Qui a tué ma jument ?

Je partage aujourd’hui avec vous le témoignage émouvant d’Ursula, une lectrice souhaitant participer avec ce récit, au festival de La Cavalcade des Blogs sur le sujet : Les situations de stress

Cet écrit est révélateur de certaines pratiques, en particulier en matière d’hébergement, qui ne conviennent pas à nos amis chevaux.

Je vous invite à lire la suite et à en tirer certaines conclusions

😉

dessin du cheval

Elle s’appelait Ursula… (dessin de l’auteur)

Qui a tué ma jument ?

À mes yeux d’adolescente, le stress n’a jamais rimé avec centre équestre.

C’était bien au contraire, mes moments de bonheur intense, auprès des chevaux et poneys, et de rares amis.

J’avais 19 ans, le permis, une voiture et une jument : Ursula. Quoi de plus chouette alors à cet instant ? Je troquais la pension de la belle grise, ainsi que mes cours, en échange de l’animation des leçons à dos de shetlands les mercredis et samedis.

Belle n’était peut être pas le terme vraiment approprié lors que l’on observait son modèle hors norme, doté d’une très longue et fine tête. À 4 ans elle n’avait pas fini de grandir et ne pouvait que s’améliorer au fil du temps ! Elle était le fruit de curieux mélanges de race assez improbable, comme si des éleveurs avait tentés de jouer aux apprentis sorciers pour voir ce que ces croisements allaient produire… Mais c’était mon Ursula, et je l’aimais.

Quelques soucis de santé imprévus l’avait écartée du cycle sportif réservés aux jeunes chevaux. Effectivement la miss avait côtoyé un étalon camargais dans l’élevage d’où elle venait, et nous ignorions ce détail somme toute significatif… Suite à l’administration d’un vermifuge elle a avorté et j’ai retrouvé le matin dans son box, un fœtus au milieu de la paille. Étrange sensation à ce moment là, que d’imaginer que ma jument non encore adulte était en réalité en passe de devenir maman…

Puis des épisodes de coliques se sont enchaînés, bien que sans gravité, dixit les professionnels à qui je remettais la santé de ma grise à grande tête. N’étant pas encore du « métier » je ne pouvais que croire ce que l’on me disait et ne pas me poser de question, puisque personne ne s’en posait. Tellement banal que marcher un cheval dans le manège toute une nuit pour éviter qu’il ne se blesse en se tordant de douleur roulant dans son box trop petit, ne semblait même pas surprenant… Croiser le vétérinaire qui venait injecter de la morphine sur ces animaux pour tenter de les apaiser n’était même pas plus alarmant quand j’y repense aujourd’hui… Ce n’est pourtant pas un acte dénué de conséquences…

Et puis est arrivé le tour d’Ursula… à son tour de marcher dans le manège à mes côtés (ou était-ce moi qui marchait à ses côtés ?) pour une partie de la nuit, puis toute la nuit. C’était franchement bien moins drôle que d’y jouer au ballon toutes les deux, en se roulant des les copeaux fraîchement étalés de la structure flambant neuve. Marcher et marcher encore. Piquer, perfuser, encore et encore. Cette nuit là, je ne sais même plus combien de fois le véto est venu… Au final elle s’est apaisée pour s’endormir (artificiellement) dans les copeaux de bois blanc du manège. Complètement droguée, elle semblait moins souffrir, et c’était déjà ça.

Nous étions alors samedi matin et j’avais le lendemain, à presque 500 km de là, un entretien d’embauche pour un emploi saisonnier, sur les bords de Loire… Le moniteur propriétaire de la structure hébergeant Ursula, m’a dit qu’il ne fallait pas s’inquiéter, qu’il s’occuperait de ma grise, que je pouvais partir tranquille, que tout serait rentré dans l’ordre à mon retour. Et je l’ai cru !

À 19 ans on est parfois naïf, par manque d’expérience et de vécu. De toute façon, cela aurait-il changé quoi que ce soit que je reste là ? J’ai pris la route avec une amie pour passer le dimanche à randonner sur un sympathique entier presque noir avec le nez blanc, répondant au nom de Qufano, afin de valider mon test d’embauche. Ce cheval de tête était impressionnant mais pas vraiment compliqué à gérer, malgré la présence des juments. Suite à cet essai concluant, nous avons pris le chemin du retour. J’étais satisfaite, et pressée de retrouver ma jument, le club et mes rares amis. J’avais tellement confiance en mon moniteur et mes amis, que je ne me suis même pas occupé de téléphoner pour savoir comment allait Ursula.

Elle allait forcément bien, puisque l’on m’avait assuré qu’elle allait aller mieux suite à la dernière injection. Qu’à mon retour tout cela ne serait qu’un mauvais souvenir, et que l’on pourrait envisager quelques épreuves d’obstacles pour le mois de juin ! Comment pouvais-je douter des gens à qui j’accordais toute ma confiance ? Je n’avais aucun doute !

Tout cela c’était avant…

Avant que je ne retourne au club ce lundi là. Avant que je découvre le box d’Ursula vide de toute litière et même de cheval.

Logo CavalcadeEn arrêt devant le box, je me demandais où était la belle grise. C’est alors qu’un ami stagiaire m’approche et me dit qu’il est désolé. Je ne comprends pas ce qu’il veut, ni pourquoi il est désolé. Je lui demande s’il sait où est ma jument, puisque le box est vide. Le jeune homme essaye bien maladroitement de me faire comprendre qu’elle n’est plus là et qu’ils n’ont rien pu faire pour la sauver.

« Rien pu faire pour la sauver »… Les mots résonnent dans ma tête encore aujourd’hui presque 25 ans après le drame.

Je ne comprends pas. Je ne réalise pas. Deux jours d’absence et tout mon monde de bonheur s’écroule autour de moi. Les amis m’évitent, car ils savent des choses et ne veulent les dire. Le moniteur ne pense qu’à savoir si j’assurerai les cours poneys de mercredi et aussi ceux de samedi… Je ne saurais jamais réellement ce qu’il s’est passé ni comment et dans quelles conditions Ursula à quitté ce monde, somme toute ingrat.

Il m’a fallu des années par la suite, pour accepter remonter à cheval et posséder de nouveau un équidé, avec tous les risques que cela impliquait… Mais plus jamais je n’ai voulu le laisser seul trop longtemps de peur qu’à mon retour il ne soit plus là lui non plus… Alors que jusqu’à ce jour tragique, équitation rimait pour moi avec plaisir et bonheur, le fait d’avoir mon cheval est devenu une permanente source de stress quotidien.

Peur de perdre à nouveau cet être cher…

La morale de cette histoire est que j’ai quitté le milieu équestre, le métier que j’envisageais, les terrains de concours et les hypocrites que j’y côtoyais, pour me consacrer au bien-être de mon nouveau compagnon équin, corps et âme. Lui offrir un pré et un troupeau pour qu’il y soit heureux était alors ma seule préoccupation.

Depuis ce triste évènement je n’ai plus fait confiance à personne durant des années, stressée à l’idée qu’il puisse de nouveau arriver le pire.

