant du sujet, ne rate aucun film ou apparaissent des chevaux, suit l’actualité sportive hippique et bien sûr ne rate rien d’Équidia (chaîne télévisée spécialisée) !

Il vit Cheval, parle Cheval, pense Cheval, dors Cheval, etc. Tout cela très souvent au détriment de son entourage qui s’il n’est pas un minimum impliqué des les mêmes activités, finira par ne plus pouvoir les voir en peinture. Même malade, il ne ratera pas son cours hebdomadaire, et encore moins une compétition ! Quinze jours de vacances sans voir un équidé est inconcevable à ses yeux, et ne sont plus de vacances pour lui !

On le retrouve généralement à traîner dans les écuries de toutes les structures hippiques, dès qu’il le peut, pour participer activement aux tâches quotidiennes. Il sait exactement ce que mange quel cheval, et comment s’appelle le dernier arrivé. Il admire son enseignant secrètement ou ouvertement, et cherche à la fois à lui ressembler et à l’épater. Il partage facilement et de bon coeur, ses connaissances avec les plus novices que lui, pour les aider.

==> Le cheval est pour lui une raison de vivre, une envie qui deviendra rapidement un besoin addictif.

L’homme (ou la femme) de cheval

cavaliers et chevaux heureux

cavaliers et chevaux heureux

Souvent passionné par l’animal et par l’équitation, par l’éthologie (science étudiant les animaux sauvages dans leur milieu naturel) et toutes les disciplines praticables avec un équidé comme partenaire, ce cavalier est à l’écoute permanente de son cheval et des autres. Il remet régulièrement les choses établies en question lorsqu’il pense qu’elles le sont au détriment du bien être de son compagnon.

De manière générale, les chevaux l’apprécient, car il est juste et attentionné, et qu’il comprend leurs besoins et leurs envies du moment, ou du moins s’y intéresse. Il sait ne pas s’imposer et s’effacer au bon moment avec tact et respect, que ce soit vis à vis d’un animal, ou d’une personne. Il suscite souvent intérêt et admiration des autres.

Il est multi-disciplinaire, et pratique aussi bien à cheval, à pied, que en attelage et est toujours partant pour tester une nouvelle activité. Il privilégie la relation avec l’animal avant tout autre chose, est attentif à son bien être tant physique que émotionnel, et obtient ainsi presque toujours d’excellents résultats dans toutes ses entreprises. La patience, l’écoute et l’observation sont ses points forts.

==> L’envie de se lier aux autres est pour lui l’occasion de partager et d’échanger des connaissances.

Le cavalier du dimanche

enfant sur poney

Petite promenade en famille

Cela n’est pas du tout péjoratif, car j’aime beaucoup ce terme très explicite ; il peut s’agir aussi du cavalier occasionnel lors des vacances. Il se fait plaisir ponctuellement et simplement sans se poser trop de questions quant à l’animal, son environnement, ses conditions de vie et son devenir. Son plaisir est de partager le moment présent avec l’animal et de profiter quelques heures de convivialité, de la nature et de ses bienfaits. C’est sa manière de se ressourcer, en lien direct avec tous les êtres vivants et les énergies qui peuvent en découler.

Il peut rester plusieurs semaines ou plusieurs mois sans pratiquer, car monter en ville, enfermé entre les 4 murs d’un manège ne l’intéresse pas. Son dada, c’est l’équitation d’extérieur, les amis, les partages, sans prise de tête et sans contraintes !

==> Le cheval autant que l’équitation sont pour lui des loisirs. La relation au cheval pourra être aussi ponctuelle et éphémère que l’envie qui l’aura crée.


Cette réflexion sur les différents types de cavaliers, participe au festival de La Croisée des Blogs, hébergée ce mois ci sur l’un des blogs de Théo : Acteur de sa vie.


ET VOUS ???

QUEL CAVALIER  PENSEZ-VOUS ÊTRE ?

QUELLE RELATION ENTRETENEZ-VOUS AVEC LES ÉQUIDÉS ??

Catégories: AUTRES ARTICLES ET DIVERS, RÉFLECTIONS ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: , , , , , , | 9 Commentaires

Le CSO, Olivo & moi…

saut d'obstacle

Hier je vous ai raconté comment apprendre la modestie, et rester digne malgré l’échec

Aujourd’hui je vais vous narrer une autre histoire de saut d’obstacles, que j’ai vécue avec un peu de tristesse et d’amertume malgré tout. Elle m’a servit d’expérience et d’apprentissage, pour ne pas renouveler par la suite cette situation idiote, qui aurait pu mal finir.

Cet article participe à La Cavalcade des Blogs, organisée ce mois-ci par Amélie du site Le (vrai) blog du cheval, dont voici le thème lancé pour cette édition.

—–

Concours de CSO cycle libre jeunes chevaux

Juillet 2007, Olivo à 5 ans, et j’ai eu envie de participer avec lui à une épreuve réservées aux jeunes chevaux de 4 à 6 ans dans leur première année de compétition en CSO.

Nous ne sautons pas souvent en carrière, des barres d’obstacle, car Olivo n’aime pas vraiment ça, et moi non plus…

J’ai essayé aussi l’endurance avec lui (dans le cycle « jeunes chevaux » également), mais là non plus ce n’est pas vraiment sa tasse de thé, et plus les km augmentent, plus il est mauvais.