Je peux dire alors qu’à partir de là, avoir un cheval, a pour moi été une véritable source d’angoisse et de stress, même si aujourd’hui ce cheval est toujours à mes côtés.

🙁

Je vous invite vivement à réagir face à ce témoignage,

et à laisser vos impressions dans les commentaires.

Personnellement je me bats depuis longtemps pour rendre aux équidés un minimum vital de liberté, afin de les laisser marcher et bouger, pour réguler du mieux possible leur transit intestinal, et limiter ainsi les risques de complications abdominales.

Si ce témoignage vous interpelle aussi, partagez-le et diffusez-le sur vos réseaux sociaux !

Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra sensibiliser les gens au mal être permanent de certains équidés.

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J-20 pour le championnat d’équifeel

saut à la longe avec le poney

Natalia et Roméo à l’entraînement sur la difficulté du saut à la longe.

Les inscriptions sont faites pour les championnats nationaux d’équifeel ; Natalia et Roméo poursuivent leurs séances de travail, de connexion et de récréation ensemble. Ce n’est pas parce que l’échéance final approche qu’il faut faire abstraction du plaisir d’un moment passé ensemble.

Je laisse la parole à Natalia pour le compte rendu des dernières semaines :

 

L’année scolaire s’achève et je vais trouver enfin le temps de reprendre quelques entraînements plus réguliers. Le mois de juin est toujours chargé en réunions et en sorties le weekend.

Roméo se porte bien. Il est adorable en ce moment et se réjouit de sortir du pré en venant à ma rencontre au trot. Le trouvant coincé des postérieurs, il a vu une praticienne shiatsu. Cela a été bénéfique, il aura une autre séance dans l’été. La confiance se réinstalle petit à petit entre nous deux, il est très à l’écoute.

Du côté des entraînements équifeel : Nous sommes à J-20 des championnats de France...

Beaucoup de progrès depuis le dernier compte rendu. Je dompte progressivement cette longe 7 m, et le saut à la longe à 4m est presque acquis. Encore quelques détails à peaufiner comme l’impulsion et l’anticipation mais Roméo comprend mes demandes car je suis moins brouillon avec ma longe. La visualisation de l’exercice participe à la réussite du contrat.

Le compas et le pivot suivent le cours de leur entraînement … un peu à chaque séance en changeant d’œil une séance sur deux. En parallèle au saut à la longe, j’ai travaillé le stick to me : l’objectif principal était de fixer mon regard vers l’avant. Pour cela, je me focalise sur des points dans la carrière (arbre, piquets, cônes …). Vraiment pas évident de ne pas regarder derrière pour voir si Roméo suit bien. En plus, ces derniers temps il traîne un peu derrière. En vidéo, lors du trèfle avec un changement d’œil, j’ai projeté mon regard vers le prochain cône pour visualiser la trajectoire. Roméo se déplace mieux vers l’extérieur car mon corps se place déjà vers la direction à prendre.
Pour conclure, de beaux progrès ces dernières semaines. Je suis ravie du travail et du comportement de Roméo.

Dans les prochaines séances, nous travaillerons tous les tests d’equifeel pour quelques révisions globales.

Le mot du coach :

Natalia avait besoin de recul et de temps durant cette période, et je le lui ai laissé, afin de ne pas provoquer une course au stress ou aux objectifs, qui aurait été contre productif.

Nous allons avoir maintenant le temps de finaliser les réglages du couple sur chaque difficulté proposée dans les tests d’équifeel. Tout en gardant à l’idée, que lors des finales, les organisateurs se réservent souvent le droit à des modifications de dernières minutes, ce qui impose de rester flexible et adaptable à chaque nouvelle situation.

Dans l’ensemble je suis sereine et confiante, car je vois les progrès réalisés tant par Roméo que par Natalia, et cela me conforte dans mes pensées !!

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Jeux équestres mondiaux, le jeu J-10

Je vous l’avais promis, je vous parle des Jeux Equestres Mondiaux, mais sous un autre aspect que celui que l’on médiatise à outrance, à grand renfort de publicité, d’affichage, de mailing, et j’en passe !

J-10 de l’ouverture officielle !

Nous sommes dans l’Orne, département équestre par excellence, en Normandie bien évidement ! Et plus particulièrement à quelques minutes du célèbre Haras du Pin, qui met à disposition pour l’occasion les 4 hectares de terrain nécessaires…

labyrinthe en forme de cheval vu du ciel

Le cheval, emblème du département de l’Orne

De nombreux partenaires, outre le Haras du Pin et l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Équitation) ont contribué à l’élaboration de ce projet sympathique : l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), les JA (jeunes agriculteurs) de l’Orne, le Conseil Général de l’Orne, Samuel Craquelin architecte paysagiste, les élèves des MFR du département, sans oublier la fédération départementale des chasseurs qui contribue à la préservation du site en question.

Tout ce monde de mobilisé, mais pour que faire au juste, et surtout pour nous proposer quoi de si particulier, en regard des très médiatiques JEM ?

Une activité gratuite et familiale

L’initiative revient au Conseil Général de l’Orne, qui grâce à tous les partenaires cités ci dessus, a mis en place un parcours familial et gratuit, ouvert à tous à compter du lundi 14 juillet 14h00.

Pour réaliser ce projet amusant, il a été fait appel à l’architecte paysager, Samuel Craquelin, qui a dessiné et conçu les allées, cul de sacs et divers recoins de ce labyrinthe naturel, qui vue du ciel représente un cheval, qui n’est autre que l’emblème de l’Orne.

Les 4 hectares ont donc été mis en culture de maïs par l’INRA et les JA de l’Orne,  pour le plus grand bonheur des futurs visiteurs !

Affiche du labyrinthe 61

Affiche du labyrinthe 61

La grande course de l’été

Elle se court forcément au Labyrinthe 61 !

Situé le long de l’hippodrome de la Bergerie, et du Haras du Pin, le site sera ouvert du 14 juillet au 14 septembre, de 14h à 18h30, et animé par Norman, la mascotte locale des Jeux Équestres Mondiaux.

Cette animation gratuite, conjuguera à la fois les aspects ludiques et pédagogiques en proposant de faire découvrir la filière équestre tout au long des 15 km d’allées qui composent ce labyrinthe original.

Prévoir environ 1h30 pour parcourir l’ensemble, et trouver les 5 numéros qui gagnants qui permettent peut-être de remporter l’un des nombreux lots mis en jeu chaque jour !

Les aspects pratiques

Le labyrinthe est également ouvert aux groupes sur réservation préalable au 02 33 81 63 94 (poste 1239)

Entrée et animation gratuite

du 14 juillet au 14 septembre 2014 (sauf le 30 août),

de 14h à 18h30

 

La mascotte des Jeux Equestres Mondiaux: Norman

La mascotte des JEM : Norman

 Que pensez-vous de Norman ?

Moi j’aime sa bouille sympa !!

 

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La douce association du stress et de l’équitation

Ce billet est un écrit de Chamarel, qui souhaitait participer au festival de La Cavalcade des Blog, dont le thème actuel est : « les situations de stress ».

Je vous laisse découvrir le message qu’elle fait passer avec beaucoup d’humour :

😉

Logo CavalcadeLa douce association du stress et de l’équitation

Le sens du mot stress dans l’équitation peut être interprété de manière totalement opposée. L’adrénaline que ce sport procure devrait vous laisser « entrevoir » l’air du paradis entre les oreilles de votre compagnon, mais au contraire il donne plus qu’à son tour la boule au ventre en nous faisant appeler notre mère dès les 1ères foulées.

Pour des raisons qu’on ignore les personnes dans la dernière catégorie ne renoncent pas à leur sport malgré tout préféré et la raison est souvent mise de côté au profit du fugace espoir qu’un jour on aura terrassé cette maudite peur. 

Finalement on stresse pour tout, ce ridicule obstacle, cette gouille qu’on nomme rivière, cette reprise qu’on a patiemment apprise par cœur et qui soudainement s’envole dès que la musique joue et compagnie… mais le plus triste reste ce stress collé à nos bottes lorsque les copines nous regardent et qu’on veut les épater ou bêtement en voulant montrer à chéri que finalement ce sport de filles n’est pas stupide

On accuse notre matériel pour éviter de se discréditer, la selle est trop en avant et énerve notre destrier ou notre nouvelle paire de gants glisse, ou pire, Pompon n’aime pas la nouvelle couleur de l’oxer… et là le stress nous assène le coup de grâce, on se crispe, on transpire, fini les belles allures de monseigneur, fini l’amazone qui sommeille en nous, le Pompon n’assure plus il compatit avec nous, stresse à son tour, rien ne va plus, l’amazone se transforme en vulgaire gogo en vacances sur un dromadaire et les copines se retiennent de rire.

On l’a vu ce petit sourire malin ça donne du carburant au stress qui grandit encore plus attendant le moment propice à la venue du moniteur pour montrer tout son talent et là paf ! Le stress a gagné, il nous a fait perdre tous nos moyens réduisant à néant les heures de torture de notre popotin qui s’épuise à obtenir encore et toujours cette assiette de rêve que tous les grands cavaliers obtiennent sans difficultés.

Ce sournois une fois sa besogne accomplie, s’estompe dès que nos pieds touchent le sol pour mieux se tapir au fond de l’écurie et revenir dès la prochaine occasion. Certaines sont fortes et le combattent, elles ont beau lutter, mais un moment d’inattention et il revient au galop ! Ah sans lui l’équitation serait si facile !

Chamarel (Isabelle)

Et vous ? qu’attendez vous encore pour participer ?

Envoyez moi vos textes maintenant, il reste encore quelques jours avant la clôture !!

Je compte sur vous !!

combien serez vous à relever ce défi ? 10, 20 ou plus ??

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Jeux équestres mondiaux, les enjeux !

Alors je pourrai vous raconter l’histoire des jeux, les préparatifs en coulisses, les enjeux économiques importants pour la région organisatrice, les athlètes qui visent les sélections pour obtenir leur laisser-passer, les sélectionneurs qui observent ou se posent des questions, etc… Mais après plusieurs années à arpenter les différents terrains de compétition, tout cela ne me fait plus vraiment rêver

Je n’ai pas la prétention de dire que je connais tout, ou toutes les disciplines équestres de fonds en comble, mais disons que j’ai tout de même pas mal diversifié mes pratiques durant les 2 dernières décennies et que j’ai vu/entendu pas mal de choses

La bande annonce des JEM 2014 :

Je suis une fervente adepte de la compétition, pour le dépassement de soi, la maîtrise du corps autant que de l’esprit, la préparation dans l’effort, pour le partenariat créé avec l’animal, sans quoi rien n’est possible, la relation fusionnelle que devrait connaître chaque participant de ces Jeux Équestres Mondiaux… Mais que la plupart ignorent !

Utiliser le cheval à des fins de faire valoir devant des milliers de spectateurs ébahis, sans se soucier le moins du monde du bien être réel de l’animal, ne fait pas partie de mes priorités de vie, bien au contraire. Et encore, quand le fameux cheval n’est pas simplement considéré comme une machine ou un outil de réussite pour gagner, décrocher des sponsors et amasser gloire et argent…

Bien sûr tous les compétiteurs ne sont pas uniquement animés par l’appât du gain, et certains (si si, il en existe !) aiment vraiment leur partenaire équin et en prennent soin, du moins pensent sincèrement le faire. Combien de ces chevaux inscrits aux JEM de Normandie 2014 connaissent la vie en groupe avec des congénères dans un espace ouvert ? Et là, je reste dans une question purement réaliste économiquement, puisque je ne parle pas de ‘vie en troupeau sur des dizaines d’hectares’…!

chevaux et cavaliers en endurance équestre

L’endurance équestre, discipline des Jeux équestres Mondiaux, fait parler d’elle en ce moment… et pas en bien !

Posez cette question à des compétiteurs de haut niveau (même de moins haut niveau d’ailleurs) et vous serez sidéré des réponses fournies !! La plus récurrente étant bien sûr la fausse croyance que le cheval va se blesser s’il va dehors avec d’autres ! ou mieux encore : « il n’aime pas aller au paddock, il s’y ennuie vraiment… et préfère son box » !!!

Preuve en est encore aujourd’hui avec le communiqué de presse tombé ce matin de la FFE (Fédération Équestre Française), du cheval Dame Blanche Van Arenberg de P. Leprévost, qui ne prendra pas le départ du prochain meeting international de saut d’obstacles, suite à une blessure faite au paddock….

Quand on vous dit qu’il faut laisser les chevaux au box… !!!

Le box, le refuge des cavaliers de maintenant. La prison dorée des chevaux d’aujourd’hui… quand encore elle est dorée ! Bref je vous fais l’impasse sur les bruits de couloir (couloir d’écurie bien évidement !!) à propos de l’endurance, de maltraitance et de dopage… Si si je vous assure qu’on en parle sur les réseaux sociaux… Pour ceux qui auraient raté l’image qui fait le buzz, voici quelques articles explicites reprenant les grandes lignes et la photo en question :

 

Ma vision du cheval partenaire, naturel, pieds nus, et libre de manifester son désaccord, ne coïncide pas réellement avec l’ambiance des Jeux Équestres, et c’est pourquoi je ne souhaite pas en parler plus que cela… bien qu’il y ait matière à écrire sur le sujet !

Je me réserve de vous faire découvrir un tout autre aspect des Jeux, du cheval et de la Normandie dans un prochain article… Si vous le voulez bien ??

 

 

 

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La gestion du stress…

Nombre de situations équestres sont facteur de stress pour l’humain que nous sommes, qui réfléchit et cogite beaucoup trop !!

  • La positive attitude, pour que loisir rime toujours avec plaisir !

    La positive attitude, pour que loisir rime toujours avec plaisir !