Olivo est un pur-sang, né pour courir sur des hippodromes… il est donc morphologiquement plutôt fait pour se déplier et galoper vite, que pour sauter des obstacles ou parcourir de longues distances à bonne allure. Mais par principe, j’aime assez que mes montures goûtent un peu à plusieurs disciplines, car c’est formateur, et parfois certains équidés se révèlent ainsi d’excellents chevaux là où on ne les aurait pas forcément imaginés…

Enfin bref, pour Olivo ce n’est ni l’endurance, ni le CSO !!

Mais revenons à cet été, et à ce concours organisé sur 2 journées, et où nous avons eu l’extrême intelligence (vous verrez pourquoi ensuite) de nous inscrire sur les deux jours.

Première journée : première épreuve de CSO

Le parcours est coulant, bien tracé, pédagogique pour les chevaux, avec une rivière en option à la fin, pour ceux qui veulent apprendre à leurs chevaux. Olivo n’est pas regardant, il sait ne pas se préoccuper de ce genre de détail, et va là où je le guide sans trop se poser de question.

CSO de concours complet d'équitation

Olivo et moi, plus tard sur une épreuve de complet.

J’ai été accidentée il y a plusieurs semaines, et je n’ai pas encore récupéré toute la mobilité de ma cheville, ce qui me gêne un peu à cheval, et beaucoup à pied. Mobilité que je ne récupérerais jamais, mais à cette époque là, je ne le sais pas encore ! Il me faut donc à la base déjà presque 30 minutes pour réussir à enfiler mes bottes en cuir à lacets en grimaçant de douleur… Rien que ça déjà, c’était stupide (ensuite j’ai acheté des boots avec mini-chaps assorties pour régler ce problème).

À l’échauffement nous somme médiocres, il y a beaucoup de monde sur le terrain, le sable est un peu profond et je sens qu’Olivo se fatigue vite, peu habitué à ce genre de texture sous ses sabots. Je n’insiste pas, et me préoccupe de bien l’assouplir et le gymnastiquer pour qu’il soit le plus agréable possible, et le plus détendu physiquement.

Notre tour arrive. Nous enchaînons les obstacles sans les regarder, en faisant tomber pas mal de barres tout de même au passage (peut être trois ou quatre), et en oubliant que nous pouvions sauter la rivière en option… Zut, ce sera pour demain !

Ce n’est pas extraordinaire comme tour, mais je m’en contente, en me disant que nous ferons mieux demain !

Au classement nous sommes 8ème/16, ce qui équivaut presque à avant-dernier dans le système « jeunes chevaux », puisque derrière nous il ne doit y avoir qu’un ou deux concurrents ayant réussi pire prestation.

Deuxième journée : obstacles (la misère) et rivière (heureusement)

Nous voilà de retour sur le site, après une bonne nuit à la maison.

J’ai des courbatures, très mal au pied, et me dit que cela va quand même le faire… C’était sans compter que je n’étais pas seule à avoir des courbatures +++ ! Olivo est raide comme un piquet d’acacia et semble avoir mal au dos, déjà en mouvement en main… Cela se présente mal pour nous deux.

À la détente, c’est pire que la veille (et bien si c’est possible). Mon cheval fait valser toutes les barres à chaque passage, et je me fais insulter car je ne dispose de personne au sol pour ramasser ces dernières.. Bref l’ambiance est pourrie agréable et je me sens tout ce que l’on veut, sauf à ma place ce jour là, à cet endroit précis (et je crois que Olivo en pensait au moins autant !).

La vidéo du jour J !

Et rien que pour vous, j’ai retrouvé la vidéo de ce moment tragique où la honte a collée sur mon cheval et moi même durant plusieurs jours. Je vous laisse savourer ce grand moment d’équitation à la limite du prestige…

–> Tout cela parce que malgré nos courbatures et douleurs, j’ai tout de même infligé à Olivo d’aller faire le parcours, alors qu’au vu de nos efforts vains à l’échauffement, il aurait été plus que raisonnable (et honorable) de renoncer à participer.

Mais l’humain à ce côté égoïste et persévérant (dans la bêtise), parfois complètement à côté de la plaque… c’était le cas ce jour là.

Avez-vous compté le nombres d’obstacles

encore intacts après notre passage ?

Et avez-vous remarqué combien nous n’en touchons pas

(hormis la rivière, qui était pour nous (seuls) un jeu d’enfant) ??

En conclusion :

Je n’ai pas brillé par mon intelligence ni du bon sens ce jour là, et cela m’a servit de leçon durablement. Mon cheval et moi même manquions franchement d’entraînement pour enchaîner ainsi deux journées de suite à faire du saut d’obstacles. Les courbatures et contractures étaient telles que l’on voit Olivo se retenir sur les barres, mais y aller quand même parce que je le lui demande.

–> Mon cheval à un coeur gros comme ÇA, et ce jour là, je ne méritais pas d’être sa partenaire au quotidien.

Je n’ai pas osé m’inscrire de nouveau sur un parcours de ce type par la suite… Inutile de se faire une jolie réputation dans ce milieu déjà critiquable ! 😉

J’ai écouté Olivo, et nous avons fait plus souvent ce qui lui plaisait comme épreuves, et cela s’est bien mieux déroulé, et nous avons pris ensemble tant de plaisir et eu tant de fierté !

Olivo préfère de loin l'équifeel ou l'horse agility et tout le travail en liberté et en finesse

Olivo préfère de loin l’équifeel ou l’horse agility et tout le travail en liberté et en finesse

Catégories: DISCIPLINES & ACTIVITÉS ÉQUESTRES, HISTOIRES VÉCUES, RÉFLECTIONS ÉQUESTRES, Tous les articles | Tags: , , , , , , , , , | Laisser un commentaire