    Séance d’essai dans un nouveau club

  • première séance avec un nouveau cheval
  • attribution des équidés sur la feuille de monte
  • passage d’un examen (galop)
  • test d’évaluation pour entrer dans une école
  • première sortie en concours
  • compétition avec enjeu
  • championnats de France
  • visite d’achat d’un équidé

Or cela ne devrait pas être le cas, puisqu’en général la pratique équestre reste un loisir pour la plupart d’entre nous… Et un loisir se doit d’être une activité plaisante procurant bien être et détente !

Pourquoi le stress envahit-il ainsi notre esprit ?

Contrairement à nos amis équins, nous ne sommes pas suffisamment souvent dans l’instant présent, d’où nos inquiétudes. Notre cerveau sans cesse en ébullition, analyse le passé, les potentiels futurs et notre imagination débordante fait le reste !

Soit nous pensons au passé, en ressassant des moments vécus peu agréables :

  • La dernière fois que j’ai monté TrucMuch il m’a embarqué au galop dans le manège…
  • La dernière fois qu’on a fait obstacle je suis tombé…
  • Au dernier concours j’ai été éliminé.
  • J’ai déjà essayé plusieurs chevaux, et aucun ne semble me convenir…
  • Mon dernier moniteur criait beaucoup…
  • J’ai raté la pratique de mon dernier examen…
  • Etc, etc.

 

Soit nous nous projetons dans l’avenir en imaginant divers scénarios parfois complètement futuristes, il faut bien l’avouer :

  • Que vont penser les autres si je n’ai pas mon examen du galop 3 ?
  • Si je n’arrive pas à faire sans faute en concours, j’aurai l’air nul…
  • Je ne connais pas ce poney et j’appréhende ses réactions !
  • J’ai peur que TrucMuch m’embarque à nouveau…
  • Et si je ne m’entends pas avec ce moniteur ?
  • Et si les épreuves du championnats sont trop compliquées …
  • Etc, etc.

Mais jamais, ou si peu souvent nous ne savourons l’instant présent ici, et maintenant, à la manière simple d’un cheval ou poney  !

C’est tellement plus simple, facile et agréable ! Et cela ne coûte rien !!

 

Comment se débarrasser du stress qui nous encombre ?

"Une attitude positive change tout"

« Une attitude positive change tout » (crédit : deeplifequotes)

Positiver !

Une méthode simple consiste à penser uniquement aux situations positives, qu’elles soient passées ou futures. Cela demande moins d’efforts que de se consacrer uniquement au présent. On s’autorise à laisser notre imagination divaguer, mais uniquement sur des souvenirs agréables, ou sur des scénarios futurs enviables.

Pourquoi s’encombrer l’esprit avec toujours des choses négatives, alors que dans notre banque de souvenirs, nous avons forcément tout plein de bons moments en compagnie de chevaux ou poneys !

De plus il a été prouvé que ce que l’on s’imagine, fini souvent par arriver réellement, à force de s’en persuader soi-même (parfois complètement involontairement).

Il est donc primordial de penser manière positive !

 

Sourire !

Avez-vous déjà essayé de sourire dans la rue, à de parfaits inconnus ? Ça vaut le coup de faire l’expérience par soi même ! (vous raconterez votre expérience dans les commentaires en bas de cet article !)

un sourire

sourire… ce n’est pas si difficile !

Le fait de sourire, détend le visage, et apaise l’âme.

Le fait de sourire, ouvre aux autres et à une philosophie positive.

Un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup, il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.  Il suffit d’un moment pour esquisser un sourire, mais son souvenir est parfois inoubliable.  C’est le meilleur antidote de la nature contre les tracas de la vie.  N’empêche qu’on ne peut l’acheter, l’emprunter ou le voler, car c’est quelque chose qui n’a aucune valeur avant d’être donné. (Frank Irving Fletcher)

 

Visualiser !

Après avoir identifié la situation source de stress, il suffit tout simplement d’imaginer que cette situation se déroule merveilleusement bien, dans des conditions agréables, et que cela procure le sourire et du bonheur pour quelques temps.

S’assoir dans un endroit calme, respirer profondément, fermer les yeux, et visualiser cette scène positivement dans les moindres détails… sans laisser son imagination divaguer sur un autre sujet !

sourire virtuel

sourire, et imaginer du positif… (crédit bDom)

Le sourire doit venir naturellement sur les lèvres lorsque l’exercice est bien réalisé… Faites le test ! (et laissez un commentaire pour raconter votre expérience)

Veiller à ne pas se laisser importuner durant ce moment de pause indispensable à votre mieux être !

Profiter !

À présent, vivez le moment présent, pleinement et sereinement, en déroulant tout votre scénario de positivité !

En modifiant notre façon d’être, nous agissons inévitablement sur notre environnement, et sur les autres êtres vivants avec lesquels nous sommes en constante interaction.

Profitons donc de tous les bons moments que nous pouvons passer sur cette belle planète, et en particulier, en compagnie de nos amis chevaux et poneys !

Partager avec eux,

ne doit être qu’un pur moment de plaisir et de bonheur !

Logo Cavalcade

Cet article participe au festival de La Cavalcade des Blogs organisé ce mois-ci par attelage-facile, et dont le thème est : les situations de stress

–> à vous de jouer :

Laisser dans les commentaires en bas de page, vos expériences liées au sourire, et partager vos astuces contre le stress !

 

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Le massacre de mon cheval…

 

Aujourd’hui je vais simplement vous raconter une histoire vraie, une histoire que j’ai vécue au premier plan et que l’on pourrait tout simplement intituler :

« comment j’ai bien failli tuer ma jument »

 

portrait de jument

Idanha Oregon, jument souris pleine de vie.

Revenons quelques années en arrière pour mieux comprendre ce qui s’est passé.

En 1999 j’achète une pouliche de 2 ans passés chez mon marchand habituel ; je l’ai choisi elle, parce qu’elle marche vite, et qu’en TREC il nous faut des chevaux ayant si possible cette qualité naturelle, pour avaler les kilomètres d’une part, et être performants sur l’épreuve des allures (qui consiste à évoluer au galop le plus lent, et au pas le plus rapide dans un couloir de 150m).

Elle s’appellera Idanha Oregon, grise souris avec la tête toute noire, une raie de mulet et des zébrures aux membres !

 

Contribuer à améliorer la locomotion

Les années passent, la pouliche grandit mais présente un défaut d’équilibre, elle est toujours sur les épaules, et trébuche en permanence. Le maréchal lui pose des fers de bonne heure pour tenter de remédier à cette locomotion parfois précipitée. C’est un animal au tempérament vif et compliqué, mais je ne désespère pas de réussir un jour à en faire un bon partenaire de TREC, malgré nos débuts difficiles et complètement décourageants.

 

En 2004 je l’emmène en formation à La Cense avec moi, pour tenter d’y trouver des solutions… Le travail au sol révolutionne son comportement joueur, et là rend bien plus réceptive, mais le travail en selle demeure problématique, entre son énergie débordante et son manque d’équilibre naturel. Même les très bons instructeurs côtoyés à cette époque là, ne peuvent réellement m’aider. Idanha ne devient agréable à chaque fois, qu’en fin de stage, lorsque la fatigue se fait ressentir.

 

Durant les années qui suivent, elle ne changera pas. J’ai persévéré (avec de longs et grands moments de découragement) pour en faire ma partenaire privilégiée de TREC, mais elle préfère de loin les courses d’endurance où 90 km ne lui font absolument pas peur !

 

obstacle en main sur PTV

Sur le PTV du championnat de France de TREC de Maurs, en 2005

D’une ferrure simple elle est passée à des fers plus ou moins orthopédiques sur les conseils avisés des vétérinaires, ostéopathes et maréchaux suivant nos animaux. En 2005 la jument se révèle enfin sur les épreuves nationales de TREC, et nous intégrons en fin de saison le groupe France en vue des championnats d’Europe de l’année suivante. La consécration pointe enfin le bout de son nez, et le stress monte à chaque sortie. Afin de rendre Idanha le plus confortable possible, je suis les yeux fermés les recommandations du vétérinaire qui m’oriente vers un nouveau maréchal, spécialisé en chevaux de compétition de haut niveau et en orthopédie…

Presque 200 € (à l’époque) par ferrure, soit tous les 5 semaines, la jument étant grosse consommatrice de métal au bout de ses pieds…

 

Contribuer à détruire mon cheval…

Je suis ravie, elle semble vraiment mieux et se déplace avec plus d’aisance et d’amplitude. Le hic est qu’elle fait encore moins attention qu’avant à ce qu’elle fait de ses pieds. Elle n’est pas attentive, et nous manquons en permanence de nous écraser au sol… d’ailleurs si je relâche les rênes, elle tombe facilement à genoux. Sans m’en rendre vraiment compte, je l’assiste en permanence en regardant pour elle, où poser ses pieds. Nous nous adaptons l’une à l’autre et notre couple fonctionne : Nous enchaînons les victoires en concours complet, en TREC et sur les grosses épreuves d’endurance où nous nous amusons vraiment ensemble.

 

Je décide de poursuivre l’endurance car c’est la première fois que je vois Idanha s’éclater réellement en compétition. J’ai toujours su qu’elle aimait courir, mais je dois dire qu’elle m’impressionne. Elle devient presque dangereuse, car je peine à contrôler sa vitesse en course, et un jour nous avons mené tout le peloton à une vitesse de 29 km/h sur les 30 premiers kilomètres… Peu importe le terrain, le sol, elle avance vite et n’importe comment. Sa super ferrure hors de prix le lui permet. C’est grisant, mais cela ne dure pas longtemps. Cette fois là, elle boite à l’arrivée et ne passera pas le vetgate…

 

Le vétérinaire est consulté en urgence dans la semaine pour faire des radios. Avec la ferrure préconisée cela ne devrait pas arriver… Le verdict tombe : « ostéite de l’antérieur droit, avec une pointe osseuse fracturée« . C’est quoi exactement demandais-je alors au praticien spécialisé équin ? « Une maladie évolutive, qui devrait toucher rapidement le second pied, pas d’espoir de guérison ».

regard de cheval

Que pensait exactement ma jument de moi à ce moment là ?

Le monde s’écroule autour de moi et d’Idanha ce mardi de juin 2006. Alors dans un dernier espoir je demande si je peux envisager de la faire pouliner pour la garder avec moi, à défaut de mieux. « Héréditaire, déconseillé de faire reproduire, les poulains ayant 50% de chance d’être atteint également de cette pathologie ».

 

Je vous assure que ce jour là, le ciel est sombre malgré le soleil estival, et que ce sont les larmes aux yeux que je rentre à la maison. Ma jument est condamnée a dit le vétérinaire : 2% de chance uniquement qu’elle puisse un jour marcher à nouveau normalement et aucune chance qu’elle reprenne un jour la compétition. Même au pré à la retraite, il faudrait lui laisser une ferrure orthopédique hors de prix, et je n’en n’ai pas les moyens. Le praticien préconise l’euthanasie

 

 

Prise de conscience : à qui la faute ?

J’ai cherché des informations sur cette ‘maladie’, sur les causes réelles, mais n’ai rien trouvé de probant, ni dans les livres, ni sur le net. Alors, malgré tout ce qu’on me dit et me conseille (ou déconseille), je décide de mettre Idanha à la reproduction chez une amie, de lui ôter ses super chaussures à gel amortissant, et de la laisser au pré durant presque 2 ans, le temps du poulinage. J’aviserai ensuite, avec un nouvel examen vétérinaire… l’espoir fait vivre paraît-il !

Dans l’excellent livre de Pierre Enoff « Le silence des chevaux« , il est clairement expliqué pourquoi il ne faut pas ferrer les équidés, et quels sont les innombrables dommages que nous créons ainsi, souvent en croyant bien faire. Voici un court extrait de cet ouvrage exceptionnel :

« Quand on commence à mieux connaître les pieds des chevaux, il devient difficile de ne pas se rendre à l’évidence : avec le ferrage, le cheval est installé dans un mal-être permanent. Il ne crie pas sa douleur, il l’exprime en silence par des désordres pathologiques et par des réactions imprévisibles. »

Tout cela pour vous dire, que j’ai bien failli tuer ma jument, par ignorance et manque de connaissances en lui imposant un ferrure très jeune qui n’a eu de cesse que de provoquer des dégâts irréversibles. Et je suis loin d’être la seule dans ce cas là… je pense que bon nombre d’entre vous, se reconnaîtront dans ce témoignage.

 

Le pire étant, qu’avant d’entrer véritablement dans le milieu professionnel équestre, je ne ferrais pas mes poneys… Et tout ce passait bien ! Les acteurs économiques de la filière cheval, les clients, et mon entourage m’ont cependant convaincu du contraire. Il m’aura fallu presque 10 ans pour ré-ouvrir les yeux et affirmer mes convictions initiales comme quoi les équidés sont bien mieux pieds nus.

 

Dix années de « perdues » à faire souffrir mes partenaires chevaux et poneys que j’aimais tant. Cela fait réfléchir sur qui nous sommes réellement…

 

Vidéo traitant à peu près de la même histoire (Attention : cela n’arrive pas qu’aux autres) :

 

Huit ans plus tard !

Idahna a mis au monde un magnifique poulain isabelle à zébrures ! Puis nous avons fait des radios de contrôle de ses pieds, et aucune évolution n’était remarquable.

Alors nous avons repris ensemble le travail, les pistes de TREC et d’endurance en 2007, sur le bout des sabots… simplement pour prouver que j’avais eu raison de croire que c’était possible ! Ma jument est différente, elle fait attention maintenant où elle pose ses pieds !

la jument au trot sans ses fers

Idanha a retrouvé une locomotion naturelle et sans heurts

Après beaucoup de chemin parcouru ensemble, le plus beau cadeau était de lui offrir une pré-retraite comme poulinière, car elle est très maternelle et je lui devais bien cela ; elle m’a ainsi donné deux belles pouliches noires, et coule maintenant des jours heureux et paisibles dans un grand pré qu’elle arpente pieds nus !

chevalEt vous, à quand remonte la dernière ferrure de votre compagnon équin ?

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Championnat d’équifeel à Marcoussis (91)

Le contexte

Natalia et son poney Roméo

Roméo et Natalia, unis par une relation forte

Il y a quelques temps j’avais demandé à Natalia de s’inscrire sur une épreuve club élite en équifeel, afin de voir

ce que cela allait donner avec un peu de pression supplémentaire à gérer. L’idée étant de la faire sortir de sa zone habituelle de confort en affrontant de nouvelles situations avec Roméo.

Cela allait aussi nous permettre d’évaluer le chemin parcouru depuis quelques semaines, et les progrès réalisés, ainsi que les problèmes persistants et restant à solutionner.

Je laisse donc la parole à Natalia pour raconter cette journée de « l’intérieur » !

Dimanche 18 mai 2014 … Grosse journée concours en prévision. Pour la première fois, nous sommes engagés en club élite. Cette épreuve débute le matin, puis nous avons enchaîné avec l’épreuve club en début d’après-midi.
11h, reconnaissance de l’épreuve élite … dis donc, ça ne rigole pas ! ^_^
Le va-et-vient : Assis sur une chaise, il fallait faire reculer le poney sur une distance de 6m avec la longe accrochée par un élastique pour le contrat 15 points. L’utilisation de la chaise déstabilise un peu pour la gestuelle mais c’est une bonne idée pour ne pas bouger les pieds.
Les embûches : 4 embûches à passer dans un temps de 2 minutes. Elles étaient installées dans les trois quarts de la carrière, il fallait donc trotter pour respecter le temps imparti. Après observation des difficultés, je choisis un contrat 15 points en élastique. Les passages étroits avec des frites de piscine et un rideau se traversent sans encombres. Ensuite, il fallait envoyer le poney sur la bâche à environ 1m de distance (et faire un arrêt de 3 sec). Et pour terminer, envoyer le poney sur une suite de trois obstacles dont le deuxième était décalé. Après le deuxième obstacle, la longe se détache … croyant que l’élastique s’était rompu, je cesse mon exercice. Finalement, il avait seulement glissé … j’ai rattaché tout en hâte pour terminer mon exercice à 1 sec du temps réglementaire.
Le licol : Nous avons bien ri sur cet exercice … entièrement en liberté, il fallait effectuer le trajet aller-retour (entre la zone A et B) en shootant dans un ballon de fitness. Poney / ballon / poney / ballon … c’était à en perdre la tête !
Le pivot : Le cerceau était prolongé par des barres au sol. Pour le contrat 10 points, il fallait faire passer le poney par-dessus deux barres. Bien que j’avais placé les postérieurs au centre du cerceau, ils ont bougé mais sans sortir. Nous devons encore progresser sur cet exercice.
L’ellipse : Un nouvel exercice : il fallait faire deux huit de chiffre autour de deux cônes. De grosses de difficultés avec les envoyés à plus de 3m. Je m’emmêle sans cesse dans cette longe 7m et je perds toute ma gestuelle … du coup, le poney ne comprend plus mes demandes.

vidéo des épreuves, pour plus de clarté :

Une première épreuve qui se termine avec 60 points et une 4ème place. Bien que les exercices étaient d’un niveau élevé, je suis ravie de nos résultats sur chaque test. Roméo a été bien à l’écoute. Cela me permet de voir les points pour le moment non-acquis, qu’ils me restent à travailler avant les championnats de France.

Après une petite pause pique-nique et détente au soleil, nous continuons avec l’épreuve club. Peu de changement dans les exercices. Le va-et-vient est remplacé par le test de l’essuie-glace dans le rond de longe.
A la détente, Roméo était un peu plus actif que le matin. Je l’ai donc longé davantage car l’après-midi nous visions plus de contrats en liberté (20 points).
Le licol : Sans ballon, l’exercice paraît plus facile. Roméo voulait sans cesse se rouler dans les exercices. La chaleur de la journée y était peut-être pour quelque chose. Nous allons aussi travailler cela en intégrant un code vocal. Pour la remise du licol, je m’auto-punis dès maintenant … ggrr je vais accrocher un post-it au licol : « Pas par-là ! ». J’y pense à la maison, mais avec le stress du concours je me dépêche pour rentrer dans le temps. Puni-cagibi avec un test du licol par jour !
Le trèfle : Sous les conseils de Gaëlle, j’intègre dans mes déplacements un changement d’œil pour avoir Roméo toujours à l’extérieur des bidons. J’ai répété et répété mon tracé pour être opérationnelle lors de mon passage avec Roméo. Tout s’est déroulé sans difficulté et j’étais ravie d’avoir réussi cet exercice avec changement d’œil.
Le pivot : Le matin le contrat 10 points a réussi, l’après-midi ce sera donc 15 points avec un demi-tour ! Respiration, pensée positive et bulle de sourire … et ça passe ! Heureusement que le juge m’a arrêté car j’étais parti pour faire tout le tour ! Hihi.
Les embûches : Avec étonnement, ce sont les mêmes embûches qu’en élite et donc les obstacles tordus ! Ggrr Plus confiante que le matin (et surtout boostée par le coach !), je le fais en liberté. Une fois l’exercice terminé, je suis fière de mon poney et de ses progrès en liberté sur les obstacles. Nos entraînements sur les envoyés sont bénéfiques. Reste un autre soucis à régler … la bâche ! Roméo en est tellement gaga qu’il m’a abandonné pour s’y jeter (bon au passage il aurait pu faire le rideau quand même ! lol). Je le rattrape (un peu par hasard) à hauteur de la bâche, je lui ai donc demandé un arrêt.
L’essuie-glace : J’étais un peu perturbé par le placement de départ … j’ai l’habitude de le placer face à l’obstacle pour l’envoyer. Mais encore une fois, Roméo m’a montré que je pouvais lui faire confiance !

Vidéo des épreuves club :

Cette après-midi se termine avec 99 points / 100 et une première place.

Note saison de concours se termine donc avec trois premières places. De jolis progrès dans ma manière d’aborder les concours qui se reflètent dans les compliments des autres concurrents ou visiteurs. Cela fait plaisir d’entendre ces mots touchants sur la relation que j’entretiens avec Roméo. Il m’a encore montré dimanche qu’il pouvait me donner beaucoup, à moi en échange de lui faire davantage confiance.
Je souhaite également remercier Gaëlle pour ses précieux conseils. Je sais qu’il y a encore un bout de chemin à parcourir jusqu’aux championnats de France mais je suis ravie qu’elle me pousse à me dépasser dans la discipline.

 

Le mot du coach

Pas facile d’imposer un contrat et une technique particulière, quand l’élève est un peu réticente !! Mais ça valait le coup d’insister puisqu’elle pouvait le faire !!

Les nouveaux apprentissages se mettent en place de manière assez fluide, et semble porter leurs fruits.

Par contre, il va être plus difficile de changer certaines mauvaises habitudes bien ancrées, dont certaines freinent considérablement la progression et la compréhension entre Roméo et sa partenaire.

Mais je n’ai pas dit mon dernier mot !! 🙂

Les points à voir ou revoir :

  • Les envoyer à distance avec la grande corde et la gestion de cette distance et de cette fameuse corde !
  • La conduite en mener peut être améliorée encore
  • La confiance en soi et en ses capacités… (vaste sujet épineux !!)
  • Poursuivre le travail entamé sur les pivots
  • S’attaquer à l’exercice du van, que l’on n’a pas vu en épreuve

 

Les points positifs :

  • Je constate avec bonheur que Natalia reprend doucement confiance en elle et son poney. Peu à peu la relation qui était tendue (perdue) en compétition, reprends vie et s’anime de gaieté.
  • Au fil du temps, Roméo retrouve sa place et se comporte à chaque concours de mieux en mieux.
  • Natalia à retrouvé le sourire, et ça, c’est la meilleure récompense !
  • La mise en place des conseils et enseignements avec application a permit 3 victoires sur 3 participations en épreuves club, et une belle 4ème place sur le niveau élite.

Rendez-vous donc d’ici quelques temps pour suivre la progression de ce défi, et du couple Natalia/Roméo

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Monter à cru

Cet article fait suite à une question posée par Océane B. lors de l’envoi de la dernière newsletter de Cheval-facile.

« Que pensez-vous de la monte régulière à cru ? »

enfant sans selle sur poney

Un enfant aura une meilleure approche de son poney ainsi.

Personnellement j’ai toujours défendu avec ferveur la monte à cru, qui à mes yeux à de nombreux avantages. Comme toute technique, méthode ou enseignement elle a aussi des inconvénients qu’il ne faut pas nier.

Et comme toute pratique régulière, elle se doit d’être alternée avec d’autres façons de travailler pour ne pas lasser le cheval, et développer au maximum toutes ces capacités.

Les avantages de la monte à cru 

  • développe l’équilibre du cavalier et par conséquent son assiette
  • oblige le cavalier à se relâcher, s’ouvrir à l’autre (son cheval) et être à l’écoute de son environnement
  • permet de ressentir infiniment mieux la locomotion de son partenaire équin
  • permet de décupler les sensations et d’améliorer l’anticipation
  • permet d’affiner ses demandes, par contact direct des fesses, cuisses et mollets
  • offre un ressenti que l’on ne peut obtenir avec une selle (quelle qu’elle soit)
  • peut diminuer ou améliorer certaines douleurs lombaires (attention, je ne suis pas médecin, ni kiné, et ne parle là que de mon propre cas, constaté à de nombreuses reprises) grâce au fonctionnement du bassin et du rachis dans une position favorable.

 

Les inconvénients de la monte à cru

  • une mauvaise position du cavalier, va pénaliser rapidement le cheval
  • seuls des équidés au dos musclé seront confortables à monter à cru (ce qui limite considérablement le nombre d’animal aptes à cette pratique)
  • Effectivement un cheval trop mince, au garrot ressorti ou à l’épine dorsale saillante est inconfortable pour le cavalier. Et à l’inverse, un cheval trop gras ne favorise pas une bonne descente des jambes, donc finira par induire une mauvaise position du cavalier, et par conséquent des traumatismes pour l’animal.
  • Selon votre conformation (au niveau des ischions) cela peut ne pas être agréable du tout pour le cheval… pour le savoir asseyez vous sur les genoux de quelqu’un et demandez lui son avis sur la question ! 😉
  • Le montoir peut devenir une véritable épreuve pour ceux qui n’ont pas de monture éduquée, ou trop grande (mais ce problème peut se résoudre très simplement et rapidement !)

Alycia Burton, Néo zélandaise, un bon exemple de cavalière à l’aise à cru, dans une position dynamique et active ; il y a d’autres vidéos d’elle que vous trouverez aisément en cliquant sur son nom dans you tube. Appréciez l’aisance et l’harmonie du couple :

La position idéale

Pour minimiser les impacts négatifs sur le dos de votre compagnon, il est préférable de rechercher une position bien droite, verticale,  proche de celle du cavalier en équilibre sur ses étriers.

Cette position « dynamique » permet d’ailleurs d’accompagner le mouvement au lieu de subir l’action en encaissant les à-coups de chaque foulée.

Par le simple fait d’être actif à cheval, on peut plus facilement anticiper et/ou suivre les réactions parfois imprévues de l’animal.

Afin dès vos débuts en équitation à cru, de prendre une bonne attitude avec les bons concepts, je vous suggère vivement de vous intéresser aux travaux de recherches réalisés par le centre Les jardins d’Akita, en Haute-Savoie.

 

Documentations sur l’équitation à cru

poulain au débourrage, monté à cru

Le feeling entre l’animal et l’humain permet de savoir à quel moment il est possible de monter sur son dos pour la première fois…

Comme un peu de lecture ne nuit pas (!), je vous conseille également de jeter un œil au compte rendu fait par Christine Agassis, spécialiste en équipédagogie depuis de nombreuses années, et devenue une experte en la matière.

Eugénie du blog saddlefitting, offre également une réflexion intéressante et pertinente à propos de l’incidence du cavalier sur le dos du cheval, lors de la monte à cru.

 J’ai également demandé à une amie, Alexandrine Nobis, son avis sur la question. Alexandrine est cavalière depuis l’enfance, formée par la famille Gruss à la haute école, et à la sensibilité des chevaux, elle est spécialisée dans l’éducation et la ré-éducation des chevaux. Voici son approche de l’équitation à cru :

Quoi de plus enivrant qu’un bon galop à cru dans l’herbe d’une jolie prairie par ces belles journées de printemps ?

La monte à cru c’est surtout un contact direct entre le cheval et son cavalier. Les sensations mais aussi les émotions passent soudainement de façon très fluide entre l’un et l’autre puisqu’il n’y a plus de barrière entre votre peau et celle du cheval. Je me souviens, il y a quelques jours, de la sensation des muscles du dos de mon cheval qui se sont tendus à la vue d’un objet inquiétant qui gisait au bord de notre chemin. L’absence de selle donne immédiatement des sensations que le cavalier n’aurait sûrement jamais pu percevoir autrement. La monte à cru est également un excellent indicateur de locomotion, vous pourrez aisément déceler si votre cheval se trouve dans une attitude détendue ou inconfortable, les muscles situés sous vos fesses vous l’indiqueront ! En plus de cela la monte à cru a le grand intérêt pédagogique qui est d’apprendre au cavalier à trouver son équilibre aux trois allures. Bien entendu, le pratiquer au quotidien ne fera qu’améliorer l’assiette du cavalier.

monte à cru sur cheval pie

l’équitation pratiquée à cru permet un relâchement et une harmonie avec l’équidé (photo Joseph Sardin)

Je pense sincèrement que le cheval apprécie la monte à cru. Pas de selle qui écrasent le garrot, pas de sangle qui comprime le poitrail, pas d’étriers qui tapent dans les côtes, il doit se sentir plus léger avec tout ceci en moins ! C’est un peu comme si vous essayez de monter à cheval en short pour la première fois : vos repères habituels sont chamboulés et il vous faut vous adapter à cette nouvelle sensation au niveau des jambes.

Attention, si vous montez votre cheval à cru pour la première fois, ne vous précipitez pas sur son dos et vérifiez tout de même qu’il connaît et qu’il est à l’aise avec ça. Commencez par le pas puis le petit trot, vous augmenterez les allures progressivement. S’il a un comportement anormal soyez prudent, il se peut qu’il n’ait jamais été monté à cru ou alors il y a très longtemps. Peut-être avez-vous déjà remarqué que certains chevaux trottinent tout doucement les premières fois comme s’ils vous transportaient telle une cargaison précieuse et progressivement, ils reprennent leur allure naturelle en vérifiant que vous ne glissez pas sur le côté. N’est-ce pas bienveillant de leur part ?

En bref, la monte à cru apporte de grands bénéfices aux cavaliers qui la pratiquent. En plus d’améliorer l’équilibre du cavalier, elle lui permet de mieux ressentir son cheval et de lui répondre plus finement encore. Il en est de même pour le cheval qui ressent mieux son cavalier et est libéré du poids et de la contrainte de la selle. J’estime qu’il n’y a aucune contre-indication à monter à cru au quotidien et votre bassin est sûrement la meilleure selle sans arçon qui puisse exister.

Et pour finir je vous invite à visionner l’une des vidéos de Alizée Froment, cavalière de dressage de haut niveau, qui monte aussi ces chevaux à cru :

Et vous ?

Montez vous souvent à cru ? Que ressentez-vous ?

dite le dans les commentaires ci-dessous !

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Progression du défi de cheval-facile

Dans cet article récapitulatif de notre défi équifeel, je laisse Natalia s’exprimer pleinement au niveau de son ressenti, du comportement de Roméo, de ses progrès, et des difficultés rencontrées :

Après une trêve pluvieuse forcée, nous reprenons tranquillement les entraînements entre deux averses orageuses ! Comme certains diraient, en mai ce n’est plus « fait ce qu’il te plait », mais « mets ton k-way ! ». Suite au débriefing du concours du 1er mai, nous mettons en place de nouveaux exercices et de nouvelles attitudes de travail. Pour cela, je me suis concoctée une petite liste résumant les conseils du coach :

A lire avant de travailler
 
Objectifs  du  mois :

  •  Un regard vers ma destination et non vers mon magnifique poney.
  • Des pieds fixes et fixes … sans oublier qu’ils doivent être FIXES pour l’exercice du saut à la longe.
  • Un nez droit et prêt à démarrer … sinon une tape sur les reins et un « NON » ferme.
  • Prendre du recul pour le va-et-vient.
  • Plus de rectangle de vide avant (ou pendant) les exercices
  • « Il s’en va ?! » … sortir la cordelette et pousser en demandant un désengagement. Etre plus incisive !
  • Mettre le licol par les oreilles !
saut à la longe avec poney

travail décomposé pour l’exercice du saut à la longe

Je la lis avant chaque séance pour ne pas oublier les points essentiels à travailler. En effet, c’est beaucoup de nouvelles habitudes de travail à adopter et ce n’est pas toujours évident de s’en souvenir. Depuis le concours, je travaille le saut à la longe, le test du licol et le stick to me (= conduite en main).

Pour le saut à la longe, je dois absolument garder mes pieds immobiles ! Dans un cerceau, il est plus facile de « tricher » en sortant un pied ou deux en cas de besoin … donc j’ai opté pour le bidon ! Une fois assise là-haut aucune possibilité de mouvement. L’autre jour, après deux chutes de mon bidon, j’ai rapidement compris qu’il y avait un problème avec mon corps. En effet, trop penchée en avant au moment de l’envoi sur le cercle, nous avons chaviré entraînant des répercutions négatives sur le saut du poney. Dans les séances suivantes, je pense à garder mon centre d’équilibre bien au-dessus de mon bidon.
Voici une vidéo de notre 3ème séance avec le bidon :

Je débute par une barre au sol afin de travailler les changements de sens et les envoyés. Puis, j’installe l’obstacle. Après mûre observation (*observer* … mes yeux s’ouvrent sur des choses jusque là inconnues !), Roméo semble moins à l’aise lorsque je l’envoie à main droite. En effet, son antérieur droit ne passe pas assez devant pour aller sur un cercle au loin, du coup il coupe la courbe. Nous travaillons donc sur l’allègement de cette épaule … en ce moment, c’est compliqué car le sol est très glissant et donc peu sécuritaire pour approfondir les virages serrés. Je fais donc des déplacements d’épaules pour commencer.
=> Pour conclure, de beaux progrès en perspective et une (re)motivation pour cet exercice qui me démotivait à cause des échecs répétés … Je prends le temps de fixer nos acquis sur une distance de 2-3 mètres avant de continuer avec la grande longe.

Pour le test du licol : Je travaille cet exercice pour reprendre quelques points suite au concours equifeel : la position du poney dans la zone B, la connexion sur moi et la mise du licol. Arrivés dans la zone B, je place Roméo au centre de la case … et en écrivant ces lignes, je me souviens d’un autre point important que j’ai oublié entre temps : le reculer un peu de la ligne . Je me le note dans mon mémo-cerveau pour la prochaine fois. Une fois placé, je trace autour de lui mon rectangle de vide. Pour complexifier l’exercice et ancrer la connexion sur moi, j’ai ajouté au centre deux cônes avec de la bonne herbe verte ! Arrivée dans ma zone A, j’appelle Roméo et lui remet le licol un genou à terre.

=> Pour conclure, ce test se fixe positivement en contrat 20 points. Encore quelques détails d’attention à travailler mais en repensant à notre chemin pour acquérir ce rappel je suis ravie du résultat.

poney en main

Exercice de concentration et de connexion

Pour le stick to me (= mener) : J’ai encore des difficultés à avancer en regardant devant moi, mais les progrès arrivent petits à petits. Roméo est beaucoup plus dynamique et attentif à mes demandes. Ces derniers temps, il se produit plus (dans le sens +) de « joyeuses déconnexions » mais j’ai le sentiment que ce passage nous sera bénéfique car il n’est plus passif à côté de moi, avec mon corps respirant la crainte d’une déconnexion éminente. Ces escapades me permettent de travailler l’inconfort et le rappel. Ce comportement se rapproche davantage de celui présent en concours et donc favorise notre apprentissage commun. Le lien invisible de la confiance se (re)tisse doucement et prendra j’en suis sûre force avec le travail. Là encore, le sol glissant ne nous permet pas tellement de pousser autant que j’aimerais certains points du stick to me mais le soleil extérieur d’aujourd’hui annonce de belles séances à venir.
=> Pour conclure, je vais m’installer davantage de « portes » / « obstacles » pour visualiser un tracé et placer mon regard vers des objectifs plutôt que sur Roméo. Et continuer d’être plus incisive lors des déconnexions comme me l’a indiqué Gaëlle.

Rendez-vous le 18 mai pour notre dernier concours de la saison avant les championnats de France 2014.

Crédit photos : Clémence Aresu dont voici le site : http://clemencearesu.com/

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